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    Plus tard tu comprendras (TV)
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Plus tard tu comprendras (TV)" et de son tournage !

    Vu à Berlin

    Plus tard, tu comprendras a été présenté en séance spéciale au Festival de Berlin en 2008.

    A ma mère

    Plus tard, tu comprendras est l'adaptation du récit autobiographique de Jérôme Clément, paru en 2005. Le président d'Arte a écrit ce texte en hommage à sa mère, dont les parents ont été déportés. C'est elle qui lui disait, lorsqu'il était enfant : "Plus tard, tu comprendras... Hippolyte Girardot joue donc le rôle de Jéröme Clément et Dominique Blanc celui de sa soeur, l'écrivain Catherine Clément.

    Plaies et re-play

    Amos Gitaï précise ses intentions : "Le roman de Jérôme Clément permet d'explorer les relations des Français à leur passé, particulièrement parce que sa famille paternelle était catholique française et que celle de sa mère était juive d'origine russe. Un bref flash-back sur le destin des grands-parents déportés hante le roman qui se passe pendant le procès Barbie dans les années 80. Il me semblait important de laisser ouvert le sujet de l'holocauste. Le film se termine par une scène concernant la commission destinée à dédommager financièrement les familles juives spoliées par le régime de Vichy. Une blessure qui ne guérira pas (...) Je vois ce film comme une sorte de psychanalyse collective. Le cinéma -celui que je pratique- est un moyen de toucher des nerfs encore à vif. Ce qui suppose de le faire de manière "sensible". Des films comme Plus tard ouvrent, à mon sens, un véritable dialogue entre passé et futur. La grande question actuelle est celle de la transmission. Je rejoins, à cet égard, les propos d'Aharon Appelfeld. Ce grand écrivain israélien estime que, avec la disparition des derniers témoins directs de la Shoah, cette transmission ne peut se faire désormais qu'à travers l'art, l'écrit, le cinéma, la peinture..."

    La France aime Amos

    C'est la première fois que le réalisateur israélien Amos Gitaï tourne un long métrage de fiction 100% français, en langue française et avec un casting français. Très apprécié dans l'hexagone, il a vécu à Paris pendant une dizaine d'années, à partir de 1983. Il a déjà fait appel à certaines de nos stars, comme Anne Parillaud dans Promised Land ou Juliette Binoche dans Désengagement, et plusieurs de ses films ont été coproduits par la France.

    Passé intérieur

    Le cinéaste revient sur les rapports qu'entretiennent les Français avec le régime de Vichy, une question qui est au coeur de Plus tard tu comprendras : "A 17 ans, je suis venu passer quelque temps à Paris. Je me souviens d'un dîner avec un historien français qui s'était lancé dans la défense du Maréchal Pétain, expliquant qu'il avait agi en vrai patriote car il était absolument impossible de s'opposer directement aux Allemands sans risquer la destruction du pays entier. Selon lui, la décision de collaborer de Pétain avait été un choix intelligent et efficace. J'ai été évidemment choqué, mais son point de vue m'a ouvert les yeux. Le destin des Juifs n'avait aucune place dans son raisonnement. Il considérait la situation du point de vue de la France et des Français, faisant complètement abstraction des Juifs français. Au cours des années, le gouvernement français et les Français ont changé d'attitude concernant le passé et les crimes du régime de Vichy. Ces questions restent problématiques et le pays est toujours hanté par ses fantômes."

    Moreau, ré-engagée

    Jeanne Moreau tenait déjà un petit rôle dans le précédent film d'Amos Gitaï Désengagement.

    Le temps de l'émotion

    Le réalisateur justifie le parti pris de sobriété de la mise en scène : "La première fois que j'ai réuni Jeanne Moreau, Dominique Blanc, Emmanuelle Devos et Hippolyte Girardot, je leur ai expliqué que Plus tard... devait reposer sur le non-dit. Voilà qui paraît assez clair comme ça, mais comment en faire un film ? Le cinéma participe justement du principe inverse : montrer, dire, voir. Une émotion me touche quand elle est intérieure, contenue, maîtrisée. Je déteste tout ce qui ressemble à de l'hystérie. Ça ne m'intéresse pas et ça ne me parle pas. Aussi ai-je souhaité pour Plus tard... une approche tout en retenue. Et à mon sens, pour susciter ce type d'émotions, il faut jouer sur le temps, s'inscrire dans la durée : c'est exactement ce que permet le plan-séquence."

    Home

    Fils d'architecte, Amos Gitaï parle de l'importance des lieux de tournage : "J'utilise l'architecture comme une sorte de voile qui séparerait les divers fragments de la mémoire. J'aime que, d'une certaine manière, les acteurs se fondent dans l'espace, qu'ils jouent en ayant une conscience intime des limites, des frontières de leur environnement. Des semaines avant le début du film, nous avons ainsi pris possession de l'appartement de Rivka dans lequel nous allions tourner."

    Du prétoire au plateau

    Signalons l'apparition dans le rôle du pharmacien, de Serge Moati (producteur du film) mais aussi celle de Patrick Klugman, qui fait ses premiers pas de comédien. Connu comme avocat, ex-président de l'Union des Etudiants Juifs de France et élu socialiste, celui-ci joue le rôle du rabbin.

    Du petit au grand écran

    Initialement, Plus tard tu comprendras était uniquement destiné au petit écran.

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