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Shephard69
329 abonnés
2 259 critiques
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4,5
Publiée le 27 janvier 2013
Un remake jouissif, des personnages bien barrés, un humour très réussi, des scènes d'action menées tambour battant, quelques références cinéphiliques bienvenues. Malgré un final un peu bâclé, un grisant divertissement ou quand le meilleur du cinéma asiatique rencontre l'un des géants du western hollywoodien.
Une réalisation de Kim Jee-Woon ne passe jamais inaperçue ! Malheureusement pour ce film, on le remarque surtout pour tout le bruit et les crises épileptiques que suscite son passage. Visuellement hideux la plupart du temps, Kim Jee-Woon a trempé son film dans un pot de peinture fluo, il bouge ses caméras tout le temps, et il hurle pour un rien avec des bruitages et des musiques pompeuses et pompières. Au final, qu'est-ce que le film a à nous proposer ? Bah pas grand-chose quand on fait le bilan. L'histoire est basique et rien ne parvient à lui donner du relief. C'est simple, au-delà de toutes les analyses que l'on pourrait en faire on retient ce constat clair et net : c'est qu'on s'ennuie horriblement. En somme, une belle déception pour cette super-production coréenne. A éviter.
En 2013, Arnold Schwarzenegger a choisi un film de Kim Jee-Woon pour revenir sur les devants de la scène cinématographique, Le Dernier Rempart. Jee-Woon avait déjà une jolie carrière en Corée du Sud.
En effet, ce dernier avait réalisé en 2008 le western Le Bon, la Brute et le Cinglé, très inspiré du film de Sergio Leone comme on peut s’en douter. Interprété par 3 des plus grands acteurs coréens du moment, les excellents Song Kang-Ho, Lee Byung-Hun & Jung Woo-Sung, le film est une comédie délirante par moments ultra-violente et constamment cartoonesque. Si les tentatives d’humour sont quasiment toutes couronnées de succès, sans doute grâce à l’hilarant Song Kang-Ho, les scènes d’action sont tout autant réussies, grâce au talent de Kim Jee-Woon pour les fusillades dantesques et pour la mise en place de ces séquences-là, très élaborées. On a rarement vu des scènes aussi dynamiques que la fuite dans le désert où toutes les factions s’affrontent une dernière fois dans une course-poursuite haletante au son de Don’t Let me be Misanderstood de Santa Esmeralda. On en pardonne même le petit temps mort au milieu du film et la fin un peu petits bras et gentillette d’un film qui refusait totalement le consensuel. C’est un peu dommage.
Quand tant de talents derrière et devant la caméra se retrouvent pour une comédie aussi déjantée que remuante, ce n’est pas surprenant de voir que Le Bon, la Brute et le Cinglé est un bon film. Un très bon, même.
Pénible, pathétique, stupide, long !!! On s’inspire du génialissime « le bon la brute et le truand » pour faire un navet pitoyable. Je n’ai pas conter combien de fois j’ai failli m’endormir en regardant ce film, les scènes d’actions sont ridicules comme les acteurs (en particulier Song Kang-Ho). Le dénouement du film n’a fait qu’enfoncer ce film qui enchaine mauvais gags et mauvais jeux d’acteurs. Seule note positive les décors.
Le film se résume à une course poursuite à la carte au trésor totalement loufoque, trop longue et pesante. Plusieurs clins d'oeils au mythique le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone mais rien n'y fait on en est bien loin.
C'est un divertissement de haute volée qui nous est ici généreusement délivré. Le Bon, La Brute et le Cinglé n'est pas vraiment le remake du chef d'oeuvre de Sergio Leone, il ressemble davantage à sa parodie. Kim Jee-Woon dynamite les codes du genre ( le western spaghetti ) pour nous offrir un pur moment de cinéma, souvent très drôle et remarquable de maîtrise ( la mise en scène virtuose marquera le spectateur par ses vertus hallucinogènes ). C'est un film essentiellement ludique, un festival de couleurs et d'images étourdissantes qui porte la marque du cinéma coréen ( cinéma que j'affectionne tout particulièrement ). Kim Jee-Woon peut se vanter d'avoir le sens du rythme et de la dérision, qualités qu'il partage avec son acteur principal Song Kang-Ho ( que l'on avait vu dans The Host et Memories of Murder de Bong Joon-Ho ). Seule ombre au tableau : le dénouement s'avère plutôt décevant et aurait pu être plus drôle ( à mon avis, la mort des trois aventuriers aurait été hilarante ). Un très bon film, sans temps morts et délirant. Courez-y !
"Le bon, la brute, le cinglé" est une de ces bombes asiatiques qui nous parviennent. Western décapant, totalement barré, on prend un plaisir coupable à le regarder. C'est fun, cool, déjanté, ultra divertissant, joyeux foutoir contrôlé, maîtrisé de bout en bout. Seul quelques petites longueurs par ci par la aurait pu être aisément évitées, mais ça ne reste que très succin et ça ne gâche en rien la qualité du long métrage. Drôle, aux actions prenantes et bien dosées, on évite de peu l'overdose. Le long metrage n'a de rapport avec le chef d'oeuvre de Leone que quelques petits clin d'oeil par ci par la, nottement le mec qui veut ramasser son chapeau sans y arriver, et les trois personnages et leurs relations à tiroirs super prenantes. La scène du train qui met tout de suite dans l'ambiance, on ne regrettera qu'une chose l'absence d'enjeu dramatique et de suspense, à part à la fin où le réalisateur essaye de incorporer avec plus ou moins de réussite. À souligner aussi une belle photographie. Et on se souviendra du personnage du cinglé avec son scaphandre sur la tête
Le cinéma coréen revisite tous les genres avec brio. Pourquoi pas le western spaghetti ? Ce film est un joyeux bordel réalisé avec une maîtrise hors du commun et des prises de vue complètement improbables. Un pur délire visuel avec notamment une scène de poursuite hallucinante d'une bonne demi-heure. Après le magnifique Bittersweet Life, Kim Jee-Woon nous en met une nouvelle fois plein les yeux. Il ne se contente pas de rendre hommage au western : il le transcende !
Plus que son éclectisme, c'est l'amour que porte son réalisateur au cinéma que vient marquer d'une croix blanche Le Bon, la brute et le cinglé. Kim Jee-Won, esthète virtuose, ne cesse de chanter à travers chaque long-métrage son affection pour le cinéma de genre en en magnifiant les codes. Ici toutefois, et contrairement à ses précédentes réalisations qui maintenaient des priorités plus personnelles, la fête est totale, presque autant que chez un Tarantino dont le cinéma semble parfois entièrement dédié à l'hommage - on note d'ailleurs le clin d’œil respectueux et complice lancé par Jee-Won à QT dans la réutilisation d'une des tracks cultes de la BO de Kill Bill, le "Don't let me be misunderstood" de Santa Esmeralda. Forcément, cette entreprise festive, célébration du septième art dans sa dimension populaire, le plaisir immédiat qu'il procure et ses vertus presque thérapeutiques, ne pouvait se dérouler qu'à travers son genre le plus culte, le western spaghetti. Et par voie de conséquence, on ne pouvait imaginer d'inspiration autre que Sergio Leone et son mythique Le bon, la brute et le truand. Pourtant, ce pastiche coréen réussit assez à se détacher de cette figure tutélaire, notamment en convoquant des inspirations plus larges, Peckinpah par exemple, mais surtout en poussant l'hommage jusqu'au feu d'artifice. Une façon très fédératrice de s'approprier la culture internationale à une échelle locale, dans un décalage savoureux dont Jee-Won s'amuse lui-même. C'est ce qui me plaît dans ce film feu-follet qui jouit énormément du talent créatif de son maître d'oeuvre, sa propension à faire du cinéma quelque chose de si rassembleur. En dehors de ça, il y a pas mal à redire, dans la gestion du rythme comme de certains dérapages burlesques pas vraiment à mon goût. Entre la scène du train, filmée du feu de Dieu, et un déballage final qui ne déçoit pas, l'édifice paraît même bancal. Mais qu'importe, il est quelque part de ces films qui se dédouanent d'eux-mêmes, sans cesse au bord du faux-pas, mais si vite remis sur pied par leur fougue et leur légèreté que jamais ils ne trébuchent pour de bon. J'espérais qu'en venant appuyer le mémorable 2 Soeurs, Le Bon, la brute et le cinglé allait faire basculer Kim Jee-Won dans la catégorie des auteurs que j'apprécie particulièrement. Ce n'est pas le cas, mais à l'instar de The Quiet Family ou Foul King, il demeure un film agréable, plein d'entrain et d'une modestie salvatrice.
Beaucoup de bruit pour rien. Je n'y ai pas trouvé le début du commencement d'un chef-d'oeuvre. L'histoire et surtout les personnages sont creux. Action, violence, ouais... et alors ? Ca suffit pour faire un bon film ?...
Un Western completement délirant et particulierement bien réalisé, porté par une musique excellente et des personnages déjantés. L'un des indispensables du cinéma Coréen !
Ce film est une véritable tuerie. Une claque visuelle. Quel choque !!! Je ne m'en suis pas encore remis. Certainement l'un des meilleurs western de l'histoire du cinéma. Des courses poursuites et des fusillades époustouflantes, une musique superbe, un trio d'acteur génialissime ( Lee Byung Hun en tête ) et une réalisation absolument parfaite de Kim Jee-woon. La course poursuite finale est tout simplement un pur moment d'anthologie. Ce film rentre dans le cercle fermé de mes films préférés. Vraiment regardez le, vous ne serez pas déçu. Accrochez vous à votre siége et admirez ce chef d'oeuvre incontestable.
Il y a du Leone et du Tarantino un peu partout dans cet hommage appuyé au western-spaghetti, mâtiné de l'influence du cinéma d'action asiatique et des jeux vidéo, avec une réalisation virevoltante et pleine de bruit. Le film vaut le coup pour sa tentative permanente de recycler (avec tendresse ou ironie) les images iconiques du cinéma mondial, dans un grand fourre-tout d'action parfois difficile à capter mais dans l'ensemble diablement efficace. S'il ne convaincra pas sur le plan scénaristique (un simple décalque des classiques du genre, sans se compliquer la vie), il faut bien reconnaître la maestria formelle qui fait de ce film un spectacle réjouissant pour la prunelle, avec des acteurs pleins de charisme et un rythme très bien tenu.
"Le Bon, la Brute et le Cinglé", comédie d'action western sud-coréenne réalisée par Kim Jee-woon, sortie en 2008. C'est le film le plus cher du cinéma coréen qui a eu un grand succès lors de sa sortie en Corée. Un remake et une parodie du film de Sergio Leone et des westerns spaghetti délocalisé dans la Manchourie des années 30. Beaucoup de références et d'allusion à l'univers de Sergio Leone avec de nombreuses scènes clin-œil et une musique qui n'est pas sans rappeler celle d'Ennio Morricone. Un film bien réalisé, drôle, décalé, de l'action, de l'aventure, haut en couleur avec une belle photo, généreux en décors, durée et pétarades. Un western spaghetti en version western jjapaguri. Sortez vos paquets de nouilles instantanées pour ce bon divertissement !
Hé bien, après avoir découvert Fighter In The Wind, le cinéma coréen me surprend encore, et encore une fois dans le bon sens du terme.
Imaginez la rencontre entre la Corée, Sergio Leone, et Quentin Tarantino.Hé bien, c'est ça, Le Bon, la Brute, le Cinglé. Quand Kim Jee-Woon revisite Le Bon, la Brute et le Truand, ça donne un film dont le ton est donné dès l'attaque du train au début du film. Drôle, violent, et irrévérencieux.
A ce titre, les 40 dernières minutes cristallisent à elles seules toutes les caractéristiques du film.
Le trio principal est excellent, bien que l'on puisse peut-être trouver que Jung Woo-Sung et Byang-Hun Lee sont trop sobres par rapport à Song Kang-Ho.Mais quand on y repense, ça aide à créer et apprécier le décalage, qui est l'une des forces du film, et permet de créer des séquences d'humour bienvenues.
Evidemment, avoir vu Le Bon, la Brute et le Truand est est un bon bonus, tant le film en est directement inspiré et clin d'oeil (à commencer par le titre, donc). Collaboration forcée, road movie décalé, duel final...
Sergio Leone n'aurait pas renié cet "eastern" (western oriental, par opposition au western classique :p), pas plus que Quentin Tarantino, dont on retrouve l'influence sur les séquences d'action violentes et décalées, les personnages, et la bande son (entre Ennio Morricone et Tarantino, selon la situation).
De l'action, de l'humour, du suspense (la révélation à la fin prend pas mal par surprise), et des références bien portées et assumées. Que demande-t-on de plus à un western, d'où qu'il vienne?