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Christoblog
848 abonnés
1 695 critiques
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3,0
Publiée le 2 novembre 2010
On ne pourrait voir dans Le bon, la brute et le cinglé qu'un remake du dernier volet de la trilogie eastwoodienne de Sergio Leone : Le bon, la brute, le truand. En fait le film n'a pas grand chose à voir avec l'original. Il est beaucoup plus vif, déjanté, explosif. Pour ceux qui ne le savent pas (et j'en étais il y a peu) la tradition du western coréen est très ancienne (au moins autant que celle du western italien, semble-t'il). Ce qui explique peut-être la grande maestria technique dont fait preuve Kim Jee-Won, décidément très à l'aise dans le film de genre puisque ces premiers films étaient un film fantastique (Deux Soeurs) et un thriller (A bittersweet life). Le bon, la brute et le cinglé est délibérément cartoonesque et ne prétend ni à l'analyse psychologique, ni à la profondeur scénaristique. Si on le prend pour ce qu'il est, il atteint son but de divertissement pur centré sur l'action, souvent spectaculaire et violente, agrémentée d'une touche de burlesque bien amenée par le cinglé qui apporte son lot de situations cocasses (il conduit un side-car coiffé d'un casque d'aviateur, il glisse dans les escaliers au plus mauvais moment, il sodomise ses ennemis avec des bâtons sans le vouloir, il participe à un gunfight avec un casque de scaphandrier, etc...). Le bon est lisse comme un bon, il a une Winchester et un stetson, et apporte donc la touche western classique qui convient. La brute a un look de rock star avec mèche de cheveux dissymétrique qui rappelle un peu Prince, ou les personnages de certains mangas. Le tout ne s'embarrasse pas de vraisemblance : l'action se déroule en théorie pendant les années 30, dans de superbes paysages mandchous, mais je suppose qu'un oeil exercé y découvrira de nombreux anachronismes. La fusion occident orient a rarement été aussi forte dans l'interpénétration des styles, .... la suite sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Sorte d'hommage au western spaghettis avec des situations et de nombreux clins d'oeil au genre (surtout aux films de Sergio Leone). Des scènes de fusillades et d'actions typiquement asiatiques (peu réaliste mais super rythmé et efficace). Scénario haletant mais qui s'essouffle légèrement dans les dernières minutes. Ce film est une curiosité à voir.
"Le bon, la brute, le cinglé" ; aaah, quel titre! Déjà, les bases sont posées. Nous sommes dans le pastiche, la parodie, l'arme de destruction massive, l'objet du plaisir à la Tarantino sauf que, au lieu de Tarantino, c'est Kim Jee-Woon qui s'y colle. Son sens de la mise en scène est impressionnant : des kilomètres de travellings en tous genres, des plans-séquences qui installent le lieu comme une fresque où l'action y est riche et détaillée, décors kitsch, dialogues bâtards, acteurs dopés, argent, alcool, mais pas de sexe (c'est coréen et en plus c'est Noël!) ; c'est le sourire aux lèvres que l'on en ressort, avec l'impression d'avoir vu un film qui, dans très peu de temps, sera certainement culte. Si le précédent film de Kim Jee-Woon, "A bittersweet life", n'était pas vraiment merveilleux car il ne brillait pas d'une réelle patte de metteur en scène, ce Bon, cette Brute et ce Cinglé, quant à lui, fait preuve d'une singularité qui dépasse tout. Surchargé d'effets outranciers, d'une intrigue volontairement anorexique (au bout de la carte, un trésor), d'une débandade de personnages loufoques et hystériques, le film fonce à 200 à l'heure et ne s'arrête plus. Quitte à lasser le spectateur par tant de fusillades savamment rythmées et chorégraphiées. Car trop, c'est trop ; ainsi la scène finale, censée avoir un impact énorme, éteint sa puissance face à la répétition des séquences qui s'impose : poursuite en folie dans un désert où toute l'Asie va s'entretuer, on sent dans l'excès la référence à Uma Thurman démembrant les Crazy 88's dans "Kill Bill" (dont le film reprend même un morceau musical!), et au sur-rythme d'un Tex Avery sous amphèts' (si, c'est possible!). Certes il ne faut pas avoir le ventre plein en rentrant dans la salle, laisser son sérieux aux vestiaires, et s'abandonner comme un enfant devant son premier film pour apprécier cette débauche de cinéma revigorante et jouissive. Et oublier que faire un film, ce n'est pas forcément raconter une histoire
Plus gros budget du cinéma Coréen, Le bon la brute et le cinglé est ce qu'on pourrait appeler un petit plaisir cinématographique fait par un réalisateur qui rend un bel hommage au chef d'oeuvre de Leone tout en s'appropriant ses codes pour mieux personnaliser un univers bien barré.C'est donc une vraie résurrection pour le western spaghetti assaisonné d'un touche de gun-fight endiablé comme au plus beau jours du cinéma d'H.K. du débuts des 90's à qui on pourrait seulement reprocher une certaines surenchère certes fun mais boursouflé et un "bon" sans charisme par rapport à Song Kang-Ho alias le cinglé.
Même s’il est loin d’égaler en profondeur l’œuvre de Leone auquel le titre fait référence, du strict point de vue du divertissement ce film est du grand art. Il rappelle par exemple le « Dr Wong et les pirates » de Tsui Hark par la virtuosité de ses scènes d’actions (quasiment plus d’une heure sur les deux que compte le métrage) et le côté décontracté de son scénario. Trois moments forts sortent du lot, l’attaque du train, le gunfight du marché fantôme et la poursuite finale avec pas moins de 4 groupes de protagonistes différents. Un divertissement qui fait passer n’importe quel blockbuster américain pour du Tarkovski.
Si on retrouve beaucoup de clins d'oeil et de similitudes avec le bon la brute et le truand, le film se veut être totalement différent. Ici, on s'approche plus d'une comédie que du western. Les acteurs ont un sacré charisme et c'est ce qui sauve le film, car au delà des petites scènes d'humour, je me suis ennuyé... L'histoire est plutôt intéressante, mais longue. J'ai longtemps hésité avec la note de ce film. Tiraillé entre le remake travaillé, sympathique et la longueur du film, je me suis arrêté à ce 3/5. C'est pas mal, pas exceptionnel mais intéressant.
Kim-Jee Woon m'avait agréablement surpris avec A bittersweet life et j'attendais beaucoup du Bon, la Brute et le Cinglé. Il faut dire que le résultat possède de nombreux atouts. Les séquences d'action sont bien dosées et savent impressionner, les décors sont réussis et les acteurs, pour la plupart, sont géniaux (La Brute est le personnage le plus réussi, en revanche le Bon manque de charisme, sans parler de la version française qui n'arrange rien). Cependant, le scénario reste très moyen et souffre de quelques incohérences et les musiques sont parfois étranges. Mais il reste toujours une mise en scène bien pensée, avec de nombreux plans très réussis (plans séquences notamment). Le tout est rythmé et souvent drôle.
excellent westen spaghetti à la sauce soja. Tout y est: action, humour, beaux décors, superbes costumes,paysages grandioses etc....c'est rythmé (un peu trop d'ailleurs) mais l'ensemble donne un excellent résultat. Si on rajoute un BO jubilatoire, des reférences à certains réalisateurs (tarantino par ex) on ne peut qu'adorer. Le seul reproche que j'émettrai c'est la durée de ce film, une petite demi heure de trop. Néanmoins, amateurs de genre, courez voir ce petit bijou !!!
Attention, quand le western spaghetti débarque en orient, ca donne un film complètement barré! C'est la une expérience on ne peut plus réjouissante, bourrée de bonne humeur et d'action. Kim Jee-Woon a réussit son pari, a bien mélangé les genres et nous a sortit un cocktail carrément explosif!
Un hommage honorable à l'un des plus grands films de tous les temps. Superbe réalisation, interprétation magistrale (les 3 acteurs principaux dégagent un tel charisme) et ambiance western plutôt réussie. L'introduction est superbe et nous permet directement de rentrer dans le vif du sujet. Dommage qu'un contexte historique un peu tâche fasse son apparition au bout d'un moment. En terme de spectacle et de surenchère, c'est largement le film le plus abouti de Kim Jee-Woon qui s'impose de plus en plus comme un très grand réalisateur.
Ça coure, ça tire, ça explose... bref ça en met plein la vue dans un décor assez méconnu. Le rythme est soutenu (on ne voit pas passer la première heure), les acteurs sont bons dans leur rôle respectif. Reste que Kim Jee-Woon en fait des tonnes et ça finit clairement par lasser.
Trop hystérique, bordélique et presque jamais drôle, je ne comprend pas pourquoi ce film est autant adulé par la critique... Bon point pour les décors et les costumes.
On ne pouvait pas savoir à quoi m'attendre de cette version asiatique du genre par définition purement américain qu'est le western. Le résultant est loin d’être décevant Un univers décalé filmé avec une photographie splendide et une mise en scène magique, en particulier dans les scènes de gunfights qui sont parmi les plus belles réalisées depuis bien longtemps, font de cet hommage à l'œuvre de Sergio Léone une référence sans précédent. Son humour loufoque a malheureusement trop souvent tendance à plonger dans le loufoque lourdingue alors que le scénario est, paradoxalement, très classique.