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Votre avis sur Le Bon, la brute et le cinglé ?
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Si vous vous attendez à un pastiche ou un hommage au chef d'oeuvre de Sergio Leone, vous risquez d'être quelque peu déçu car le film s'éloigne en grande partie de l'oeuvre. Il y a quelques scènes qui en font référence mais dans le style c'est très différent. Tout va plus vite, c'est plus violent, plus cru moins détaillé. Kim Jee-woon perd énormément de ses actions en secouant trop sa caméra et en saccadant trop les images. Le récit et les dialogues ne sont pas toujours creusés malheureusement, mais le film souffre assurrément de la comparaison avec celui auquel il fait référence. Toujours est-il que le cinéma coréen avait habitué à mieux, Kim Jee-woon aussi. On ne retrouve pas la finesse et la virtuosité présente dans A Bittersweet Life, ici Le Bon La Brute et Le Cinglé relève plus de la comédie gore. Même le triel finale (en référence au film de Leone) déçoit un peu. Malgré tout, il ne faut pas craché sur ce pur divertissement bourré de personnage haut en couleur à commencé par le trio de tête: l'excellent Song Kang-Ho qui peut décidément tout jouer, le toujours très classe Lee Byung-Hun qui retrouve le réalisateur de A Bittersweet Life et la nouveauté (pour moi en tout cas) Seug-Su Ryu qui joue bien de la gâchette. Une belle curiosité qui ne tient pas malheureusement toutes ses promesses.
Grâce à un système visant à protéger l'exception culturelle nationale, le cinéma sud-coréen est un des plus dynamique au monde, et les films autochtones dépassent 50 % des entrées. Si on connaît particulièrement le cinéma intellectuel de Kim Ki-duk, de Im Kwon-taek, de Hur Jin-ho ou de Lee Chang-dong, il existe aussi toute une génération de cinéastes qui ont investi leur créativité parfois gore dans le film de genre, comme Park Chang-wook ("Old Boy") ou Bong Joon-ho ("The Host").
S'ils avaient revisité le polar, le thriller ou le film fantastique, aucun n'avait osé le western. Kim Jee-Woon l'a maintenant fait, avec cet hommage au western spaghetti transposé dans le désert de Mandchourie. On retrouve la plupart des ingrédients du western : l'attaque du train, les duels, les longues cavalcades où les Japonais prennent ici la place des Indiens pour se faire descendre comme au tir aux pigeons, le chasseur de primes et les villes fantômes. Mais on retrouve surtout les références au cinéma de Sergio Leone : la musique ennio morriconesque, les gros plans sur les yeux ou les mains au-dessus des pistolets pour étirer le temps avant l'explosion de violence, les méchants aux trognes patibulaires, jusqu'à l'homme qui siffle dans le désert.
Ces scènes sont clairement les plus réussies, car elles citent l'original tout en l'adaptant à un contexte géographique et historique totalement différent ; Kim Jee-woon y déploie toute sa virtuosité, et la scène de l'attaque du train est un modèle de rythme et de fluidité du mouvement de la caméra.
Malheureusement, il en est du scénario comme du titre : s'il n'y avait que le Bon, la Brute et le Cinglé, passe encore. Mais il y a aussi le copain du Cinglé qui essaie de jouer perso, le commanditaire de la Brute qui tente de le doubler, les bandits du village fantôme qui s'en mêle, sans parler de l'armée japonaise d'occupation et de collabos tenanciers de fumeries d'opium. Résultat, tout le monde tire sur tout le monde, et comme ces gens là ont l'air bien résistant, ça n'en finit pas et on n'y comprend goutte.
De plus, le tout est baigné d'un humour qui a dû faire un tabac en Corée (7 millions d'entrées) mais dont on peut douter du raffinement, et dont le summum est le planter de poignard dans le fondement par des enfants. Une fois passé l'effet de surprise dû à cette étrange délocalisation du western, la dispersion de l'intrigue, la caméra tressautante dès qu'il y a une bagarre (et Dieu sait qu'il y en a !) et le surjeu de la Brute et du Cinglé finissent par lasser.
Malgré l'indéniable talent de Kim Jee-woon dans certaines scènes du désert, "Le Bon, la brute et le cinglé" s'avère finalement moins corrosif que le dernier exemple de transfert du seul genre purement américain du cinéma sur un autre continent, "Touche pas la femme blanche" où Marco Ferreri reconstituait la bataille de Little Big Horn dans le trou des Halles.
http://www.critiquesclunysiennes.com
S'ils avaient revisité le polar, le thriller ou le film fantastique, aucun n'avait osé le western. Kim Jee-Woon l'a maintenant fait, avec cet hommage au western spaghetti transposé dans le désert de Mandchourie. On retrouve la plupart des ingrédients du western : l'attaque du train, les duels, les longues cavalcades où les Japonais prennent ici la place des Indiens pour se faire descendre comme au tir aux pigeons, le chasseur de primes et les villes fantômes. Mais on retrouve surtout les références au cinéma de Sergio Leone : la musique ennio morriconesque, les gros plans sur les yeux ou les mains au-dessus des pistolets pour étirer le temps avant l'explosion de violence, les méchants aux trognes patibulaires, jusqu'à l'homme qui siffle dans le désert.
Ces scènes sont clairement les plus réussies, car elles citent l'original tout en l'adaptant à un contexte géographique et historique totalement différent ; Kim Jee-woon y déploie toute sa virtuosité, et la scène de l'attaque du train est un modèle de rythme et de fluidité du mouvement de la caméra.
Malheureusement, il en est du scénario comme du titre : s'il n'y avait que le Bon, la Brute et le Cinglé, passe encore. Mais il y a aussi le copain du Cinglé qui essaie de jouer perso, le commanditaire de la Brute qui tente de le doubler, les bandits du village fantôme qui s'en mêle, sans parler de l'armée japonaise d'occupation et de collabos tenanciers de fumeries d'opium. Résultat, tout le monde tire sur tout le monde, et comme ces gens là ont l'air bien résistant, ça n'en finit pas et on n'y comprend goutte.
De plus, le tout est baigné d'un humour qui a dû faire un tabac en Corée (7 millions d'entrées) mais dont on peut douter du raffinement, et dont le summum est le planter de poignard dans le fondement par des enfants. Une fois passé l'effet de surprise dû à cette étrange délocalisation du western, la dispersion de l'intrigue, la caméra tressautante dès qu'il y a une bagarre (et Dieu sait qu'il y en a !) et le surjeu de la Brute et du Cinglé finissent par lasser.
Malgré l'indéniable talent de Kim Jee-woon dans certaines scènes du désert, "Le Bon, la brute et le cinglé" s'avère finalement moins corrosif que le dernier exemple de transfert du seul genre purement américain du cinéma sur un autre continent, "Touche pas la femme blanche" où Marco Ferreri reconstituait la bataille de Little Big Horn dans le trou des Halles.
http://www.critiquesclunysiennes.com
Un magnifique Western Spaghetti, rempli d'humour, d'action et tout cela, sans répis. Terriblement bien réalisé, le réalisateur de Bittersweet Life et de 2 Soeurs nous prouve à quel point il est doué. Les trois acteurs principaux sont tous charismatiques, mention spéciale au cinglé et à la brute. Malgré une faible trame scénaristique, on ne s'ennuie en aucun cas tant l'histoire n'est pas l'atout du métrage. La musique est entrainante et colle parfaitement avec l'ambiance du film. Le cinéma Coréen ne cesse de grandir et c'est tant mieu pour nous tant il est passionnant à découvrir !!!
Kim Jeen Woon revisite le classique Le bon la brute et le truand, un film vraiment sympa qui doit pour beaucoup au trio d'acteurs principaux et à une réalisation soignée notamment la bande son. Un film hommage réussi.
Kim Jee Woon est un réalisateur pour le moins éclectique, après un drame psychologiquo-fantastique et un polar esthétiquo-violent il nous revient avec un western à la sauce asiatique. Quel défi pour lui de prendre le risque d'être comparé à un des westerns les plus respectés mais il s'en sort très bien en proposant un autre registre. En effet, Kim Jee Woon nous propose un western vif et rythmé, explosif et passionné, un western à la réalisation très soignée proposant parfois des séquences de course poursuite ahurissantes ou même un fabuleux duel à trois. Au délà de la divertissante bataille que se livrent tous les personnages pour la carte on peut voir dans l'apparence et la personnalité des personnages que le réalisateur a décidé de traiter son histoire sur le thème de la dérision. Le "gentil" habillé de couleurs claires et portant longue écharpe est capable de sortir des phrases comme " Je ne négocie pas avec les voyous". La "brute" vétu de noir est cruel, parfois même jusqu'au ridicule (scène du milles pates).Et le cinglé est une sorte de personnage maladroit et donc très drôle portant un bonnet ridicule. Mais le réalisateur jouant avec les codes, on aperçoit des failles chez les personnages et ils ne paraissent pas toujours aussi simple qu'ils en ont l'air, le cinglé ne l'est pas autant que je pensais et la brute peut paraître elle aussi un peu folle. La rencontre du western et du cinéma asiatique accouche d'un très bon film, la fusion est manifeste quand on entend la musique, subtil mélange entre le western classique et l'influence orientale. Loin de rechercher la complexité d'un "2 soeurs" ou la noirceur d'"A bittersweet life" Kim Jee Woon nous donne à voir un divertissement jouissif porté par des très grands acteurs issu de ce que la corée du sud fait de mieux.
un faux air de Sergio Leone, un faux air de Tarantino, un faux air d'Indiana Jones, et même un faux air de la musique de Fort Boyard... Bref beaucoup de faux air, en fait, trop à vrai dire. Alors c'est quand même parfois drôle avouons le... C'est aussi tout le temps super bien réalisé ( trop encore une fois, la sur-enchère tue le crédit ). Mais le tout est au service d'un piètre scénario qui pêne lui aussi à intéresser. En gros ça fait peut-être triper les jeunes de 16 ans, mais pour les vieux briscard, ça fait un peu soufflé au fromage raté. Reste une chose, une bande annonce qui décoiffe et qui finalement se sufffit à elle-même. Inutile d'aller au delà, le reste n'est que fussilade sans intérêt.
🎬 RENGER 📼
Hommage invraisemblable et dantesque au cultissime Le Bon, la brute et le truand (1968) de Sergio Leone, revisité par le cinéaste Coréen Kim Jee-Woon, à qui l’on doit les splendides : 2 Soeurs (2004) & A Bittersweet Life (2006). Ici, vues c’est un mélange des genres, entre le western US et spaghetti, ajoutez y une touche à la Tarantino, blindez le tout d’amphétamines et vous obtiendrez une œuvre totalement déjantée, fonçant à 200 à l’heure sans jamais s’arrêter, une accumulation de fusillades, d’explosions, de courses poursuites, de bagarres et de gunfights tous aussi stupéfiants que marquants. Le film s’ouvrant sur une attaque dans un train, on se retrouve d’emblée au cœur de l’histoire, pas le temps de souffler, les travellings s’enchaînent, la mise en scène si particulière nous offre des prises de vues incroyables, un feu d’artifices de balles qui dure pas moins de deux (longues) heures, car si le film divertit à vous en brûler la rétine, le scénario trop conventionnel souffrira de pas mal de longueurs et baisses de rythmes. Mais le spectacle en vaut le détour, ne serait-ce que pour la sensationnelle course poursuite finale, où chevaux, jeep, motos et j’en passe, se livrent une bataille des plus stupéfiantes ! Premier western à être produit en Corée du Sud (qui est aussi, la plus grosse production cinématographique de tous les temps), ce qui est sur et certain, c’est que l’on en a pour notre argent !
gimliamideselfes
Très bon film, sans aucun temps mort, de l'humour, des scènes d'actions longues mais pas lourdes, quelques moments repris de la trilogie du dollars pour notre plus grand plaisir. Le trio fonctionne très bien, le seul petit défaut vient de "twist end" si on peut appeler ça comme ça qui est prévisible
Oscillant entre la parodie de western et un premier degré à la John Woo, ce film de genre pour cinéphiles est agréable et comporte des séquences d'action déjà d'anthologie.
En voilà un film plaisant. Pas un vrai chef d'oeuvre pour ma part, mais un bon western asiatique qui revisite les codes des vieux westerns, notamment Leone. La grande différence se situe au niveau de l'humour, Le bon, la brute et le cinglé étant totalement délirant et absurde, très dynamique. C'est bien simple : ça ne s'arrête jamais. D'excellentes scènes m'ont fait rire, comme la fusillade au marché fantôme avec le scaphandre. Evidemment le film fait immédiatemment référence à Le Bon, la brute et le truand mais souffre beaucoup de la comparaison. Il est très difficile de rivaliser et il est clair que ce film de Kim Jee-woon lui est inférieur en tous points. Même au niveau de l'humour, je préfère largement les répliques magnifiques du film de Leone que les situations parfois lourdingues de celui-là. Au niveau des personnages et des acteurs, là encore y'a pas photo. Song Kang-Ho a beau être très drôle, il n'égale pas Eli Wallach. Lee Byung-Hun a beau être génialissime dans ce rôle, le simple fait de penser à Lee van Cleef permet de mettre ce film deux bons crans en-dessous. Quant à la comparaison Woo-Sung Jung / Clint Eastwood évidemment n'en parlons pas, j'ai trouvé l'acteur sud-corréen vraiment fade et pas très passionnant. Je ne vais pas faire toutes les comparaisons même s'il est clair qu'au niveau musique, Le Bon, la brute et le cinglé n'atteint pas de nombreux sommets, elle est même assez effacée. Même le duel final qu'on aurait pu imaginer excellent fait un léger flop tant il est court et peu prenant. Néanmoins ce film n'a jamais voulu ressembler à du Sergio Leone et ce sont les différences qui sont intéressantes. J'ai donc passé un très bon moment, assez drôle, même si je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il était presque anecdotique.
Un film complétement barré avec des acteurs vraiment très convainquant. Pas assez drôle pour moi, Le bon, la brute & le cinglé est définitivement un film à voir entre amis, pour passer une très bonne soirée
Un scénario un peu confus mais rythmé et très dynamique. Ce film en pleine ambiance western est doté d'une jolie bande-son, de scènes de combats fabuleuses et sans exagération. Une chasse au trésor mêlée à des vengeances personnelles. C'est bien écrit, bien réalisé, un peu long et on passe un excellent moment!!
Déjanté, hystérique et chatoyant définissent assez bien ce western asiatique échevelé qui confirme s'il en était besoin l'excellente santé du cinéma coréen. Trois aventuriers partent à la recherche d'un trésor à travers la steppe... le reste n'est pas très important. Sorte d'hommage ironique au classique de Sergio Leone, le film mélange humour et action avec une virtuosité remarquable. Emporté par le rythme virevoltant du film, on ressort étourdi, pas très sûr d'avoir tout bien compris mais totalement euphorique.
Quelques passages drôles, de bons acteurs mais l'histoire est un peu trop longue et manque de rebondissements.
Voilà un western d'une originalité fascinante !!!! Oubliez la version américaine intitulée "Le bon, la brute, le truand" et venez découvrir cette version asiatique qui n'a rien à voir avec le film américain concernant la réalisation, mais même au niveau scénaristique, à part bien sûr pour les 3 personnages principaux (quoique le truand a été remplacé par le cinglé mais bon...), l'histoire n'est pas vraiment la même, surtout vers la fin !! D'ailleurs, c'est justement grâce à ce détail assez important (entre-autre) que ce western coréen dépasse l'original, pour moi en tout cas ! En plus d'une excellente réalisation, le jeu des acteurs principaux est sublime (en particulier Jung Woo-Sung dans le rôle du bon & Byung-hun Lee dans le rôle de la brute!) et la musique est absolument géniale, j'adore !!!! Cependant, certaines scènes sont un peu trop longues et/ou sans grand intérêt, mais d'autres sont au contraire extrêmement captivantes et fond oublier les scènes inintéressantes... "Le Bon, la brute, le cinglé", réalisé par Kim Jee-Woon (A bittersweet life) est, dans son ensemble (en majorité grâce à la réalisation & aux acteurs), un western assez passionnant destiné à devenir un film culte ! A ne surtout pas manquer si on aime les films asiatiques & les westerns !! En réalité, je mets 3 étoiles pour le scénario, la réalisation et les acteurs mais j'en rajoute une pour sa BO (qui est pour moi une excellente musique pour un western asiatique!) et pour son originalité comparé à tous les westerns américains & autres....ce qui fait donc 4 étoiles. Je conseille à tout le monde d'aller le voir, en particulier à ceux qui aiment les films asiatiques !!
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