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    Barberousse
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    53 critiques spectateurs

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    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2024
    Un film grandiose où tout participe à créer une émotion. Est représenté un homme Barberousse pour qui ne compte que sa mission soulager, guérir des patients pauvres et désemparé. pour cela il est capable de voler des riches, des personnages dont il est le médecin attaché. Par la vertu de la réalisation, du jeu des acteurs toutes les scènes concourrent à mettre en valeur sa démarche. Le jeune médecin arrivant malgré lui dans ce dispensaire, encore déterminé par le statut social, les avantages matériels découlant de son diplôme. Progressivement est séduit par Barberousse. Film magnifique montrant également le degré de pauvreté dans lequel se débattait le Japon.
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2023
    Encore un excellent film d'Akira Kurosawa. Ce dernier nous livre une nouvelle leçon de cinéma. On s'émerveille de chaque plan, de chaque idée de mise en scène. Idem pour les acteurs qui dégagent une présence palpable.
    Le scénario est quant à lui plutôt simple dans son écriture mais recèle de passages intenses en émotions, d'une touche de poésie et de cette humanisme qui transpire toujours dans le cinéma de Kurosawa.
    Pas mon oeuvre préférée de Kurosawa mais une pépite tout de même.
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    24 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    Film le plus touchant d'Akira Kurosawa un très grand film . Même si à partir de l'entracte c'est beaucoup moins intéressant. Un Chef d'œuvre ! Une Belle histoire d'amitié et une leçon de vie. Dernière collaboration entre Kurosawa et Mifune .
    Alolfer
    Alolfer

    125 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Encore un très beau film de Akira Kurosawa ! Un film qui est surprenant par son histoire ! On va suivre un jeune homme qui va rentrer dans un hostice, dirige par Barberousse (avec des règles assez strictes) qui va donc essayer de gravir les échelons au fur et à mesure du film. En réalité le film + que ça. Déjà, nous avons deux histoires dans ce film : la première partie est consacré à ce jeune homme qui va donc essayer de s'imposer avec l aide de Barberousse, le "chef" de cette hostice ; ( Incroyable personnage d ailleurs : Charismatique de fou ! ) et l autre partie du film, va se consacré au premier patient du personnage principal. Dans ces deux histoires, le scénario est très bien écrit, les personnages ont un super développement ce qui fait une oeuvre bien construite et linéaire ! La réalisation de Kurosawa est toujours aussi "unique" avec ses scènes et ses plans magnifiques ! Un film à voir où durant 3 heures, on ne s ennuie pas ! Le film dure quasiment entièrement dans cette hostice ; à la fin du film, on se sent comme chez soi !
    Très bon et très beau film !
    Redzing
    Redzing

    1 107 abonnés 4 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2021
    Le pitch de "Barberousse" a tout d'une série historico-médicale des années 80. On s'intéresse à un jeune médecin ambitieux et orgueilleux dans le Japon du 19ème siècle. A son grand dam, il se retrouve muté dans un hôpital dédié à la populace, dirigé d'une main de fer par un médecin peu commode, surnommé Barberousse. Le sujet du film sera tant la confrontation idéologique entre les deux hommes, que la multitude de cas qu'ils traiteront ensemble. S'il on pouvait redouter un aspect mélodramatique sirupeux à la lecture de ce résumé, c'était oublier que c'est Kurosawa qui est à la manœuvre. Très loin d'un simple drame, "Barberousse" est d'abord une peinture sans concession des inégalités sociales criantes, dans un Japon pas si ancien. Les riches se soucient de mariage arrangé et d'obésité, les pauvres de pouvoir manger et de ne pas se tuer à la tâche. Un portrait glaçant, souvent prenant et difficile, grâce à des sous-intrigues puissantes et des personnages forts. La mise en scène y est pour beaucoup. Souvent filmé en intérieur, "Barberousse" est un vrai régal graphique, proposant des scènes intimistes aux postures et éclairages particulièrement travaillés, évoquant un théâtre d'ombres. Des séquences qui fonctionneraient sans dialogues. Un soin apporté compréhensible quand on sait que le film a mis 2 ans à être tourné ! Durée qui contribuera sans doute à la rupture entre Kurosawa et son acteur fétiche Toshiro Mifune, lesquels ne tourneront plus jamais ensembles. Dommage car Mifune est une fois de plus excellent. Bien que plus sobre qu'à l'accoutumée, sa voix profonde, sa retenue, et ses postures maîtrisées lui font camper un directeur très charismatique. En apparence méprisant et obtus, il est en réalité focalisé sur ses patients, et ne reculera devant rien pour eux... allant même jusqu'à se battre physiquement. Ses confrontations plus bienveillantes qu'elles n'y paraissent avec le protagoniste donneront allègrement du sel à l'ensemble. Car même s'il est convenu, le revirement du héros reste intéressant, d'autant plus qu'il est accolé à une sous-intrigue de mariage qui se dévoile peu à peu. Devant tout ceci, on comprend pourquoi "Barberousse" est fréquemment considéré comme parmi les Kurosawa majeurs.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2020
    Même s'il est dur de ne pas évoquer la scène sublime et bouleversante du poison, le film est pour moi d'une grande émotion dont le point culminant est bien là.
    C'est une peinture de la pauvreté mais en même temps de la richesse humaine rayonnante.
    Un grand film qui nous montre des personnages attachants et plein d'espoir sur la condition humaine.
    Je ne savais pas que "dolls" de Kitano venait totalement de cette héritage
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Drame humaniste qui fait l'apologie de la générosité. Un film à la beauté plastique indéniable, l'image est sublime mais malgré ça on retient/subit surtout les grosses longueurs de l'histoire durant...les 3h.
    ritou
    ritou

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Magnifique peinture de la société , à ce jour elle n’a pas évolué.
    🎥 splendide sur la scène de combat , un régal .
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2019
    Chef-d’œuvre du cinéma japonais réalisé par Akira Kurosawa. Il y a des œuvres qui marquent dans une vie et qui font grandir l'âme et ce film en fait. partie. Ce film met en avant un Homme Barberousse qui a la réputation d'être quelqu'un de froid et stricte aux premiers abords alors que plus le film se poursuit plus on s'attache à ce personnage atypique généreux refusant de laisser la misère sociale et l'ignorance ronger ses patients. Barberousse a une volonté farouche de combattre l'injustice et la pauvreté comme il le peut avec Tout ce qu'il a et il transmets cette manière de vivre à son personnel qui travaille avec lui. Dans le film on suit l'arrivée d'un nouveau docteur qui vient de finir ses études dans une école hollandaise et qui arrive dans ce dispensaire où règne misère sociale et dureté de la vie. On suit le parcours de ce docteur qui veut fuir dés son arrivée dans ce lieu mais à travers la rencontre avec Barberousse et son approche pour soigner ses patients s'attache à cette manière de faire et de vivre au détriment d'une vie de docteur ailleurs où il serait mieux payé. On voit quatre moments clés dans le film où dans un premier temps avec un plan de la mort avec une prolongation à l'aide des jeux d'ombre montre un effet où l'âme avec les bras s'en vont dans l'autre monde vers l'invisible. Ensuite un flashback avec un scénario incroyable sur la relation compliquée entre un homme et une femme. Pour arriver à la rencontre d'une jeune fille laissée à l'abandon par sa famille et manipulée pour en faire une prostituée devenant totalement atteinte et déconnecté du monde réel en refusant le contact avec l'autre. Et ce qui la soigne c'est la rencontre de Barberousse et sa force et sa compréhension rapide pour construire une méthode personnel pour soigner et redonner goût à la vie. Enfin, l'histoire d'un suicide collectif et un plan à un moment émotionnel très fort dans un puits comme si on pouvait redonner la vie grâce à l'énergie collective de cris ici de femmes qui se refusent de voir la mort arrivée. Ce film est magnifique par son histoire ce personnage Barberousse et cette soif infinie de croire toujours en l'autre sans le rabaisser mais plutôt en le mettant à sa juste mesure une Vie. Film à voir, revoir , on aime le cinéma pour ce type de film qui nous montre tout l'Art de ce qu'est le cinéma sans grands artifices avec de l'intelligence des sentiments entre des personnages, des émotions que l'on a et tout cela dans la mesure la justesse et la finesse technique esthétique et psychologique qui est créée.
    DaftCold
    DaftCold

    19 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mai 2019
    L'image a beau être magnifique, avec un travail d'ombres vraiment impressionnant, l'histoire, elle, est beaucoup trop longue. Le film perd beaucoup de temps dans des détails inutiles, pour arriver à une durée totale de 3h... Assez pénible à finir.
    L.A.Q. cine
    L.A.Q. cine

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2024
    chef-d'oeuvre absolue. je l'ai revu le lendemain de mon premier visionnage. un des films les plus marquants de ma vie. beauté et intelligence ne font qu'un.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2019
    Entre le Ciel et l'Enfer vu dimanche dernier m'a sacrément secoué, plus que je ne l'imaginais d'ailleurs ... D’où le fait d'embrayer de suite sur Barberousse et autant dire que ce film-ci est de la même trempe ! Cette longue fresque ( 3 h ) prend son temps pour délivrer ces messages, elle permet à l'image de Yasumoto de vivre la misère et de constater la détresse des êtres qui l'habitent. Barberousse est d'ailleurs un film choral qui permet se s'épancher sur plusieurs destins, Yasumoto donc mais aussi Sahachi, Okuni, Otoyo ou encore Kyojo Niide dont son surnom baptise le film. Akira Kurosawa livre un long métrage humaniste, beau et attendrissant, une de ces œuvres les plus poignantes.
    Julien B.
    Julien B.

    9 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 février 2019
    Magnifique réflexion sur la médecine aux service des pauvres, dénonçant les rêves de gloire et de réussite de nos médecins modernes.
    Kurosawa transcrit son humanisme naturaliste dans le Japon des shoguns pour dresser une fresque touchante du peuple japonais d'antan avec des acteurs poignants de réalisme.
    Pas de samouraïs ni de combats et pourtant on est tenu en haleine devant ces histoires de vie crédibles qui ne tombent pas dans le misérabilisme complaisant.
    Magistral.
    cinono1
    cinono1

    298 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2018
    "Derrière chaque maladie, il y a des tragédies humaines". Ou l'on suit l'arrivée et où l'on s'identifie à ce nouveau médecin Yasamuto, dans l'internant dirigé par le docteur Barberousse, homme tout acquis à sa cause. On va suivre son évolution de cet homme légerement imbu au début avant de trouver humilité auprès de ses patients. Car ce sont en fait les seconds rôles qui dictent la narration et qui ponctuent les changement chez Yasamuto. De la femme schizophrène à l'enfant-voleur en passant par l'homme agonisant, Kurosawa parvient à dresser un constat de la société japonaise, de ses inégalités. Il y parvient avec ce réalisme romantique, cet amour pour ces gens de peu qui fait de Kurosawa un des plus grand maîtres du cinéma
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Noboru Yasumoto, jeune médecin fraîchement diplômé arrive au dispensaire dirigé par le terrible Barberousse. Acceptant mal de travailler dans ce quartier misérable, Noboru nourrit l’espoir de devenir le médecin du Shogun. Mais Barberousse devient son mentor et Noboru est influencé par son extraordinaire humanité.
    L’histoire a lieu à la fin de l’ère Edo dans un hospice public. L’hôpital Koishikawa a réellement existé même si le chef décorateur l’a embelli et agrandi.

    La maladie comme conséquence de la misère sociale s’avère bien entendu le grand sujet film. Il raconte l’accès à la grande compassion présenté par un jeune individualiste qui fuit la misère et détourne son regard d’elle. Mais heureusement Niide lui fait ouvrir les yeux.
    On peut trouver 3 thèmes dans cette superproduction : Le rôle du héros dans la société, la misère morale et sociale et enfin la transmission intergénérationnelle.
    Dans la première partie du film, Kurosawa développe deux sous-intrigues racontant le passé des malades à la façon de Rashômon, comme un théâtre filmé où les protagonistes racontent leurs récits à la première personne pour renforcer l’impact émotionnel.

    Kurosawa fait son dernier film avant Toshiro Mifune qui tient une fois de plus le rôle d’un héros sûr et maître de lui. La mise en scène du cinéaste est toujours aussi grandiose.

    On est en 1965, et Kurosawa réalise son dernier film en noir et blanc qui met fin à son esthétique sublime. Grâce à Entre le ciel et l’enfer, il prend des risques inouïs en s’octroyant des moyens humains et financiers exceptionnels qui dépassent même Les Septs Samouraïs. Il choisit Nakai et Saitô comme directeurs de la photographie qui en font l’un des films les plus beaux de Kurosawa après Rashomon dirigé par Daei Kazuo. Heureusement que Kurosawa a choisi de filmer le plus de scènes à l’intérieur pour pouvoir diriger toute la lumière à merveille. Le mizar, utilisé par les directeurs de la photo, permet de faire ressortir l’éclat des yeux et de donner du reflet dans les yeux des personnages et d’entrer dans l’esprit de celui-ci.
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