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    Barberousse
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     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2018
    La dernière collaboration entre Akira Kurosawa et son acteur fétiche, Toshiro Mifune, aura donc accouché d'un film sublime, une fresque passionnante dans un hôpital où Barberousse, autant docteur du corps que des âmes, guide le jeune médecin Naboru Yasumoto. Si ce dernier exprime d'abord sa défiance envers l'hôpital et ses docteurs, il est ensuite gagné par la bonté de Barberousse, qui lutte avec ses armes contre la pauvreté dans un pays aux fortes inégalités sociales. Le film commence donc de manière très descriptive – l'organisation de l'hôpital, les malades, les visites – et politique mais dérive à mi-parcours vers le mélodrame, ce qui lui fait quelque peu perdre de sa force corrosive mais permet de mettre en évidence son propos humaniste à travers plusieurs personnages, plusieurs destins, tendus entre l'amour et le désespoir. Ainsi, la puissance dégagée par "Barberousse" provient essentiellement de sa durée qui permet de faire succéder plusieurs strates, qu'elles soient temporelles, émotionnelles ou fictionnelles, une ambition romanesque qui rappelle celle des chefs-d'oeuvre de Victor Hugo ou de Fiodor Dostoïevski. L'émotion qui jaillit lors des dernières minutes et ce cri déchirant d'Otoyo adressé à un puits censé ramener à la vie le petit Chobo, n'est pourtant pas seulement lié à l'évolution mélodramatique mais aussi à l'ampleur de la mise en scène dans son ensemble : l'envoûtement des plans-séquences, la brutalité des gros plans, la lumière qui sculpte les visages pour y déceler un sentiment ou encore l'insertion d'un flashback tragique témoignent d'une maîtrise absolue, rarement égalée dans l'oeuvre magistrale du cinéaste. Kurosawa signe l'un de ses plus beaux films, d'une densité absolument vertigineuse.
    Benjamin A
    Benjamin A

    708 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    Alors tout jeune médecin ambitieux, le docteur Yasumoto se voit affecté au dispensaire de quartier pauvre tenu par un médecin, au premier abord rigide et sévère, surnommé Barberousse. Souhaitant d'abord tout faire pour être réaffecté ailleurs, il va vraiment découvrir qui est ce fameux Barberousse...

    Akira Kurosawa aura consacré plus de deux ans de sa vie pour mettre en scène cette oeuvre d'une grande ampleur où il met en avant la rencontre entre un jeune et arrogant médecin et Barberousse, docteur humaniste plus réfléchi. C'est à ses côtés qu'il va vivre un parcours initiatique où il va découvrir une nouvelle perception de la vie ainsi que de son métier et ce que cela signifie vraiment d'être médecin. D'une immense richesse, Kurosawa aborde bon nombre de thèmatiques pour ce qui est la dernière d'une collaboration de 17 ans avec Toshirô Mifune, notamment la façon dont derrière les blessures physiques s'en cachent des morales et mentales, et que dissocier les deux est impossible, tel est la philosophie de Barberousse.

    Avant tout, Barberousse est un bijou d'écriture, tant dans son développement et évolution des personnages, que dans ses thématiques et, à aucun moment, ne tombe dans le misérabilisme mais reste constamment dans l'humanisme et la réflexion. Kurosawa dresse surtout deux tableaux humains, d'abord sous forme d'un affrontement psychologique et d'idées, puis sous le signe d'un rapprochement, qui verra Yasumoto découvrir un nouveau mode de vie au contact de Barberousse. Ce qui m'a souvent frappé dans ce que j'ai vu de Kurosawa, c'est sa façon d'aborder la vie et les dilemmes qu'elle nous impose, souvent d'une justesse incroyable mais aussi d'une forte ambiguÏté, à l'image ici de ce que peut faire Barberousse pour arriver à ses fins. Ici, il offre tout un panel d'émotion et de réflexion, autour de la vie justement, les cas de consciences, la morale, les moeurs ou encore les différences culturelles. Cette qualité et richesse d'écriture, il la sublime à chaque instant à travers sa mise en scène et sa manière d'orchestrer son récit, prenant bien son temps lorsqu'il le faut pour mieux mettre en valeur ses personnages et leurs évolutions, thématiques et son atmosphère parfois ombrageuse. Il use de quelques flash-back mais insérés avec subtilité et toujours bien utilisé, en lien avec le récit.

    Là où Barberousse se montre aussi comme une immense oeuvre, c'est par sa puissance dégagée, Kurosawa fait ressortir toute l'émotion et l'humanisme de son récit, d'une justesse et intelligence incroyable, tant dans les thématiques en elles-même, que dans la façon de les mettre en scène. Plusieurs séquences sont marquantes et saisissantes à l'image de celle de la mante religieuse et dans le même temps, Kurosawa a une approche presque documentaire pour décrire la façon de vivre et de faire dans la clinique de Barberousse. D'une beauté qui n'a d'égal que son ampleur, Barberousse approche aussi les sommets techniques, mettant en valeur ses personnages à travers des cadrages souvent proches des visages, de des jeux d'ombres et de lumières ou encore de ses nombreuses excellentes et ingénieuses idées de réalisation et de mise en scène. Devant la caméra, et pour une dernière avec Kurosawa, Toshiro Mifune est remarquable, sachant retranscrire toute la puissance et les diverses émotions de son personnage.

    Comment ne pas être ébloui devant Barberousse ? Une oeuvre dont l'ambition est égale à son ampleur, beauté, intelligence ou encore génie, avec un Akira Kurosawa qui se montre tout le long inspiré et dirige, pour la dernière fois et remarquablement, Toshiro Mifune...
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    Un beau portrait de caractères à travers divers tableaux de relations entre le jeune médecin et des patients. Celui-ci perd son innocence en découvrant les troubles de l'âme humaine tout en essayant de soigner les problème physique. Un film d'une grande humanité et rythmé par les différentes histoires.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    112 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    Dernier film en noir et blanc de Kurosawa et dernière collaboration avec Mifune, c’est une incroyable immersion de près de 3h dans un dispensaire qui se révèle encore et toujours une prodigieuse démonstration de son extraordinaire cinéma moraliste et humaniste. J’adore ses films de sabres mais encore plus ses drames, ses odes à la vie, d’une puissance, d’une intelligence renversante. C’est le jeune présomptueux qui va se confronter à l’ancien sage qui fait sortir Mifune de ses rôles habituels de gros dur bien qu’on ait une séquence de baston particulièrement violente. Kurosawa nous brosse le manque de moyens, l’indifférence du pouvoir et la responsabilité des politiques sur la santé de ses concitoyens. Et c’est en prenant exemple de quelques cas de patients, un cancer, un accident du travail, la maltraitance qu’il argumente sur la mission du personnel de santé. Il n’y a que le mourant qui souhaite raconter son idylle avec une jeune femme avant de rendre l’âme que j’aie trouvé un peu longuette mais les séquences de mélodrames sont extrêmement touchantes. Une œuvre sublime, parfaitement réalisée avec de nombreux phénomènes extérieurs (séisme, glissement de terrain, orage, neige) pour casser les longues séquences de dialogues, le tout agrémenté de la superbe musique de Sato…
    Akamaru
    Akamaru

    3 083 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2014
    L'un des films les moins accessibles et fédérateurs d'Akira Kurosawa de par sa longueur et ses thèmes. Pourtant,au-delà,il s'agit d'un chef d'œuvre pur,qui fait cohabiter de façon troublante idéalisme d'entraide communautaire et cruauté de l'injustice. "Barberousse"(1965) possède mille facettes,développées tour à tour dans les différentes rencontres du jeune docteur Noburu. Une "mante religieuse" qui l'empoisonne. Une pauvre gamine schizophrénique. Un vieux bougre voulant raconter son histoire avant de trépasser. Un petit vaurien condamné. Kurosawa était autant un humaniste qu'un formidable observateur de l'âme humaine et de ses contradictions. Il ne l'a jamais mieux montré que dans ce dispensaire,où les comportements vils sont terrassés par le pragmatisme et le dévouement de Barberousse,figure tutélaire qui oblige à regarder de face l'horreur du monde. Toshiro Mifune concluait en beauté sa collaboration professionnelle avec Kurosawa. Bien sur,les chutes de régime sont légion sur trois heures,et il s'agit clairement d'une œuvre auteuriste(absence de musique,longs plages dialoguées fixes. Il ne faut pas s'y arrêter,car derrière des trésors de lucidité vous attendent.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Un monument, une somme dans le cinéma universel beaucoup plus par le sujet traité que par la mise en scène elle-même qui n’est pas son point fort , il y a trop de séquences statiques pour qu’elle le soit. C’est pour Kusosawa le film de sa vie ...Mais faut -il faire le film de sa vie ? C’est une belle question à laquelle j’ai tendance à répondre non car on y met trop de soi même comme John Ford l’a fait avec’’ Dieu est mort’’. Il est impossible de ne pas se sentir bouleversé par tout ce qui nous ait montré même si certaines histoires comme celle d’Onaka sont étrangères à nos traditions. L’ambition du réalisateur était immense puisqu’il voulait que chaque spectateur suive la voie de Yasumoto après avoir vu son cheminement. La médecine montrée ne sépare pas la perception du monde des malades de leurs problèmes physiques ce qui aujourd’hui encore n’est pas une évidence pour tous. Mieux encore, elle est salutaire pour ceux qui l’exercent sans penser à eux mêmes. Il me parait difficile de ne pas voir dans ce chef d’oeuvre l’influence de Dostoïevsky sur Kurosawa et peut-être même celle de Victor Hugo. Toute cette morale à peine cachée passe fort bien l’écran et si le film est dur il n’est jamais accablant ni empreint de désespoir ce qui fait qu’on ne se lasse jamais de le revoir.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 décembre 2012
    Un grand chef-d'oeuvre ! D'une intensité inouïe du début à la fin, les situations et les dialogues sont d'une force incroyables. Les acteurs sont tous impressionnants (même les rôles secondaires). Les nombreux thèmes abordés traités avec une justesse comme j'ai rarement vu, une misère noire, la maladie et la médecine impuissante, c'est bouleversant.
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2012
    A mon sens, le chef-d'oeuvre absolu de Kurosawa. Sans doute l'un des dix ou vingt plus grands films jamais réalisé. Un film, qui, à bien des égards, frôle la perfection, d'une justesse inouïe, d'un équilibre sidérant et d'une humanité profonde, épaisse, qui pioche dans les profondeurs de l'âme, dans ce qui la rend belle et laide, dans toute sa complexité mais également dans sa grâce, sa candeur. Un film fort, émouvant, sensible et grave, parfois drôle, parfois tragique, qui épouse à merveille les contours de la vie. La mise en scène de Kurosawa atteint ici la perfection, toute faite de nuance et d'équilibre, les acteurs sont bouleversants et les décors sublimes. Un film universel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2012
    Ce film est magnifique et c'est un très grand chef d'oeuvre. J'ai vu pratiquement tous les films de Kurosawa mais celui-là avec les Sept Samourais resteront mes préférés. Le film est très beau et très touchant du à cette pudeur que seuls les asiatiques l'ont. Kurosawa est pour moi, le meilleur réalisateur japonais de loin devant les autres, c'est normal que les japonais l'ont élu comme le réalisateur japonais du siècle. C'est dommage que les films japonais d'aujourd'hui n'ont plus la puissance des films de Kurosawa. La plupart sont brouillons, lents et surjoué.
    Et puis Mifune, quel grand acteur. Quel charisme et quel prestance, rare sont les acteurs japonais de nos jours à avoir un tel charisme. Mifune démontre clairement que c'est un très grand acteur. Dommage que le duo Mifune/Kurosawa n'ait pas pu se poursuivre après ce film.
    Le cinéma japonais d'aujourd'hui est vraiment très pauvre, en panne d'inspiration et perd beaucoup de valeur comparé à avant. Et dire que c'est Kurosawa qui a été un des initiateurs du cinéma moderne et a inspiré plusieurs très grand réalisateurs d'aujourd'hui.
    En tout cas, pour tout cinéphile, il ne faut pas manquer ce film, Barberousse, qui est un grand chef d'oeuvre et magnifique. Quand on finit ce film, on ne peut qu'être plus heureux. Quel puissance ce film quand même
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2017
    Parmi les grands cinéastes, très peu ont réussi à créer autants de véritables chefs d'oeuvres tout au long de leur carrière qu'Akira Kurosawa (pour ma part, bien que n'étant pas un connaisseur absolu du cinéma, je pense uniquement à Ingmar Bergman). Et «Barberousse» en est assurément un. Il s'agit en effet du dernier film en noir et blanc de Kurosawa et ce film est bien le témoignage vibrant du savoir faire du japonais, qui voulait faire de ce film l'apothéose de son oeuvre. Pour Kurosawa, il n'existait pas de gands films sans grands scénarios, il a donc développé ici un propos dense, humaniste, vivant et puissant (comme dans tous ses films d'ailleurs), tandis que la caméra, plus posée qu'auparavant, est quant à elle toujours maitrisée à la perfection dans un langage d'une modernité intemporelle. Véritable leçon de vie, il serait dommage de passer à côté d'une telle oeuvre dont on voudrait qu'elle ne finisse jamais, tant ses personnages sont attachants et l'esthétique magnifique. Ce serait un pléonasme que de dire d'un film de Kurosawa qu'il est « à voir », mais plus que jamais, «Barberousse» est un de ces émouvants chefs-d'oeuvres qui marquent le spectateur et qu'il faut voir pour comprendre la valeur du 7e Art. [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    AMCHI
    AMCHI

    5 775 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2012
    Très beau film de Kurosawa, une histoire profondément humaine qui ne tombe jamais dans la facilité et le larmoyant. Une mise en scène de toute beauté de Kurosawa et 3 heures de cinéma qui passent comme une lettre à la poste, on en redemanderait presque un rab lorsque la dernière minute arrive. Toshiru Mifune est toujours autant charismatique dans ce rôle de médecin qui lui va à la perfection (j'ai adoré la scène ou il péte la gueule à tout le monde, une bonne façon de remettre en place les c....) ; on apprécie l'évolution de la mentalité du jeune médecin. Film remarquable et splendide avec ses séquences poétiques comme celles ou les femmes crient dans le puits ou encore de l'émotion avec le petit garçon.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    A travers une série d'épisodes pathétiques, Akira Kurosawa dévoile la vie d'un hospice dans le vieux Japon. Les médecins comme les patients sont victimes de leur piètres conditions de vie : les premiers doivent accepter de soigner les autres bénévolement, subir les attaques de certains, affronter une population parfois réticente, et faire acte de violence quand leurs soins sont entravés. Toshiro Mifune est une fois de plus le pilier de Kurosawa : il incarne le médecin Barberousse aux méthodes quelque peu barbares, mais qui se révèle être d'un humanisme profond. Alternant des histoires de passion à des histoires de vengeance, de folie, de meurtre, Barberousse, d'une durée de près de trois heures, est l'un des plus grands films de Kurosawa.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2011
    Chez ce grand auteur de films qu'ètait Akira Kurosawa, la violence intervenait souvent, mais comme manifestation de colère et de rèvolte contre les injustices sociales d'hier et d'aujourd'hui; cet humaniste mettait au service d'un idèal sens plastique, sa direction d'acteurs (Toshiro Mifune en tête), sa mise en scène accomplie, son montage rigoureux...Dans "Barberousse", il est question ici d'un personnage imaginaire! En le crèant, Kurosawa a illustrè l'idèal d'un être de bonne volontè! Film de près de 3h, son utilisation de longues focales donne à l'oeuvre un visuel ètonnant et certaines sèquences comme celui du docteur confrontè à la folie ou ce groupe de femmes qui hurlent dans un puits pour implorer des profondeurs de la terre l'âme d'un enfant agonisant sont d'une belle profondeur d'èmotion! Le film prèfèrè du maître japonais...
    betty63
    betty63

    21 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juillet 2011
    Superbe dernier fim en noir et blanc du maître. Un grand humanisme trame l'histoire, jamais ennuyeuse. Mifune est encore une fois, et pour la dernière avec Kurosawa, le personnage qui retient l'attention sans pour autant faire de l'ombre. Arigato gosaimasu !
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2011
    Un film charnière dans la carrière de Kurosawa, dernière collaboration entre le cinéaste et l'excellent Toshirô Mifune pour cause de divergences artistiques mettant ainsi fin à une des plus fructueuses collaborations entre un cinéaste et un acteur de l'histoire du cinéma. C'est pourquoi "Barberousse" se voit avec une certaine tristesse. Le rythme est lent mais jamais ennuyeux et l'histoire résonne encore aujourd'hui avec force. Le regard humaniste de Kurosawa est d'une incroyable justesse et le film ne laisse pas indifférent.
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