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    Barberousse
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    4,3
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    53 critiques spectateurs

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    Plume231
    Plume231

    3 873 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2011
    Dernier film de Kurosawa en noir et blanc, dernière collaboration entre le réalisateur et son acteur fétiche Toshiro Mifune, cette oeuvre marque la fin d'une période. J'aurais un p'tit reproche à faire au film (je commence par cela comme ça je pourrais aller directement sur une succession d'éloges!), le fait que l'on voit peu la figure dure et inflexible, décrite au début, de Barberousse pour passer un peu vite sur celle humaniste, idéaliste, fin psychologue et altruiste. Mais voilà avec une extrême crédibilité impossible à prendre en défaut, Kurosawa décrit la vie d'un hospice en prenant le temps de bien présenter chacun de ses personnages. Il en ressort des séquences pour le moins saisissantes comme celle avec la "Mante religieuse" (qui est un exemple parmi de très nombreux autres!) réalisées magistralement. La façon dont l'histoire (ou plutôt les histoires) ait raconté est à la fois ambitieuse et captivante. On ne voit pas les trois heures passer. Au milieu d'une distribution parfaite, on ne peut pas passer à côté de la figure imposante du personnage central et du comédien qu'il l'incarne à savoir l'inégalable et grandiose Toshiro Mifune. Difficile aussi de passer à côté de l'odeur de perfection qui règne pour la composition de chaque décor et de chaque plan. Une réussite magistrale humaniste et bizarrement optimiste d'une beauté indescriptible fait sans conteste partie des plus grandes oeuvres du cinéma asiatique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    Merci maître Kurusawa pour ce chez d'œuvre.
    Un pur moment de bonheur pour les amoureux du cinéma japonais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    Tout a déjà été dit sur ce film, magnifique en tout point, parfois un peu lent peut-être, mais d'une profondeur incroyable, touchant. Superbe film de Kurosawa, une oeuvre majeure du maître japonais.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2010
    si la première heure me laissait pensé à un bon film, réalisation soignée, malgré des raccords plus que douteux, l'histoire m'intéressait. La confrontation entre les deux médecins, l'ancien et le moderne, le sage et le cupide…
    Ouais mais au final on se tape des passages avec des patients qui racontent leur vie dans des flash back et dans le flash back il raconte ce que untel lui a dit… ça n'en fini plus… Et puis après tout le monde fait semblant d'être triste en surjouant bien… Bref ça m'énerve…

    Et puis cette sorte d'unilatéralité, genre barbe rousse c'est dieu… ça m'agace… Je me suis cru à certains moments devant Invictus en mieux filmé…

    Il n'y a pas de demi mesure dans ce film… Tout est extrême… ça m'énerve.

    Bon le film est pas nul, mais je n'irai pas jusqu'à dire qu'il est bon.

    Et si RAN avait un grand scénario (shakespeare est passé par là) et une fin magnifique… ici il n'y a rien…

    Sinon j'ai apprécié l'absence relative de musique, ça fait du bien.
    teofoot29
    teofoot29

    85 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2010
    Barberousse se situe incontestablement à l'apogée de l'oeuvre de Akira Kurosawa, même s'il n'a fait que des chefs d'oeuvres tout au long de sa vie, ce film reste dans les meilleurs et surtout un des plus humanistes et réalistes de sa carrière impressionante. On ne peut pas rester indifférent à la puissance morale, à la profonde maturité résonnant de l'interprétation de Toshiro Mifune, une interprétation des plus mémorables et restant accordée à la gravité du sujet. Un TRES GRAND FILM sincère et touchant, profondemment ancré dans les anales du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 avril 2010
    yoyo
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2009
    un kurosawa comme on aime les regarder. Un film grandiose et sobre à la fois, pour lequel Toshiro Mifune a été récompensé justement à la mostra de Venise.

    Le film se déroule et enchaîne les belles scènes, de ces histoires hors du commun racontées par les mourants de l'hospice. Toutes es scènes avec la petite fille du bordel sont d'une beauté époustouflante.

    Un grand film comme on aimerait en voir plus souvent, avec des scènes d'une dureté crue tempéré par un certain humour en filigrane tout le long du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2009
    Yasumoto enfile un kimono uni, il en lie la ceinture avec calme et respect. C'est l'habit réglementaire des médecins dans l'hospice. Peu de temps après, alors qu'il marche dans le village, une femme avec son enfant dans les bras l'interpelle, en pleure elle le supplie d'examiner son fils. Il s'exécute, « c'est une rougeole, amener le vite a l'hospice », la femme le remercie et s'y précipite. Il regarde de nouveau son nouvel habit avec attention, avant de repartir. L’image du médecin se confond à celle du héros, avec ses pouvoirs, son costume et sa morale. Lui qui était arrivé dans cet hospice avec la seule volonté de le quitter au plus vite, désirant devenir le médecin personnel du shogun, avec toute la fierté et la richesse que cela laissait supposer; tout est différent à présent. Se décrivant lui même comme vaniteux et égoïste auprès de Barberousse, le dos tourné, honteux, il se méprise et le fait savoir à cet homme qu'il admire. Il est alors pris d'une forte fièvre, cela fait des jours qu'il n'a pas dormi, Yasumoto doit être soigné pendant plusieurs jours. Barberousse donnera une explication de cette maladie soudaine, « Il a découvert le monde trop rapidement, chez les enfants on appelle ça fièvre de croissance » a-t-il dit en riant. Yasumoto n'est pas un héros, c’est un homme simplement, qui trace maintenant son chemin vers la sagesse. Barberousse lui même n'est pas un sage malgré les apparences, c'est un homme qui tend indéfiniment à faire le bien autour de lui certes, mais c'est un homme avant tout, avec ses défauts et ses qualités. Il utilise parfois de vils moyens pour arriver à ses fins et s'en accommode en se confessant auprès d'autrui. Ce n'est ni un héros ni un sage, mais c'est un homme admirable, cela existe, et doit exister.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2009
    Magnifique film sur la misère au Japon il y a presque 2 siècles . Evolution de la vision du monde d'un jeune médecin au contact de Barberousse vieux médecin impliqué dans les soins aux plus démunis et essayant de leur venir en aide au quotidien . Un peu théâtral mais superbe et puissant .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2009
    Les vieux films en noir et blanc ont souvent mal vieilli. Barberousse parait beaucoup plus actuel que tous les cinéastes actuels survitaminés à l'émotion forte. C'est sans doute le signe d'une oeuvre intemporelle. La vie s'y insinue dans tous les plans dans sa force et meme sa monotonie comme cet entracte de plusieurs minutes qui intrigue puis lasse et laisse enfin le temps de l'introspection.
    Merci M. Kurosawa
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 décembre 2010
    Exit les histoires de dynastie ou de samouraïs, Kurosawa se penche ici sur une fresque très humaniste relatant la vie d'un médecin muté dans un dispensaire de pauvres. Entre pauvreté et sentiments, le film ne peut nous laisser insensible et nous touche pleinement par son côté dramatique très prononcé. Honneur aux deux acteurs principaux: Mifune est bouleversant d'humanisme, de froideur et de bonté envers son entourage. Kayama joue parfaitement le petit médecin novice prêt à entrer dans la vie professionnelle. Une œuvre captivante sur les valeurs humaines autour du monde de la médecine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 novembre 2008
    Superbe film, l'histoire, les images, les acteurs sont excellents, c'est un peu long tout de même.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 septembre 2008
    Aux oreilles des cinéphiles, le nom d'Akira Kurosawa rejoint l'humanisme, dans son sens le plus émotionnelle. L'humanisme de Kurosawa ne tient pas d'une soif inextinguible de connaissance, ainsi que l'appréhendait le siècle des Lumière. L'humanisme de Kurosawa est celui des sentiments, qui vise à exposer la misère humaine pour lui donner voie et figure. «Akahige» (Japon, 1965), film long de trois heures s'attarde dans un dispensaire pauvre où viennent se réfugier les miséreux les plus démunis. Tenu par le froid docteur Barberousse (Mifune exempt de ses habituelles sursauts excités), cet hôpital accueille Noburo, un nouveau médecin venu, malgré lui, y faire son apprentissage. Au contact, majoritairement, de quatre patients : Rokusuke, peintre mourant tombé en désuétude après avoir connu le succès, Goheji, jeune homme affligé après la mort accidentelle de sa femme, Otoyo, orpheline de douze ans prostituée par une femme, et Chobo, enfant misérable tenu de voler pour survivre ; l'orgueilleux Noburo se métamorphose dans une lente ascension humaniste en un médecin magnanime, animé par le seul désir de repousser les frontières de la pauvreté. Au sein de ce dispensaire situé dans un lieu paisible pour le repos des malades, Kurosawa réussit à conserver la fièvre baroque de son cinéma. Les personnages haut en couleur, dans le sens où ils font montre d'un caractère agités, substituent au pathos que promet le postulat une fougue empathique. Pour autant, «Akahige» n'évite pas l'écueil du sentimentalisme. A l'aide de violons intenses, Kurosawa souligne l'accablement de certaines scènes (notamment celles, nombreuses, où agonise un malade) et trouve parfois la pesanteur de la sur-dramatisation. Malgré l'effort de vouloir aérer ces séquences tragiques de scènes intermédiaire comiques (selon le schéma en variable qui correspond à l'oeuvre de Kurosawa), «Akahige» souffre de la musique grave et majeure qui souligne ce que la beauté solennelle des images illustre pourtant si bien.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2008
    Une œuvre si profonde et si éblouissante qu'il est conseillé de la voir au moins une fois dans sa vie. Kurosawa use de techniques novatrices pour l'époque pour un rendu artistique impeccable comme toujours, mais s'offre le luxe d'obtenir de ses acteurs la perfection dans un film humaniste, déchirant et au final plein d'espoir comme souvent dans les films du maître. Barberousse sonne la fin d'une collaboration légendaire (le dernier avec le magistral Toshiro Mifûne) et a le droit d'être considéré comme l'un des meilleurs Kurosawa si ce n'est pas le meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2008
    Magnifique film ou l'on ne voit pas le temps passé.On a de la peine à savoir si c'est des acteurs,tant tous le monde jouent parfaitements.C'est un grand moment pour le jeune médecin et j'espère aussi pour moi ,merci Barberousse et encore un grand film de Monsieur Kurosawa.
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