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elbandito
343 abonnés
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4,0
Publiée le 31 mars 2010
Fan inconditionnel de Serge Gainsbourg, Joann Sfar vient du monde la BD et sa vision personnelle de la vie de l’artiste est de ce fait très originale, émouvante et ludique. Le casting est globalement très réussi avec un incroyable acteur de théâtre, Eric Elmosnino, qui incarne Gainsbourg à la perfection. Un film unique en son genre pour un artiste qui ne l’était pas moins. A voir comme une curiosité dans le panorama actuel du cinéma français.
Joann Sfar prend un réel intérêt a conté la première vie de Gainsbourg.Mais lorsque celle ci deviens médiatique tout s'arrête,il ne raconte ni ne conte plus rien.Ce ne sont que des images vide s'enchainent les unes aux autres.Elles ne possèdent ni le génie ni les fulgurances que pouvaient avoir Gainsbourg dans les images originales.Sfar survole la fin de sa vie sans liens ni cohérence,il n'a plus qu'un objectif finir son film,quitte a le terminer a la hache.Son approche était pourtant bien senti,même si le film possédait beaucoup de défauts.Le plus gros étant que Sfar n'est pas un cinéaste,ce qui est aussi pour le coup sa qualité dans l'approche du personnage.Mais il reste qu'au niveau visuel et surtout crédibilité des époques rien n'est là.Je ne me suis jamais sentis en 1950,60,70,ou 80 mais toujours a la même période.Et pire même on est en 2010,Gainsbourg n'est plus un contemporain mais un personnage historique.On ne capte jamais cette ambiance faute a des décors et a une image bien trop lisse et propre.Le choix des acteurs n'est pas toujours judicieux,sarah Forestier en France Gall surexcité n'est pas a sa place.Lætitia Casta en Bardot si elle a le physique son jeu pêche par son son imitation niaise de Bardot.Et puis il y a tout ces seconds rôle,Chabrol en producteur,Gilles Verlant en policier,des clins d'œils inutiles venant comme un cheveux sur la soupe.Et comme tout bon film Français qui se respect les scènes de boite de nuit ou de cabaret ne reflètes absolument pas l'ambiance festive,mais sentent a pleins nez le studio et les figurants payer a la journée.Joann Sfar sens sort mieux avec Gainsbourg que le pitoyable Coluche de Decaunes et surtout que de l'immonde( carte postal) la môme de Dahan,même si ce n'est absolument pas génial loin de la.Car Joann Sfar et loin d'être un réalisateur,il lui faudra encore beaucoup d'expérience pour comprendre comment utiliser sa camera,ce qui marche sur papier ne marche pas forcement a l'écran.
Fan de Gainsbourg, je m'y suis retrouvé. Éric Elmosnino magistral, Lætitia Casta divine en Brigitte Bardot, bande originale excellente. Deux scènes hallucinantes : celle de l'arrivée de Brigitte bardot dans la chambre de Serge, et celle de Jane et Serge présentant "je t'aime, moi non plus" au producteur joué par Claude Chabrol. Tout pour passer un bon moment. A voir sans modération.
Gainsbourg (Vie héroïque) : Vraiment, très bonne surprise, je n’ai pas était déçu, au contraire. J’ai était conquis et agréablement surprit par ce biopic qui est vraiment de très bonne qualité, ce biopic brillant et passionnant à la fois sur un homme toute aussi incroyable et talentueux, il aura marqué sa génération. Vraiment, biopic très poétique, vraiment bien raconté avec un soupçon d’humour décalé ce qui donne un brin de folie qui va bien au personnage : j’ai adoré l’espèce de marionnette qui sui tout le temps le personnage, cela importe un coté décalé très appréciable. On n’apprend rien autres de ce qu’on sait mais c’est bien raconté, c’est bien fait, avec beaucoup de sobriété et le film montre à merveille les différentes facettes du personnage et tout ça avec brio et justesse ainsi que les musique les plus connu du personnage. Et puis il faut noter l’excellente performance des acteurs. Que ça soit : Eric Elmosnino qui est juste saisissant en Serge Gainsbourg et les autres acteurs qui joue le rôle de leur compagne qui sont elles aussi très convaincant et aussi bien choisit, les acteurs sont vraiment très ressemblant, surtout Eric Elmosnino. De plus, le film est appuyé par une réalisation de très bonne facture qui mette bien en valeur le personnage et le reste, vraiment très bonne réalisation. Et puis, le scénario (le biopic) comme je disais et très bien raconté, bien mit en scène et bien présenté. Vraiment, on est captivé et passionné par ce biopic. Et puis, coté musiques, c’est que du bon : les meilleurs de Gainsbourg. Voila, très beau portrait de Gainsbourg, qui montre les coté sombre mais aussi le séducteur et surtout l’artiste qu’il était. Vraiment, je n’ai pas décroché un seul second car je ne suis pas très biopic mais quand c’est bien fait, il faut le souligné, comme quoi, les français savent bien faire les biopics (Cloclo…).
Ce film est un chef d'oeuvre, je ne mit connais pas beaucoup sur Serge Gainsbourg, mais le film raconte bien sa vie, les éléments rajouté sont bien placé ( par exemple la gueule) et la plupart des acteurs vont très bien a leur rôles. Pour moi ceci est le meilleur film français! Et je pèse mes mots!
Joann Sfar évite les pièges du biopic et revisite la vie de Serge Gainsbourg à sa manière, poétique et originale. Il nous transporte dans l'univers de Gainsbourg avec brio nous montrant sa vie avec tendresse et admiration. Le mélange entre prise réel et animation à l’ancienne (« la gueule ») donne un côté unique au film. Eric Elmosnino est bluffant dans le rôle de Serge Gainsbourg, il a su capter ses attitudes et mimiques. Concernant le casting féminin, toutes ne sont pas à la hauteur : Sara Forestier (en ingénue France Gall), Lucy Gordon (en Jane Birkin) réalisent de belles compositions en revanche Laetitia Casta ne convainc pas plus que ça (mise à part la ressemblance physique). Bref une œuvre atypique sur ce grand artiste qu’était Gainsbourg.
Quand on touche à un mythe, je pense sincèrement que la prudence est de mise, et le traitement que Joann Sfar a produit pour ce biopic aurait peut-être mérité quelques réflexions avant d'y investir 20 petit millions. Car disons le clairement ce "Gainsbourg, vie héroïque" est raté. Pas par manque de passion du réalisateur, elle transpire tout du long, mais bel est bien par cette accumulation d'anecdote anecdotique... Il est clair que dépeindre au cinéma gainsbourg, puis gainsbarre, relève du masochisme tant le personnage est complexe, et éluder cette complexité par quelques artifices oniriques m'a profondément déplu ; quelle simplicité ! En fait Joan Sfar y est allé avec sa passion pour le personnage sans se poser la moindre question, sans y amener le moindre relief, la moindre aspérité. Le film succession de conquêtes féminines de la cinquième minute jusqu'aux cinq dernières ne dévoilent rien du personnage, ni sa personnalité, ni sa vie, comble pour un biopic... Mais en fait tout s'explique, Joan Sfar adore serge Gainsbourg, mais lui, il doit le vénérer tel un cheval oeillères serrées. Moi j'adore Gainsbourg, pour ce qu'il est ; un génie auto-destructeur qui n'a cessé de s'auto-détruire qu'à sa mort. Où est-il le Serge Gainsbourg dans ce "Gainsbourg, vie héroïque" ? Dans ces anecdotes ? Dans ces conquêtes féminines ? mon dieu que de simplisme, mon dieu que de médiocrité...
Un biopic qui n'en est pas tout a fait un sur un chanteur pas tout a fait comme les autres! Joann Sfar réussit en tout cas a mélanger le lyrisme au éléments les plus méconnus de la vie de Gainsbourg!
Éric Elmosnino incarne avec un talent rare le chanteur trublion dont les excentricités cachent mal les côtés écorché vif d'un homme meurtri. On a plaisir à la reconstitution du Paris des années 50, Boris Vian, la Grèco, la Bardot, qui vont contribuer à l'essor de l'homme et du musicien.Son rapport aux femmes est bien développé aussi. La partie finale est plus convenu, mais Joan Sfar réussit à s'emparer de l'état d'esprit de l'homme, et insufflé une certaine légèreté dans un genre qui en manque habituellement.
Pour son premier long métrage Joann Sfar fait un sans faute. Son film se place d'emblée comme l'un des films majeurs de l'année. Le terme "conte" que l'on voit sur l'affiche (voulu par Birkin) colle aussi parfaitement à ce que l'on voit. La plupart des éléments décrits se sont forcément passés mais beaucoup d'autres sont inventés. Et c'est ce qui fait le charme de l'ensemble. Une histoire onirique, voir irréelle, pleine d'inventions et de poésie. Scénario et mise en scène sont excellents. Les doublures qui suivent le héros dans son enfance et à son âge adulte font bizarre au début mais on s'y fait et l'idée est finalement très bonne. La reconstitution des époques est aussi très réussie des années 40 aux années 80. Rien à dire, un superbe travail pour un "débutant" au cinéma. Eric Elmosnino est sidérant dans le rôle de Gainsbourg. Physiquement la ressemblance est frappante. La performance est exceptionnelle. Le rôle d'une vie. Toutes les actrices qui jouent les chanteuses qui ont traversé la vie du chanteur sont toutes elles aussi très bien. Mention spéciale à Laetitia Casta qui campe une Bardot plus vraie que nature. Un petit pincement au cœur pour Lucy Gordon (Jane Birkin) disparue en mai dernier. Drôle de voir ces chanteuses encore vivantes incarnées par de jeunes actrices prometteuses : Anna Mouglalis (Juliette Greco), Mylène Jampanoï (Bambou) et Sara Forestier (France Gall) la moins ressemblante. On retrouve aussi trois de la bande des Deschiens : Yolande Moreau impayable dans le rôle de Fréhel, Philippe Duquenne et François Morel, et encore Claude Chabrol ou Philippe Katerine. Tout est fait pour rendre ce film aussi réussi sur le fond que sur la forme. 2h10 de bonheur qui passent comme un rêve. Moi qui n'appréciais pas spécialement l'homme ni sa musique, je suis sorti en pleurs et tout simplement enchanté. Un biopic inventif, vraiment pas comme les autres. Tout simplement magnifique, un grand film qui sort de l'ordinaire. A voir absolument.
Pas facile de s'attaquer au monument Gainsbourg, d'autant plus quand on ne dispose d'aucune légitimité cinématographique. Joann Sfar s'en sort pourtant sans anicroche, parvenant à insuffler l'esprit gainsbourgesque du début à la fin. Pour mieux rendre compte des tiraillements du personnage, il va même jusqu'à tenter le pari du double maléfique, une idée originale qui s'avère en fin de compte payante. La prestation magistrale d'Eric Elmosnino ne gâche rien au plaisir, la similitude avec l'original est même troublante. Les quelques longueurs de la partie finale viennent quelque peu occulter ces bons points, mais l'ensemble reste fort agréable.
Pour son premier film, Joann Sfar s'intéresse à Serge Gainsbourg, artiste au talent incontesté mais personnalité controversée, pour réaliser un biopic qui convoque la fable et évacue la vie publique du chanteur. Et si le projet est ambitieux, il est malheureusement inégal. Les éléments liés au conte schématisent grossièrement la dualité Gainsbourg-Gainsbarre, les vingt premières minutes qui s'attardent sur l'enfance sont d'une banalité sans nom et l'esquive du caractère provocateur du protagoniste me paraît invraisemblable. Je comprends le parti pris de Sfar d'avoir voulu traiter Gainsbourg dans ce qu'il a de plus intime sans chercher à dramatiser le propos, mais ne pas filmer les multiples provocations qui font justement de Gainsbourg un personnage complexe et fascinant est un choix assez lâche. Hormis ces défauts majeurs (j'oubliais aussi L. Casta qui fait une pâle imitation de Bardot), le film a le mérite d'être léger dans son ton, de bénéficier globalement d'une bonne interprétation et d'être dynamique dans son rythme. "Gainsbourg (Vie héroïque)" est très loin d'être inoubliable mais échappe au statut de biopic plombant et académique.
Pour un coup d'essai sur grand écran, le moins que l'on puisse dire c'est que Joann Sfar a du style et une vision des choses bien à lui. Rien d'étonnant vu qu'il est un graphiste de premier plan. Elmosnino est bluffant de ressemblance avec l'original. Un film classieux et passionnant à condition d'aimer le "grand Serge" bien entendu.
Un biopic raconté (ou conté) de manière très personnelle par Joann Sfar. On est loin du biopic / documentaire très classique. Et bizarrement cette vision de Gainsbourg correspond plutôt bien au personnage. J'ai bien aimé le tiraillement du personnage avec son double maléfique raconté de manière très ludique. L'univers de la BD incorporé au cinéma, ça peut marcher. Eric Elmosnino se débrouille très bien pour ce rôle, tout comme Lucy Gordon en Jane Birkin. Très sympa de redécouvrir l'histoire de Gainsbourg au fil de ses chansons les plus célèbres.