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lhomme-grenouille
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2,0
Publiée le 10 janvier 2015
Oui bon j’avoue, il y a deux trois idées sympas... J’avoue que Eric Elmosnino est à fond dedans, et j’avoue aussi que c’est toujours agréable de réentendre du Gainsbourg. Mais bon, malgré tout ça reste un biopic – très propre sur lui certes – mais un biopic tout ce qu’il y a de plus banal pour moi. Agréable certainement quand on aime Gainsbourg... Embêtant quand on attend un film au-delà de Gainsbourg...
Film intéressant de part sa bancalité, la qualité des acteurs, surtout de Gainsbourg est notable. Mais c'est ce film qui mélange scènes purement "contes" et réalité faite de dépravation, sans clairement choisir son camp qui fait le charme. Il a le "cul" entre deux chaises, optant pour les deux avec une certaine audace, mais se ramasse assez souvent, n'arrivant pas à faire ce grand écart, on se demande donc à quoi sert le côté conte, trop vite mis de côté. Sinon c'est sympathique. Même si la phrase finale est hyper prétentieuse.
Il en fallait du culot et du talent pour évoquer la vie de l'artiste français le plus controversé mais aussi le plus célébré. Le pari est osé, s'écarté du biopic strict en le transformant en conte, floutant ainsi la frontière entre légende et réalité. J. Sfar, qui vient de la BD, peut donc laisser libre cours à son imagination dans la partie graphique du film. C'est parfois pertinent, parfois maladroit et parfois grotesque. Dans le rôle titre, E. Elmosnino joue le mimétisme et c'est souvent bluffant. Mon principal reproche, outre un défilé de sosies parfois trop éphémère et gadgets (J. Greco, G. Brassens), c'est le peu d'attention accordé au travail de l'artiste. En effet, on ne le voit guère bossé, les chansons sont jouées en play-back (ou pas), on ne voit pas le génie au travail, on en voit que le résultat. Ça fume, ça boit, ça se drogue un peu, les acteurs sont souvent judicieux et juste dans leur jeu mais ça reste assez scolaire d'un certain point de vue même si une certaine maîtrise pointe son nez. D'autres critiques sur
Ce film est juste magique... Il ne prouve pas que Joann Sfar est un excellent réalisateur, car le film est sans prétention, enfin, si, une seule: raconter une belle histoire et envouter le spectateur... Joann Sfar, à l'instar de Serge Gainsbourg est, et le prouve encore une fois grâce à ce film un artiste complet... Un film juste magique, merveilleux, comme on aime les voir au cinéma, et qui, malheureusement se font de plus en plus rares... Alors, si vous n'êtes pas fan de Gainsbar, mais, que vous aimez les belles images, les belles histoires, et, il faut le dire, les belles filles, foncez vers le cinéma le plus proche de chez vous, prenez une place pour l'imaginaire et le monde merveilleux de Joann Sfar... Et laissez vous transporter... Ce film est léger, non pas comme une plume, mais plutôt comme la fumée de cigarette s'échappant de son personnage principal, majestueusement interprêté...
On aurait aimé aimer ce film. Parfois poétique et léger, souvent gentillet et simplificateur, il n'évite pas un certain nombre de clichés. Le traitement cinématographique nous épate parfois mais retombe rapidement en un exercice appliqué. Enfin, il reste la musique!
Médiocre biopic, laborieusement illustratif. Passé le générique animé séduisant (ce qui est le minimum syndical pour un dessinateur), le récit linéaire se noie dans l’anecdote et la convention de feuilleton télé : la vie de l’artiste est réduite à ses histoires de cul et ou la genèse de ses grands tubes, le tout nimbé de poésie de pacotille (le double marionnette, usé jusqu’à la corde) et de prestations d’acteurs confondant incarnation et imitation. À cet égard, Les pathétiques prestations de Laetitia Casta en B.B. ou de Sara Forestier en France Gall ne sont pas les moindres catastrophes de casting. Beaucoup de bruit (médiatique) pour rien.
C'est clairement un film de fou ! Et je n'ose croire que la vie de Gainsbourg s'est véritablement déroulée à l'intensité de ce qui nous est raconté. Cela dit, ce film est admirablement bien joué, et correspond à l'image que nous avons du personnage, l'éternel fumeur à tête de chou...
Ce film n'est pas un biopic comme tant d'autres, plus astucieux, plus imaginaire selon un dessinateur fan qui fait ses débuts dans le cinéma et qui est à suivre, Joann Sfar, sur la vie du chanteur poete qui aimait les femmes, Serge Gainsbourg. Evidemment on connait les tubes et sa fin de vie e provococatrice sur les doigts mais ce film approfondit plus le personnage de Gainsbourg à Gainsbarre en créant des personnages imaginaires au nez cassé ou à la tete de choux qui l'accompagneront tout au long de sa vie, c'est quelque chose d'inédit au cinéma dans le genre biopic et ce à quoi j'ai totalement adhéré à ce long métrage. Du petit Lucien Guisburg Juif pendant la seconde guerre mondiale à ses nombreuses collaborations et liaisons avec notamment Juliette Greco, France Gall, Brigitte Bardot ou Jane Birkin, ce conte comme on l'appelle a quelque chose de touchant et drole. Une jolie petite perle porté par un sosie acteur qui joue Gainsbourg à la perfection, Eric Elmosnino et les femmes célèbres plus ou moins ressemblantes incarnés par la regrettée Lucy Gordon, Laetitia Casta, Anna Mouglalis, Sara Forestier ou Mylene Jampanoi. Une oeuvre plus que surprenante.
Il est vrai que Joann Sfar a fait des efforts pour ne pas rendre son biopic classique. Du moins sur certaines parties. Car peu à peu on a davantage l'impression qu'il nous passe en catalogue les standards et les femmes qui ont marquées la vie de Gainsbourg. Du coup le film oscille un peu entre biopic original et biopic classique. Ces hésitations se ressentent dans un montage hasardeux qui rend compte d'un film presque expéditif, pour ne pas dire bâcler, dans la dernière demi-heure. Le film se suit sans déplaisir pour autant.
A entendre Joan Sfar il a révolutionné le cinéma. Euh...non pas vraiment. Son film ne se veut pas un biopic mais c'en est un. Il s'attache longuement aux plus belles conquêtes féminines de Gainsbourg de façon parfaitement superficielle. Il met en scène un double gainsbarrien qui n'a rien d'une invention mais tout d'un déjà vu un peu lourd. L'idée la plus intéressante est d'avoir fait chanter les chanteurs eux-mêmes et non du play-back mais là aussi, d'autres comme Christophe Honoré l'ont fait avant. Ce qui est plutôt sympathique c'est que les différents protagonistes sont dépeints avec bienveillance. Le casting est bon à l'exception de Sara Forestier, on a de la peine pour France Gall de la voir ainsi incarnée. Pour ceux qui ne connaitraient pas grand-chose de Gainsbourg ça peut donner une idée assez juste du personnage, pour les autres ça n'a pas grand intérêt.
Il n’est jamais facile de faire un film portrait, encore moins quand le personnage central est un contemporain que tout le monde connaît ou croit connaître et d’éviter de surcroît le piège habituel de l’hagiographie. Force est de constater que Joann, Sfar, auteur de bandes dessinées de son premier métier, s’en sort plus qu’honorablement. Comme l’indique le titre, Gainsbourg est dépeint en héros par la grâce d’un scénario original, suivant avec rigueur le parti pris de départ, très psychanalytique, de raconter l’histoire chronologiquement en justifiant sa vie par ses traumatismes d’enfance. Et ça marche ! Le personnage du double (le frère mort) notamment, est particulièrement ingénieux. Les acteurs collent à leur rôle avec une vérité stupéfiante. La reconstitution d’une époque pourtant proche mais révolue est parfaite et notre imaginaire se met en marche avec facilité pour suivre les péripéties d’une histoire joliment racontée et très correctement filmée. En conclusion, si l’on est un admirateur de Gainsbourg, on sort de ce film enchanté, si on ne l’est pas, on peut le devenir. Si l’on veut être complet, il faut ajouter que ce genre de film, de par sa portée limitée et si original soit-il est bien évidemment appelé à rester dans la catégorie de « l’art mineur »… ça tombe bien, non ?
Un excellent film qui retrace avec fantaisie et poésie la vie de notre Serge Gainsbourg national. Si l'intrigue suit le fil du biopic habituel (à savoir: on commence par l'enfance), elle se termine, non pas sur la mort du personnage, mais sur une scène laissant présager sa continuité future. Eric Elsmonimo dans le rôle titre est impeccable, et sa ressemblance avec Gainsbourg est bluffante, mais les autre comédiens ne sont pas en reste. La regrettée Lucy Gordon dans le rôle de Birkin, Laetitia Casta interprétant Bardot (mon personnage préféré du film),... . On a droit en outre à quelques passages mettant en lumière certaines de meilleures chansons du poète-compositeur.
Ne pas chercher un biopic clair et précis, autant regarder un documentaire classique. Une approche louable de la part de Sfar, originale, non qu'elle contente tout le monde.
Comme il est écrit dans le film, c'est véritablement un conte qui nous est raconté sur la vie de Serge Gainsbourg. Le scénario et la mise en scène de Joann Sfar sont soignées et la prestation de Eric Elmosnino est stupéfiante.