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Plume231
3 906 abonnés
4 639 critiques
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1,0
Publiée le 11 septembre 2012
On ne peut pas accuser Joann Sfar d'avoir voulu réaliser un biopic conventionnel mais on ne peut pas l'accuser non plus d'avoir réussi son film. L'artifice quand ça sert à mieux souligner la profondeur d'une oeuvre, c'est bien ; mais quand ça sert à essayer d'en cacher l'absence totale, c'est pas bien. Non, sans déconner c'est bien joli de faire mumuse avec des maquettes et tout mais faire original ne signifie pas forcément que l'on doit enlever totalement la substance du protagoniste réduit ici à l'état de caricature. Quand à sa vie, on a l'impression que le réalisateur-scénariste s'est contenté de faire "plouf-plouf" avec les grandes étapes de cette dernière. Bon d'accord il y a la musique, absolument géniale, mais c'est plus "Merci Serge" qu'autre chose. La seule bonne véritable raison de visionner l'ensemble c'est l'interprétation. Eric Elmosnino, dans le rôle-titre, la regrettée Lucy Gordon, dans celui de Jane Birkin, et Lætitia Casta, en Brigitte Bardot, sont troublants de vérité. Mais une très belle qualité d'interprétation n'arrive pas du tout à cacher la vacuité totale du tout, vacuité qui engendre inévitablement l'ennui. Dieu est sûrement un fumeur de havane mais Joann Sfar n'a pas du tout l'air d'avoir l'étoffe d'un bon réalisateur.
Completement raté , une bande son de chiotte (étonnnant pour un biopic tel que celui là ?) et des acteurs désastreux ,mention spéciale à L.Casta qui se prend pour une actrice et est pathètique dans le rôle de l'icône BB , elle est même pas belle !!!, un comble lorsque l'on interprete l'un des plus grand sex symbol du cinéma . Les seules qui survivent au naufrage sont E.Almosnino (prodigieu Gainsgourg)et A.Mouglalis (sulfureuse Gréco) et la jeune actrice qui tient le rôle de Bambou , le reste est à la limitte de l'indisgeste ."Décrochez , c'est une horreur !!!"
Voilà qui est un pur foutage de gueule, une arnaque sans nom : c'est consensuel, mal écrit, avec une approche de la vie de l'artiste simpliste et, en plus, la plupart des chansons interprétées ne sont que des pâles copies foireuses qui versent trop dans l'imitation. Le seul intérêt du film repose, pour moi, dans la prestation bluffante d'Eric Elmosnino. Absolument rien à en tirer.
Un très beau film, passionnant, riche de ses très beaux et bons acteurs, et superbe pour (re)découvrir les faits marquants de la vie et l'oeuvre de Gainsbourg. Cependant comme le précise le réalisateur au début du générique de fin, ce n'est pas un documentaire mais un film. Il ne s'agit pas d'une biographie exacte, mais d'un récit légèrement romancée, qui met en valeur le personnage de Gainsbourg. Si ses qualités sont parfaitement retranscrites à l'écran, on ne voit par exemple que très brièvement le Gainsbarre de la dernière période de sa vie, après le départ de Birkin. En conclusion: un film à voir pour comprendre et connaître ce personnage particulier et brillant.
C'est quand même marrant, cette mode du biopic musical. Rappelons-nous qu'elle fut lancée à la base par l'excellent "Ray", touchante histoire du célèbre pianiste dans sa lutte humaine, d'abord pour atteindre le succès, malgré l'interposition d'un sort peu avantageux (misère sociale, handicap, racisme), ensuite pour vaincre ses démons intérieurs (traumatisme d'enfance, addiction). Une belle réussite, suivie d'un déferlement de films recyclant à l'envi le canevas scénaristique sus-décrit en l'appliquant à d'autres grandes stars musicales des années 50 à 70. Ce commentaire s'adresse à chacun d'eux. C'est fade, les thèmes principaux sont rabâchés, le seul intérêt artistique semble résider dans le talent des acteurs à imiter les personnalités qu'ils incarnent, recette qui séduit inlassablement la presse et les cérémonies de récompenses. J'ai particulièrement eu la sensation dans ce film-ci d'un traitement fort en surface du personnage. Les scènes montrant l'impertinence et le talent balbutiant de l'enfant qu'il a été annoncent pourtant le meilleur. Mais une fois le personnage adulte, on semble se contenter de passer en coup de vent sur les principales rencontres féminines et (plus anecdotiquement) étapes artistiques de la carrière du bonhomme. Les bobars de la promo comme quoi : "ouais mais ce coup-ci c'est pas un biopic comme les autres, c'est un conte", ben, c'est en fait que des bobars. Faible, très faible même. Deux étoiles quand même, parce que c'est Gainsbourg.
Bon...je vous l'avoue tout de suite: j'aime pas Gainsbourg et je n'apprécie que modérément les BD de Joann Sfar. Alors évidemment, les deux réunis...beuh! Alors on retrouve la patte de Sfar dans ce "conte" (drôle de nom pour une biographie...) comme les passages avec le Gainsbar ou les dessins de Serge, directement faits par l'auteur de BD. D'ailleurs, parlons du Gainsbar: sérieusement, c'est quoi ce truc? Vous croyez vraiment que Gainsbourg se baladait avec ce bidule tout droit tiré d'un (mauvais) film d'animation de la fin du siècle dernier (bon d'accord, c'était il y a 12 ans. Mais c'est toujours rigolo de filer un coup de vieu à ses lecteurs)? Certains vont me dire: "oui mais c'est de la poésie, tu peux pas comprendre, sale matheux!". D'accord mais une biographie, ça doit avant tout être respectueux, non? Vous voyez Edith Piaf dans "La môme" se balader avec le petit bonhomme en mousse vous? Et les passages avec le chou-fleur, tssss... affligeants! Et en plus, Sfar saute d'un coup une quinzaine d'année de la vie de Lucien Gainsburg (car c'est son nom): c'est une biographie, ça?! Et on finit par le plus gros point noir du film: PAS DE DATES!!! Mais pourquoi? Quand on s'y connait pas en gainsbourlogie, impossible de savoir en quelle année on est! Résultat, on ressort du film plus bête qu'on y est rentré. Ah non, j'ai appris qu'il avait écrit "Poupée de cire, poupée de son". J'aime bien. Mais ça vaut vraiment pas le coup de claquer 10 € pour apprendre ça (heureusement que moi je l'ai vu à la télé). Alors regardez la page Wikipédia de Serge Gainsbourgh, vous en apprendrez beaucoup plus sur lui qu'en regardant ce film (oh pardon, ce "conte").
Je ne m'attendais pas à un conte biographique en regardant ce film. Tout est bien ficelé à la manière d'une BD, l'enfance ressemble plutot à un flashback. Ou c'est sa vie d'adulte qui est un flashforward vue pas Lucien enfant. Ou tout n'est qu'une hallucination, un rêve de son double, sa gueule. Sa Gueule. Voila un élément auquel je ne m'attendais pas. Il vit avec, tel un schzizophrene. Des ses rencontres, ses amours, on en sait finalement juste ce qu'il faut. Il lui faut une muse, il veut etre pigmalion. Quand même, pour un homme qui se disait à tête de chou, qui devait empester la gitane maïs et le whisky (puis le pastis), il a eu de belle nénêtes! Un vrai artiste. Avec ses travers, ses déboires, ses démons et des passions avortées. Magnifique.
pour évoquer le génial Gainsbourg, il fallait réaliser une oeuvre créative et originale à la hauteur de tous les talents de l'homme à tête de chou. aussi, Sfar mélange intelligemment le conte et le réel pour mieux montrer les deux facettes de l'artiste (Gainsboug et Gainbarre), en s'appuyant sur le mimétisme troublant de E. Elmosnino. en revanche le personnage de France Gall est complètement raté, erroné et ridicule! en outre, on peut avoir le sentiment que le film survole trop les choses, se concentrant déjà sur une période assez courte finalement...
Fan de Gainsbourg j'avais plutôt peur du résultat surtout après la déception d'une autre icône "Coluche". Commençons par ce qui me gêne et qui fait donc louper la note parfaite... 1h30 de film et 1/3 consacré à l'enfance de Gainsbourg ?! C'est beaucoup trop, même si on devine que Joann Sfar s'en sert comme inspiration pour lui comme pour son personnage il en demeure pas moins que cette partie mords évident sur une partie artistique qui intéresse plus. C'est justement le problème de la fin, comment imaginer que Joann Sfar stoppe son film avant "Lemon Incest" et ses chansons avec sa fille Charlotte ?! On sait, Joann Sfar a choisi des parties précises et emblématiques... Justement ! Vu le scandale de cette chanson et sa relation avec Charlotte il me semble que c'était quasi une obligation de traitement. Sur ce même problème, mais Joann Sfar nous avait presque avoué, que ce film était un conte fanstasmé par un fan... Autre bémol donc il s'agit effectivement de ça, Joann Sfar s'est fait son film hommag erêve mais en oubliant que son film est aussi fait pour un large public et non pour lui essentiellement. A part ça ... Quel film ! On en est d'autant plus déçu tant on perçoit les nombreuses qualités du film. Dès les premières minutes on sait qu'on est tombé dans un film très original, à la recherche artistique indéniable et à un casting superbe à part pour Sara Forestier qui en fait des tonnes monstrueuses. Lucy Gordon est très juste et Leatitia Casta impressionnante. Reste Gainsbourg... Eric Elmosnino est un Serge Gainsbourg parfait et nous bluffe de bout en bout mais il est dans la tradition française du mimétisme comme pour "Coluche" ou de "La môme"... Mais il sonne juste ça c'est certain. Bref nous sommes pas si loin du chef d'oeuvre mais malgré une joie et un grand plaisir devant ce film on ne peut s'empêcher de regretter une vision trop personnelle de Joann Sfar, c'est surper génial pour lui mais il laisse trop de spectateurs sur le côté de la route.
L'EFFRONTE. Les interpretations, les personnages, les plans tout est génial. Un régal visuel et auditif. La vision trés personnelle de Johan Sfar sent la bonne humeur et le plaisir.
Le film se laisse voir car il ya une belle brochette de personnages mais mais on evite pas la sensation de successions d'episodes qui ne rendent pas bien compte du succes de gainsbourg et son rapport au public. L'idee du double est original et ancre le film sur le parcours de Lucien plus que sur le parcours de l'artiste , la star...