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septembergirl
603 abonnés
1 069 critiques
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3,0
Publiée le 13 août 2010
Un film d'animation, critique de la société de consommation, qui est tout à fait correct, et devant lequel on passe un bon moment. Les personnages ont tous été très bien travaillés, notamment le jeune inventeur, qui nous amuse et nous fait rire avec ses remarques et ses mimiques.
Un premier opus réussi. Truffe d'humour, scénario charges, mise en scène dynamique. Une pur merveille. Très divertissant et épatant ! Un film sublimes et magistral. 4,5/5
Quelle surprise ce film d'animation! J'ai adoré. Une grande originalité, des personnages attachants, une animation soignée, aucun ennuie, et surtout un humour exceptionnel. Les gags sont juste excellents! Tempête de boulettes géantes fait passer un super moment, que ce soit pour petits ou grands. Il est sans problème à la hauteur des Pixar, Dreamworks et autres!
c'est très bien réalisé, un film d'animation catastrophe c'est une première ? en tout cas c'est joliement fait ... le "2012" version 1er âge Pour le reste, le scénario est débile, le film n'est pas drôle, les personnages ne sont pas attachants ... Bref très moyen 1,5/4
"Tempête de boulettes géantes" est une fable drôle et intelligente, une métaphore sur la surconsommation et le surplus de nourriture (qui entraîne par la suite le gâchis) dans notre société, particulièrement dans les pays riches. On reconnait bien le génie de Phil Lord et Chris Miller pour la mise en scène, ici plus survoltée et inventive que jamais. Un film d'animation délirant et profond en somme.
J'avais entendu beaucoup de bien de ce film d'animation qui serait à la fois drôle et intelligent. Bon je dois forcément dire que je suis déçu, j'ai largement préféré 21 jump street de la même équipe. Mais après je ne vais pas cracher dans la soupe, car en effet le film regorge d'inventivité au niveau des gags, parvient par moments (surtout un) à être touchant, mais je retiens plus les petits riens bien plus intéressants que le reste. Je pense à la télé qui parle qui va piller un magasin de télé et emporter le gérant, ce genre de petits trucs qui sont au second plans mais qui sont complètement débiles et absurdes.
Je déplore que malgré la parodie du film catastrophe, le film n'aille pas plus loin je pense à cette fin bien consensuelle. Certes c'est drôle de voir enfin un film remettre en question le fait que les attaques se font d'abord sur les moments connus et ensuite sur le reste du monde. Mais bon, ça manque d'un petit message un peu nihiliste ou quelque chose du genre. On retrouve la famille, rien que du classique dans le message et je trouve ça dommage.
Alors certes on a encore un dessin animé bien écolo pour les morveux, mais bon, on va dire que c'est un soupçon plus subtil cette fois. Mais franchement je m'attendais à mieux.
Je retiendrais en fait surtout la scène de bataille de boules de neige complètement délirante et débile.
Il y a des bonnes choses, mais je trouve ça peu long malgré tout, ça manque d'inattendu comme justement cette scène avec les boules de neige. Je ne sais pas si les auteurs ont été bridés, mais je trouve que ça ne va pas assez loin dans le délire.
Je suis un peu partagé, je n'ai pas détesté, j'ai ri, mais j'en veux plus.
Une heure d'apocalypse sans intérêt! Je n'ai jamais vu de dessin animé aussi nul esthétiquement (les personnages comme les aliments semblent en plastique) et moralement (on retrouve tous les vieux clichés de l'intello rejeté, du père incompris, de la mère idéale, de l'Amérique de la malbouffe, du français au béret, du maire fou de pouvoir et de l'homme inconscient). La seule scène à peu près jolie est celle du paysage de glace (à la fraise, pistache, vanille...) et encore!
Je ne saurais trop dire pourquoi,mais les films d'animation estampillés Sony ne me parlent pas. Pourtant,"Les rois de la glisse" ou "Monster House" étaient de belles surprises. "Tempête de boulettes géantes" tire sa force de son univers graphique fort,saturé de couleurs,d'aliments géants,de rivières de pistaches ou de personnages cartonnesques . Mais dans le même temps,il est la preuve d'un manque d'ambitions artistiques flagrantes. Il s'adresse aux plus petits,malgré son côté pastiche des séries B d'invasion des années 50. Les gags sont bons enfants,sans envergure. La morale,d'une mièvrerie sans nom,surtout en ce qui concerne l'incompréhension père/fils et le fait de s'accepter tel que l'on est. Reste un animé ludique,qui se digère assez facilement,bien qu'il dénonce gentiment la société de consommation américaine.
«Cloudy with a chance of Meatballs» (USA, 2009) de Phil Lord & Chris Miller est un catalogue de bonne pensée américaine et des possibilités techniques des studios Sony Pictures Animation. Depuis longtemps reconnu, à l’instar de DreamWorks Animation, comme le concurrent pauvre de Pixar, les studios Sony produisent avec ce faux pamphlet anti-malboufe un délire visuel, qui enchaine les gags et les prouesses esthétiques sans soucis d’une profondeur émotionnelle. Film malbouffe lui-même, je suis ressorti de «Cloudy…» conscient d’avoir mal mangé et désireux de vrai nourriture. Déjà dans «Open Season», précédente production Sony Animation, le désir de tenir sur la longueur le divertissement se faisait aux regrettables dépens de l’histoire. Dans ce pastiche mal fichu de «La Grande bouffe» de Ferreri, Flint Lockwood est un jeune inventeur qui, par zèle et soif de reconnaissance, met au point une machine qui transforme l’eau en nourriture. Par accident, ladite machine est propulsée dans les airs, conscrite dans les nuages. Sur ce seul postulat, Lord et Miller brodent un récit abracadabrant. Si le ton du film assumait son absurdité, nous serions véritablement dans une œuvre insensée, sorte de prise d’otage d’un blockbuster par ses deux réalisateurs. Mais très vite, les clichés amoureux et familiaux reviennent en ressacs. Il s’avère, en fin de compte, que les gags ne sont que de la soupe pour faire passer le sempiternel indigeste message sur la glorieuse famille et sur le merveilleux idéal américain. Que la malbouffe soit dénoncée, peut-être… rien n’est moins sûr. Car le seul intérêt que suscite le film, c’est la joliesse des gros morceaux de pitance qui viennent s’écraser sur le sol ou sur les gueules des habitants. Le film cultive cette fascination pour une bouffe qui dore autant qu’un objet précieux. In fine, l’enjouement débordant des studios pour leur maestria technologique dessert le propos écologiste que veut dégager le film. On appelle cela un échec.
Ce film, au début, je n'en avais pas l'eau à la bouche. Je pensais même que c'était un navet! Et bien, c'est super ! J'en suis rester baba, à mure-ir de rire!
Terre entière attend, comme le nouveau Messie, que des hot dogs géants lui tombent du ciel. Et se régale de ces boulettes puantes qui pulvérisent les limites de l'écoeurement. Voilà l'apologie la plus consternante qui soit de la mal-bouffe, sans autre morale, valeur ou message à proposer. Le titre américain est le seul gag drôle du film.