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benoitG80
A côté de l'excellente interprétation d'Emmanuelle Devos et surtout de François Cluzet qui passe de l'escroc usurpateur à celui de la folie , la peinture de cette société en mal être est également très bien rendue par une palette de très bons acteurs... Le jeu de Vincent Rottiers et de Stéphanie Sokolinski est surprenant de vérité et d'intensité et contribue beaucoup à la réussite de ce film auquel on reprochera juste une certaine longueur... et une fin forcément attendue !
Alain D.
Une très bonne comédie dramatique écrite et réalisé par Xavier Giannoli. Le scénario atypique nous conte une histoire étonnante, une aventure humaine pathétique. Un bon casting, avec un excellent François Cluzet et une Emmanuelle Devos rayonnante dans le rôle de Stéphane, la mairesse de la commune. Une bonne prestation du couple de jeunes Stéphanie Sokolinski - Vincent Rottiers et de Gérard Depardieu, que l’on voit malheureusement trop peu.
Le pitch : Philippe Miller est un escroc, un voleur à la petite semaine, mais surtout un arnaqueur professionnel dans le milieu industriel. Une épreuve inattendue va surprendre notre mystérieux solitaire lors de sa dernière entreprise.
Le pitch : Philippe Miller est un escroc, un voleur à la petite semaine, mais surtout un arnaqueur professionnel dans le milieu industriel. Une épreuve inattendue va surprendre notre mystérieux solitaire lors de sa dernière entreprise.
Très très bon film avec Un Cluzet qui comme bien souvent est magistral. On se laisse conquérir par ce film. A voir.
MAGISTRAL! A l'origine est l'un des tous meilleurs films de 2009. L'histoire, vraie au demeurant, nous prend les tripes de la 1ère à la dernière seconde. François Cluzet est incroyable dans ce rôle d'escroc à la petite semaine qui devient, le temps d'un chantier, le héros de toute une commune. Tous les acteurs, sans exception, sont au diapason. Mention spéciale tout de même à Soko, extra en jeune galérienne professionnelle, Vincent Rottiers, parfait en petite frappe au grand coeur, bien sûr Emmanuelle Devos toujours aussi fine et émouvante, et aussi Gérard Depardieu, inhabituellement sobre. La réalisation de Xavier Giannoli est complètement maitrisée et sert admirablement le récit. Le ballet des engins de chantier avec François Cluzet tournoyant au centre est, selon moi un miracle de cinéma.
Une pure claque qui fait un bien fou!
Une pure claque qui fait un bien fou!
bsalvert
Ma note est plus dirigée vers le scénario et le jeu des acteurs que la mise en scène pourtant efficace.
Un film passionnant. Et le fait que l'histoire est vrai le rend encore plus passionnant. Très bien réalisé. Le cinéma français manque de film de cette qualité. C'est magistral.
Grand film sur la mystification,la vraie,celle qui dépasse celui qui en est "à l'origine",c'est aussi la rencontre sur un malentendu de deux solitudes et l'histoire d'une rédemption sur le tard,de tout un peuple qui se laisse embobiner parce que de toute façon c'est ça ou rien,l'histoire d'un homme qui se fait rattraper par ses démons(scène "retour du réel"géniale avec Depardieu).Réplique clé du film:
-Elle va où cette route?
-Je sais pas,nulle part
ou encore le banquier qui dit:"Moi,j'y ai cru à ce type,j'y ai cru.."
Tendu,abstrait tout en étant ancré dans le réel,souvent génial..
-Elle va où cette route?
-Je sais pas,nulle part
ou encore le banquier qui dit:"Moi,j'y ai cru à ce type,j'y ai cru.."
Tendu,abstrait tout en étant ancré dans le réel,souvent génial..
franchement pas de quoi faire un film qui dure si longtemps pour pas grand chose
"A l’Origine" …ou comment "flinguer" une bonne idée :
Imaginez un film sur la vie de Mère Teresa dont le rôle-titre serait tenu par Arnold Schwarzenegger : vous crieriez au scandale, vous diriez, à juste titre, que l'on se fout de vous ! Et bien c'est à peu près ce que "A l’ Origine" m'a inspiré; je m'explique :
Je ne suis pas un escroc mais il me semble que pour embobiner des gens, il est essentiel d'inspirer confiance. Pour cela je me ferais fort d'être courtois et affable, souriant et chaleureux, je tâcherais de montrer que j'ai de l'aisance, que je suis entreprenant, etc., etc. Cluzet dans se film n'est rien de tout cela, il en est même tout le contraire : il joue un personnage taciturne, empêtré, peu avenant voire désagréable, il a moins de charisme qu'une clé à molette, est froid et distant et ne donne jamais l'impression d'être sûr de lui... bref, selon moi, Cluzet, dans ce film, est l'exact opposé d'un personnage d'escroc !
Alors on ne peut que s'étonner et douter de la facilité, de la rapidité qu'il a de fédérer tout un tas de gens qui, pour certains, se bousculent au portillon afin de lui donner de l'argent... en cash, qui plus est !
Mais, parvenu à ce stade de l’histoire, en tant que spectateur, on est déjà loin, aux abonnés absents, on se fiche de cette chimérique autoroute en construction. En fait, on ne croit plus du tout à ce film malgré la mention bien visible : "inspiré d'une histoire vraie".
C’est bien le drame du cinéma français : alors que les Américains, à force de travail sur l’écriture du film, sur la mise en scène, le jeu des acteurs et le montage sont capables de nous faire adhérer à des histoires à dormir debout, nous, en France, on est les rois pour rendre invraisemblable… une histoire vraie !
Oui, chez nous, trop souvent, c’est Schwarzenegger qui joue le rôle de Mère Teresa.
Imaginez un film sur la vie de Mère Teresa dont le rôle-titre serait tenu par Arnold Schwarzenegger : vous crieriez au scandale, vous diriez, à juste titre, que l'on se fout de vous ! Et bien c'est à peu près ce que "A l’ Origine" m'a inspiré; je m'explique :
Je ne suis pas un escroc mais il me semble que pour embobiner des gens, il est essentiel d'inspirer confiance. Pour cela je me ferais fort d'être courtois et affable, souriant et chaleureux, je tâcherais de montrer que j'ai de l'aisance, que je suis entreprenant, etc., etc. Cluzet dans se film n'est rien de tout cela, il en est même tout le contraire : il joue un personnage taciturne, empêtré, peu avenant voire désagréable, il a moins de charisme qu'une clé à molette, est froid et distant et ne donne jamais l'impression d'être sûr de lui... bref, selon moi, Cluzet, dans ce film, est l'exact opposé d'un personnage d'escroc !
Alors on ne peut que s'étonner et douter de la facilité, de la rapidité qu'il a de fédérer tout un tas de gens qui, pour certains, se bousculent au portillon afin de lui donner de l'argent... en cash, qui plus est !
Mais, parvenu à ce stade de l’histoire, en tant que spectateur, on est déjà loin, aux abonnés absents, on se fiche de cette chimérique autoroute en construction. En fait, on ne croit plus du tout à ce film malgré la mention bien visible : "inspiré d'une histoire vraie".
C’est bien le drame du cinéma français : alors que les Américains, à force de travail sur l’écriture du film, sur la mise en scène, le jeu des acteurs et le montage sont capables de nous faire adhérer à des histoires à dormir debout, nous, en France, on est les rois pour rendre invraisemblable… une histoire vraie !
Oui, chez nous, trop souvent, c’est Schwarzenegger qui joue le rôle de Mère Teresa.
Christoblog
Il arrive que des acteurs portent un film d'un bout à l'autre.
Dans A l'origine, c'est exactement l'inverse : François Cluzet saborde le film du début à la fin, en en faisant un navet inoubliable.
Le film est basé sur des faits réels : un escroc fait croire à toute une région qu'une autoroute abandonnée va bientôt être remise en construction. Il prend la tête du chantier et construit effectivement un bout d'autoroute, égrenant au passage fausses factures et chèques en bois.
Des faits réels qui deviennent non crédibles : il faut le faire ! Cluzet commence par une heure de non jeu. C'est assez simple : il s'agit, quoiqu'il arrive (par exemple Emmanuelle Devos a envie de faire l'amour avec vous) d'afficher un masque impassible et buté. Comment un escroc peut il être escroc sans être un tout petit peu comédien : on ne le saura pas (des images de Catch me if you can me traverse l'esprit, là au moins on y croyait). Dans un deuxième temps, il s'agit de faire croire que l'on croit aux sentiments, à la solidarité, etc... Solution de Cluzet : sourire à chaque plan (mais là Emmanuelle Devos s'en va, et on la comprend).
La fin du film est affligeante et sombre dans le pathétique franchouillard : visite improbable au siège de la société, accident de pelleteuse. Même un apprenti scénariste n'aurait pas transformé de petites ficelles en si grosses cordes.
La fin du film est pitoyable, on a même peine à en parler : Cluzet court au lever du soleil en brandissant son drapeau de fausse société comme à la guerre (la fameuse photo sur la guerre du Pacifique utilisée par Eastwood) , alors qu'une escouade d'opérette gendarmesque le poursuit (tout en le croisant !).
Du grand n'importe quoi, qui fait regretter l'absence de notes négatives. Honte au cinéma français dans sa représentation cannoise. D'autres critiques sur mon blog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Dans A l'origine, c'est exactement l'inverse : François Cluzet saborde le film du début à la fin, en en faisant un navet inoubliable.
Le film est basé sur des faits réels : un escroc fait croire à toute une région qu'une autoroute abandonnée va bientôt être remise en construction. Il prend la tête du chantier et construit effectivement un bout d'autoroute, égrenant au passage fausses factures et chèques en bois.
Des faits réels qui deviennent non crédibles : il faut le faire ! Cluzet commence par une heure de non jeu. C'est assez simple : il s'agit, quoiqu'il arrive (par exemple Emmanuelle Devos a envie de faire l'amour avec vous) d'afficher un masque impassible et buté. Comment un escroc peut il être escroc sans être un tout petit peu comédien : on ne le saura pas (des images de Catch me if you can me traverse l'esprit, là au moins on y croyait). Dans un deuxième temps, il s'agit de faire croire que l'on croit aux sentiments, à la solidarité, etc... Solution de Cluzet : sourire à chaque plan (mais là Emmanuelle Devos s'en va, et on la comprend).
La fin du film est affligeante et sombre dans le pathétique franchouillard : visite improbable au siège de la société, accident de pelleteuse. Même un apprenti scénariste n'aurait pas transformé de petites ficelles en si grosses cordes.
La fin du film est pitoyable, on a même peine à en parler : Cluzet court au lever du soleil en brandissant son drapeau de fausse société comme à la guerre (la fameuse photo sur la guerre du Pacifique utilisée par Eastwood) , alors qu'une escouade d'opérette gendarmesque le poursuit (tout en le croisant !).
Du grand n'importe quoi, qui fait regretter l'absence de notes négatives. Honte au cinéma français dans sa représentation cannoise. D'autres critiques sur mon blog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Quel navet! Un tissu de banalités, un script simpliste et répétitif. Le drame d'une région sinistrée économiquement se résume à:"Ah! les gens! ils en ont eu des problèmes". Tous les poncifs sont réunis et c'est d'un long!!!!!
hummmmmm a l'origine il ya le temps qui passe et là j'ai vu passé le temps! qu'il est chiant ce film!!! la bande annonce se suffit a elle même, le personnage est anti pathique.
Les 5 premieres minutes , on se dit quel culot et puis ya plus rien , le personnage de Miller est limite autiste sait pas pourquoi il fait tout ça,on connait pas son passé .D'un ennui profond!! Et c'est réalisé comme un téléfilm pour France 2!
Les 5 premieres minutes , on se dit quel culot et puis ya plus rien , le personnage de Miller est limite autiste sait pas pourquoi il fait tout ça,on connait pas son passé .D'un ennui profond!! Et c'est réalisé comme un téléfilm pour France 2!
Je me suis totalement ennuyée devant ce film long et lent. Je n'ai pas été touchée. J'imagine que ce film touche une catégorie de personnes très précise mais personnellement il ne m'a pas atteinte du tout. J'ai trouvé les acteurs mauvais, la trame inintéressante et le rythme du film est si lent qu'on voit trop bien les 2h passer. Je déconseille.
tixou0
Le film a été raccourci - de 25 min, pour son exploitation en salles. Pour autant, 2 h 10, cela reste encore bien long ! Très, très long... L'ennui s'installe vite, au rythme général (ou plutôt à l'absence de rythme).... Le dernier quart d'heure, renouvelant ledit, ne sauve malheureusement rien. "Plus c'est gros, plus ça passe" : voilà pour l'argument de fond - et cette histoire, inspirée d'un fait divers réel, prometteuse sur le papier ("à l'origine, il y avait un scarabée..."), n'inspire guère Xavier Giannoli.
Emmanuelle Devos, en édile pensant favoriser ses ouailles, joue les utilités, et François Cluzet, en escroc (mais pas trop - touché par la grâce d'un improbable et pharaonique destin...), ne convainc jamais. Seul (pour quelques brèves scènes, en crapule majuscule) Depardieu crève l'écran, comme à son ordinaire. Vraiment pas un bon cru, pour l'auteur de "Marguerite"...
Emmanuelle Devos, en édile pensant favoriser ses ouailles, joue les utilités, et François Cluzet, en escroc (mais pas trop - touché par la grâce d'un improbable et pharaonique destin...), ne convainc jamais. Seul (pour quelques brèves scènes, en crapule majuscule) Depardieu crève l'écran, comme à son ordinaire. Vraiment pas un bon cru, pour l'auteur de "Marguerite"...
defleppard
Un rôle qui sied à merveille au tempérament de François Cluzet avec une réalisation à la hauteur de ce fait divers inspiré d'une histoire réelle . Un film à voir sans hésiter.
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