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Hotinhere
547 abonnés
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3,5
Publiée le 4 novembre 2022
La spirale infernale du mensonge d'un escroc se faisant passer pour un entrepreneur venu relancer un chantier dans le Nord de la France. Inspiré d'une histoire vraie assez folle, un thriller social palpitant, porté par l'interprétation puissante de François Cluzet tout en ambiguïté, à la fois fragile et manipulateur. 3,75
quel film! quelle émotion! quelles interprétations!!! Après "Le Rubanc Blanc " vraiment excellent, on peut applaudir la sélection "cannoise" de cette année!!!
L'histoire qui nous est compter dans à l'origine est tellement surréaliste que l'on a peine à y croire et pourtant, c'est bel et bien une histoire vraie ! Finalement, c'est peut-être d'ailleurs ces histoires là les plus difficiles à raconter... François Cluzet impressionne par son interprétation toujours juste, en finesse, tout en ayant la simplicité de la réalité. Décidément quel bon acteur. Emmanuelle Devos est elle aussi parfaite, sans oublier les seconds roles. Le bon jeu français étant si rare, qu'il est bon de souligner les bonnes interprétations. Quant à Giannoli, et bien il réussi là où beaucoup aurait échoué avec un bon casting, de bonne idées et un filmage calme et posé avec ce qu'il faut en sensibilité. Grand bravo.
Drôle de film dans lequel un escroc tombe dans son propre piège et sombre dans la folie jusqu'à perdre totalement pied avec la réalité. Ce drame est de très bonne qualité, dommage qu'il soit trop long.
Après avoir fait vibrer avec sensibilité les failles d’une icône (Gérard Depardieu en chanteur musette dans «Quand j’étais chanteur»), Xavier Giannoli conserve le même cadre provincial et déploie l’envergure de son récit, jusqu’à atteindre le champ des grandes entreprises. «A l’origine» (France, 2009) se situe. Il sème les indices pour présenter son cadre et les éléments de son récit. Bien qu’extrait d’un fait divers, et donc construit sur une «information immanente», «A l’origine» ne dispose pas moins un hic et nunc. Dans la France provinciale du début XXIème, Giannoli suit les larcins d’un arnaqueur filou qui traverse différentes villes. Le film s’ouvre sur un rythme tenu qui vient contrarier la lenteur certaine de «Quand j’étais chanteur». Si «A l’origine» suit donc un rythme soutenu, c’est aussi pour formuler l’urgence qui menace son personnage. Le protagoniste, qui prend le nom de Philippe Miller (mémorablement interprété par François Cluzet, au jeu retenu mais puissant), arrive dans une ville où le chantier d’une autoroute a été interrompu pour préserver la survivance de quelques scarabées. Pris pour celui qu’il n’est pas, Miller va entrer dans le jeu de la communauté rurale jusqu’à se confondre avec l’identité qu’on lui invente et qu’il se construit, au point de risquer sa place sociale pour l’accomplissement de son projet d’autoroute. Et la place sociale, c’est en fin d’analyse ce à quoi aspire le plus profondément Miller. Pour l’ordonner, il accomplit ce que le tournage d’un film produit : la mise en scène d’une communauté. Sans aller jusqu’à voir dans Miller la figure de Giannoli, il est troublant et réjouissant de saisir à quel point le personnage de Cluzet est un artiste de la cause sociale, un auteur metteur en scène d’une condition économique. Les jeux de rythme sur lequel repose le montage du film participe à l’exaltation de l’œuvre, jusqu’à ce que les musiques viennent souligner trop intensément les volontés d’empathie.
Remarquable, jusqu'à la dernière minute on se demande jusqu'où va aller cette duperie monumentale. Chapeau à François Cluzet qui mérite le césar du meilleur acteur.
J'aurais tellement aimé m'enthousiasmer pour ce film à cause du sujet, de l'interprétation... C'est raté d'abord parce que, dès les premières images, c'est totalement INVRAISEMBLABLE ! Alors, serait-ce un conte social ? Mais trop d'éléments réalistes contredisent cette interprétation. Donc, je suis resté étranger, pas dans le coup, parfois un brin goguenard tellement c'est gros ! Dommage pour les deux interprètes qui font ce qu'ils peuvent. Les airs de chien battu du pseudo héros ajoutent à l'absurdité du pensum dont les envolées lyriques sur fond de macadam frais retombent à la fin comme un soufflé prétentieux et indigeste.
Dans son premier film, X. Giannoli nous presentait une fiction molle a laquelle on ne croyait pas. Pour son deuxieme film, il reussit le tour de force de tourner une histoire vraie a laquelle on ne croit pas.
j'adore ce film, je trouve la mise en scene splendide. Tous les acteurs sont formidables (y compris les seconds roles) L'histoire est palpitante en plus d'etre tirée d'une histoire vraie. Bref je le conseille à tous le monde.
Un superbe film que je viens de visionner, quand l'on pense en plus que c'est tiré d'une histoire bien réelle, cela donne le plus pour affiner sa propre critique de ce film. Un super François Cluzet au haut de sa forme dans l'interprétation de son personnage. Le film commence assez lentement et énerve quelque peu par manque de vigueur de l'auteur de cette arnaque, je commençais vraiment à me stresser au vu de l'avancement de son histoire, puis, lorsqu'il commence à se rendre compte de ce qu'il fait, c'est là que l'acteur dévoile son super jeu, c'est d'être béat au début puis plus combatif à l'avance du scénario et l'on commence à redevenir intéressé par le film et l'idée qui s'en dévoile peu à peu. Tout compte fait si l'on prend la peine de patienter, l'on découvre un grand film et une belle histoire et pour en savoir plus faudra bien voir le film, car le début je l'ai vraiment trouvé stressant, mais c'est justement cette histoire vraie qui en fait toute la différence. J'ai pour conclusion que j'ai vu un très beau film qui en vaut largement la peine. Je le note 5 étoiles sur 5.