D'abord, on le voit prendre la route, puis, longuement, rouler pour aller faire ses courses sur un hypermarché loin du centre ville. De retour à son restaurant, assis à une table, il se met à parler, face caméra. Il ? René Orduna.
Ni héros, ni victime, René se fait seulement le témoin de sa propre existence durant les années 70-80 aux Etats-Unis. Période de nomadisme, géographique et amoureux dont les seuls repères étaient alors festifs, voilà ce qu'il évoque, sans regret ni nostalgie : l'hypothèse de la joie. Et le film lui taille la place pour cette parole, jouant des couleurs et des sons comme de coussins où dignement l'asseoir.
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