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    Le Fanfaron
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    Bruno TEF
    Bruno TEF

    6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2024
    Le Fanfaron est un film de Dino Risi qui date de 1962. Il s’agit d’un film qui tient à la fois de la comédie dramatique et du road movie.
    Ce petit chef d’œuvre du cinéma italien, met en scène deux grands acteurs, l’Italien Vittorio Gassmann et le Français Jean-Louis Trintignant, deux personnages que tout oppose, mais que le hasard va réunir au cours d’un périple routier dans une Italie écrasée de soleil en ce jour de l’Assomption.
    Nous sommes dans les années 60, en ce 15 août, impossible de trouver un commerce ouvert. Bruno (Vittorio Gassmann) peste car il lui est impossible de passer un coup de fil ou d’acheter un paquet de cigarettes ... à Rome ! Il avise Roberto qui rêvasse à sa fenêtre entre deux pages du code civil qu’il révise assidûment pour ses examens de septembre. Roberto finit par laisser rentrer Bruno chez lui pour passer un simple coup de fil. De fil en aiguille, le très envahissant Bruno, finit par convaincre Roberto de l’accompagner dans une virée sur les routes italiennes.
    On peut difficilement imaginer deux personnalités plus différentes, si Bruno est excentrique, séduisant, démonstratif, dragueur impénitent, insouciant, oisif et peu scrupuleux, en revanche, Roberto est renfermé, timide, mal dans sa peau, scrupuleux à l’extrême, respectueux des traditions, de la politesse et de la religion, travailleur acharné et terrorisé par les conséquences de ses actes.
    Les deux hommes vont sans cesse s’opposer sur tous les points, mais Roberto s’effacera toujours devant la verve et le culot de Bruno, le Fanfaron. L’un finira par dévorer l’autre. Régulièrement, on entend en voix off les pensées de Roberto, tout au long du film il émet le désir de partir, de rentrer chez lui, de quitter cet encombrant compagnon, de faire demi-tour pour reprendre ses révisions. Il n’aura de cesse que de penser à son code civil resté ouvert sur son bureau à Rome, qu’il ne reverra pas. Roberto consulte sans cesse sa montre, parle de l’heure, de retard, regarde derrière lui, Bruno, lui ne regarde que devant lui, jamais derrière.
    « Tu sais quel est le meilleur âge ? Bah, c’est celui que tu as ... Jusqu’à ce que tu clabotes, bien sûr ! » Cette phrase prononcée par le Fanfaron est prophétique et résume le film à elle seule. Bruno profite de l’instant présent et n’a cure du reste, Roberto est sans cesse dans le regret, dans la retenue, la peur de l’avenir l’empêche de vivre au présent.
    Quand des prêtres en difficulté arrêtent la voiture des deux compères pour leur demander un cric, Bruno répond qu’il n’en a pas, quand Roberto veut venir en aide à une jeune touriste à qui on a volé la valise, Bruno l’arrête en lui expliquant que ce n’est pas son problème et qu’il a mieux à faire que d’aller passer le 15 août au commissariat. Par contre, il raconte volontiers qu’il a aidé une jeune automobiliste en panne, dont le radiateur était à sec. Il l’a emmenée … à l’hôtel, pour y prendre une chambre.
    Le périple des deux hommes est marqué par quelques anecdotes, on ira rendre visite à des parents de Roberto. Bruno lui apprendra qu’un des domestiques est homosexuel, que sa tante a trompé son oncle avec le régisseur et que son cousin est le fils de ce dernier. Bruno a ce don de décrire la réalité, le présent, ce qui saute aux yeux, mais que Roberto est incapable de voir, trop occupé à redouter l’avenir. Roberto apprendra aussi que Bruno est marié à une jolie femme dont il est séparée, et qu’il a une fille qui va se marier prochainement. On découvre derrière le Fanfaron un personnage pathétique, derrière cette assurance et ce culot de façade, on découvre un homme puéril, fragile, qui a été incapable de faire les bons choix, de bâtir une vie, une famille. Bruno n’est ni mari, ni père, incapable de rester à la même place, c’est un nomade qui s’enfuit sur les routes à bord de sa Lancia Aurelia B24, l’autre star du film. Roberto, lui, ne songe qu’à revenir à son point de départ, son appartement à Rome et ses chères révisions.
    Au fil de l’histoire marquée d’étapes improvisées, les deux protagonistes se trouvent séparés de temps en temps, Roberto tente de rentrer chez lui à plusieurs reprises pour fermer cette parenthèse finalement agréable, mais qu’il gâche, incapable de profiter de l’instant présent. Pourtant, à chaque fois, le destin réunit à nouveau les deux hommes. Roberto finira par avouer à Bruno qu’il lui doit les deux plus belles journées de sa vie, le Fanfaron a converti le laborieux étudiant en droit qui voulait devenir avocat «comme son cousin » (celui qui est né de la relation adultérine entre sa tante et le régisseur du domaine).
    La fin, on la devine … dramatique.
    Le Fanfaron est un grand film, une œuvre incontournable de ce cinéma italien des années 60, filmé en noir et blanc. La lumière est éclatante, l’image est belle, l’Italie est insouciante. C’est l’apologie de l’oisiveté, du farniente, des vacances, du twist, des aventures faciles sans lendemain et des belles voitures (italiennes bien sûr). Mais toute rêverie a une fin et la réalité est impitoyable. Ce voyage initiatique connaitra lui aussi un dénouement brutal, tout comme cette époque insouciante, car les plus belles choses ne peuvent durer. Rome, elle-même, ne fut pas éternelle.
    shuffleup
    shuffleup

    5 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juillet 2024
    Un week-end du 15 août, 2 personnages qui ne se connaissent pas, complètement différents : le fanfaron, extraverti, égoïste, jouisseur, parfois pathétique et l'étudiant timide. Le premier va faire découvrir la vie au second.
    Mélancolie et justesse des rapports humains, Vittorio Gassman est un fanfaron merveilleux.
    Saba
    Saba

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2024
    Comédie italienne comme on aime avec un duo extraordinaire. Entre le survolté fanfaron Gassmann, énorme encore une fois et un Trintignant tout en retenue qui au fil du film s'émancipe de sa timidité, Risi nous offre une œuvre attachante, un petit bijou d'intelligence, dans la lignée de ce que j'appellerais l'école italienne.
    Albert
    Albert

    9 abonnés 342 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 août 2023
    On se demande pourquoi le film est si bien noté tout comme On se demande bien pourquoi le film est en noir et blanc puisqu'il n'y a pas de vrai travail esthétique hormis quelques mouvements de caméra pompés sur Fellini.
    Les dialogues sont inintéressants du début à la fin, les bruits de klaxon insupportable
    Je vous conseille la VF pour survivre à cet humour italien horriblement lourd
    Affreusement long malgré sa courte durée ! Pour terminer l'idée de vouloir "décoincer" un timide est stupide.
    Le personnage de Trintignant est tout ce qu'est quelqu'un d'éduqué contrairement au gros lourd qui ne respecte rien.
    El Magnifico
    El Magnifico

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juillet 2023
    Film culte, chef d’œuvre. Une des meilleures comédies dramatiques de l'histoire du Cinéma. Le duo est fantastique (Vittorio Gassman incroyable, un de mes acteurs préférés). Les dialogues sont géniaux. Les péripéties et les situations vécues par les deux protagonistes sont excellentes.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2022
    « Le Fanfaron » de Dino Risi (1962) est un film culte de la comédie italienne bien qu’il transpire quand même une sorte de duel psychologique entre les 2 protagonistes. Nous sommes à Rome le 15 août et Bruno Cortona (Vittorio Gassman), la quarantaine, exubérant, amateur de conduite sportive et de jolies femmes, déambule dans les rues vides à la recherche d’un paquet de cigarettes et d’un téléphone public. N’en trouvant pas il interpelle Roberto Mariani (Jean-Louis Trintignant), un étudiant travaillant son examen de droit, introverti, n’ayant jamais fumé ni bu … et Bruno de proposer à Roberto de faire un petit tour pour essayer sa nouvelle voiture une Lancia Aurelia, symbole du miracle économique italien, sur l'artère Aurélia qui sort de Rome et représentait à l’époque la route des vacances. Roberto accepte mais à chaque étape de ce road-movie le retour à la maison est reporté et Roberto va pendant 48 h découvrir moyennant de nombreux coups de clacksons (!) tout un monde social qu’il ignorait, et ira même jusqu’à être ivre mais …
    Un film typiquement italien dans lequel nous avons le grand plaisir de voir Jean-Louis Trintignant alors âgé de 31 ans dans un rôle un peu moralisateur comme dans « Ma nuit chez Maud » de Éric Rohmer (1969) !
    Patrick s.
    Patrick s.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juin 2022
    Jean-Louis Trintignant, acteur, réalisateur et parfois coureur automobile, s’est éteint le 17 juin 2022 à 92 ans.

    C’est un feu d’artifice de la comédie italienne du grand Dino Risi, sorti en 1966. Un beau gosse sans le sou, désinvolte, charmeur et fanfaron, joué par Vittorio Gassman, monstre sacré du cinéma italien, parcourt l’Italie des grandes vacances au volant d’un cabriolet Lancia Aurelia un peu défraichi. Il embarque dans son périple et un peu contre son gré un jeune étudiant en droit timide et complexé, merveilleusement joué par Jean-Louis Trintignant. Sur la route il conduit comme un fou, klaxonnant à tout va (ah les avertisseurs italiens…), interpellant et invectivant tout le monde. Sans foi ni loi, il s’impose partout avec un rare toupet, entrainant son nouvel ami qui peu à peu va se décoincer.

    Le film est jubilatoire, on a la banane tout du long. À regarder en VO bien sûr. Seule la dernière minute est un peu… pénible. Il vous rendra nostalgique de la joie de vivre et de l’insouciance des années 60, la dolce vita.

    La vedette automobile est bien sûr cette Lancia Aurelia, à « culasses rabotées », modèle emblématique de la marque à l’époque, propulsée par un moteur V6. Produite de 1950 à 1958, elle a gagné de nombreux rallyes et une version de son moteur équipa la Lancia D50 de Formule 1 championne du monde 1956 avec Fangio sous les couleurs de la Scuderia Ferrari. Elle est devenue de nos jours une voiture de collection très recherchée. Un exemplaire de 1955 à parechocs coudés et parebrise arrondi, présenté à la vente RM Sotheby’s de Monaco en mai 2022 (non vendu, conduite à droite) était estimé entre 625 et 675 000 €. Dans le film elle est équipée d’un mange-disque 45 tours côté passager. Tout ce qu’il fallait pour embarquer une bella ragazza et non pas cet étudiant timide et effacé, et c’est bien tout le paradoxe du film…
    Ovidius Publius Naso
    Ovidius Publius Naso

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2023
    C'est très mauvais. Ce n'est ni drôle, ni intéressant. Le scénario est d'une faiblesse sans non, les acteurs jouent comme jouerait n'importe quel acteur qui a fait un peu de comédie. Non, vraiment, ce film n'est pas à voir.
    SB88
    SB88

    23 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2022
    J'ai suivi cette promenade, cette course avec plaisir ! L'inconnu qui entre dans la vie d'un homme tranquille et ça devient une aventure qui lui coûte cher... Très, trop cher !
    J'ai apprécié la narration (on entend ses pensées) et le sympathique personnage de l'étudiant en droit (abusé par un jouisseur chanceux)
    3,7/5
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2022
    Incroyable film sur la Dolce Vita et la nécessité de vivre pleinement quand on est jeune et en bonne en santé plutôt que de gâcher sa jeunesse à être dans des livres et ses études… à moins que le message de ce film soit radicalement différent en fait : la vie est un capital que l’on doit faire fructifier. Seule une fin déconcertante, nous apportera la réponse ou plutôt le point de vue de l’auteur. Et oui plus qu’un éloge de la douceur de vivre, Dino Risi livre un plaidoyer sévère contre l’oisiveté dans une comédie plus mordante qu’elle ne le laisse paraitre sur la longueur.

    Serge Théloma : « En 1962, Dino Risi fait appel à Vittorio Gassman, alors au sommet de son art, pour incarner le Fanfaron, un homme à femmes et à voitures. Le réalisateur lui choisit comme compagnon d’échappée acteur au début de sa carrière : Jean-Louis Trintignant. A l’arrivée, un bijou de la comédie italienne qui reconsidère la Dolce vita sous l’angle de la satire sociale.
    Road-movie à l’italienne
    A bord de sa Lancia B24, Bruno Cortona (Vittorio Gassman) cherche désespérément un bureau de tabac ouvert. Mais en ce 15 août, Rome est désertée. Il rencontre par hasard Roberto (Jean-Louis Trintignant), un étudiant qu’il convainc de l’accompagner dans une virée en voiture. Bruno le fonceur et Roberto le timide partent à fond de train à travers le Latium.
    La Lancia décapotable, véritable personnage en soi, déboule dans ce paysage comme un chien fou : ça pétarade, ça vrombit, ça klaxonne à tout va, à l’image d’un Bruno survolté qui a décidé de ne respecter ni l’ancien monde (celui des traditions) ni le nouveau (celui du boum économique). Ainsi des prêtres victimes d’une crevaison qu’il envoie balader d’un « No habemus cricus » irrévérencieux ou de la femme d’un riche client d’affaire dont il fait la conquête d’un soir.
    Un duo réussi
    De fait, l’idée magnifique de Dino Risi est d’avoir associé deux personnalités aussi différentes que celles de Bruno et Roberto. Un duo improbable qui constitue le ressort comique principal du film. L’aplomb de Bruno autant que sa désinvolture emportent tout sur son passage. Une véritable tornade à laquelle Trintignant répond par une composition non moins réussie toute en hésitation et maladresse.
    Pour autant, on aurait tort de réduire ce duo antagonique à une simple opposition de l’impulsion face à la réflexion. Derrière ses airs de butor écervelé, Bruno est en réalité beaucoup plus fin qu’il n’y parait. Bien plus qu’un Don Juan irrespectueux il ressemble davantage à une sorte de bouffon de la modernité, certes pris au piège de ses propres turpitudes mais aucunement naïf quant à l’hypocrisie de ses concitoyens.
    La question du point de vue
    C’est précisément sur la question du point de vue que le film nous prend à revers. En effet, Dino Risi opte pour une voix off qui tout au long du film nous fait entendre les pensées de Roberto. Dès lors on s’identifie à lui et ceci d’autant plus que le jeune étudiant semble sous l’emprise de son compagnon d’aventures. La voiture, qui oppose le champ de l’avenir (la direction qu’elle prend) au contre-champ du passé (qu’elle laisse derrière elle) symbolise bien cette idée. C’est Bruno et lui seul qui impose sa conduite et leur trajectoire. De sorte qu’il n’y a jamais d’échappatoire pour Roberto à cette fuite en avant dans laquelle le spectateur se retrouve lui-même piégé. Jusqu’au dépassement final qui nous laisse dans une grande confusion d’esprit. »

    Un film vif, efficace et surprenant, à voir absolument tant il sort des sentiers battus…. Oups !!!!
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Sunset Blvd
    Sunset Blvd

    3 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2022
    Un classique du cinéma italien réalisé par Dino Risi avec un jeune Trintignant timide entraîné dans un week-end fou avec le très beau Vittorio Gassmann complètement déjanté et tellement immature. Un film carrément jubilatoire avec la musique du klaxon qu'on n'oubliera jamais !
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    Une des premiers sommets de la « nouvelle comédie Italienne », qui pendant presque deux décennies, va livrer bon nombre de films corrosifs, révélateurs de la société Italienne, pleins d’un humour extrêmement savoureux, mais qui s’étrangle souvent face à une réalité consternante ou tragique. Il en est ainsi dans ce film de Dino Risi, l’un des meilleurs cinéastes du genre. La première heure est exemplaire. Le mécanisme humoristique repose sur la confrontation des deux personnages, qui sont l’antithèse l’un de l’autre, et le comique naît des contradictions de l’un face aux extravagances de l’autre. Et dans leur hasardeux périple d’oisifs émergent des très beaux moments de tendresse et d’humanité. La dernière partie perd en qualité, lorsque les compères se retrouvent dans la « famille » de Bruno ; le trait se fait alors plus lourd ; et la conclusion symbolique, ce « dépassement » de trop qui fait suite aux dépassements de leurs limites par les dits compères, un peu artificielle…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 février 2022
    Tel un conte comme la cigale et la fourmis, voilà un conte moderne sur les dangers de l'automobile. Enfin, on peut y voir autre chose, comme le passage d'une vie à une autre, ou la montée vers l'évidence. L'histoire se passe un 15 août dans une Italie où tous les commerces sont fermés. La vie est suspendue. Une rencontre improbable entre deux personnages opposés où l'un entraine l'autre dans ses virées. La morale est intéressante et laissée à l'appréciation du spectateur. Que faut-il faire de sa vie ? La vivre à fond, la brûler, ou bien la réserver et la consumer à petit feu ? Quelque part c'est une morale amorale. Au passage ce film date de 1962. Un détail récurent : le chauffeur passe plusieurs fois un 45 tours que le passager introduit dans le lecteur de 45 tours de la voiture.
    Ducerceau
    Ducerceau

    14 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2022
    Comédie de caractère et d'initiation d'un blanc bec étudiant par une caricature d'italien avec tous ses défauts traditionnels poussés à l'extrême. Une histoire sans queue ni tête qui a pour seul intérêt de nous faire revivre un 15 août italien dans les années 60.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mai 2022
    Chef d'œuvre de Dino Risi, le Fanfaron ne m'a pas pourtant beaucoup ému.
    Les films italiens, notamment ceux considérés comme pour beaucoup de films français et autres demandent des explications, pour être appréciés à leur juste valeur. C'est ce que je me force à croire.
    Car ce road-movie servi par Gassman et Trintignant, deux énormes acteurs, ne m'a pas transporté, malgré le clivage qui existe entre les deux hommes. J'ai au contraire trouvé que l'enchainement des scènes n'étaient guère intéressant.
    A revoir je pense avec un œil averti.
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