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Peter Franckson
52 abonnés
1 153 critiques
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3,0
Publiée le 19 juillet 2016
L’histoire est simple : un 15 août à Rome, Vittorio Gassman cherche à téléphoner ; il se fait dépanner par un étudiant en droit (Trintignant). Il l’emmène avec lui au bord de la mer jusqu’à Viareggio (Toscane) où ils font diverses rencontres dont l’ex-femme et la fille de Gassman. Nous sommes au cœur de l’âge d’or de la comédie italienne. A l’origine, le rôle-titre était destiné à Alberto Sordi et devait être produit par Dino de Laurentis ; finalement, c’est Vittorio Gassman qui aura le rôle et le film sera produit par Fair Film. Le film a popularisé la voiture décapotable Aurélia ainsi que son klaxon (qui sera ensuite interdit, tellement il est agaçant s’il est employé à tort et à travers).
Un film réjouissant, genre nouvelle vague avec cette folie, ce rythme et cette linéarité très accessible autour d'une amitié soudaine et sincère. Comique et sautillant qui met en perspective les deux tempéraments qui au fil de leurs rencontres dévoilent des attachements et une certaine complémentarité mais qu'il faut prendre comme le symbole d'une Italie qui va de l'avant en écrasant tout sur son passage et en écrasant même cet homme réservé mais qui avait sa place dans une société plus traditionnelle.
Un chef d'oeuvre de road-movie à l'italienne, avec un Vittorio Gassman énormissime dans sa Lancia Aurélia sous la musique jazzy de Riz Ortolani. La découverte d'une Italie en pleine mutation dans cette comédie plus profonde qu'elle en a l'air.
Véritable carte postale de l'Italie des années 60 (mis sur pellicule par un noir et Blanc simple mais très beau). Dino Risi fait vivre à Vittorio Gassman et Jean-Louis Trintignant une belle histoire d'amitié tout en restant dans la comédie Italienne bien propre à Dino Risi, c'est d'ailleurs grâce à ce genre de réalisation que l'on comprend que c'est lui le maitre de la comédie Italienne. Véritablement un ode à la liberté, à l'amitié et à la Dolce Vita. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
Comédie à l’italienne sympathique dans laquelle Gassman, grand tchatcheur et flambeur entraîne le pauvre Trintignant, parfait en étudiant coincé, dans une virée folle.
Un joli duo d'acteurs pour ce road movie à l'italienne qui ne nous raconte pas grand chose, et qui se laisse voir avec plaisir (mais sans plus). Quelques branchés vaticanologues s'amuseront avec juste raison de la bonne blague anticléricale spoiler: "Non habemus cricus. Navratus !" .
Une comédie Italienne jubilatoire et déjantée co-scénarisé par Ettore Scola et réalisé par Dino Risi !! Un week-end de 15 aout en Italie, un étudiant préparant la révision de ses examens en Septembre rencontre hasardeusement un automobiliste qui le fera sortir de son taudis pour deux jours de pur folie auquel on est pas au bout de nos surprises. La première partie fait croire que le conducteur peut paraitre ètre un boulet et puis petit à petit va naitre une amitié entre les deux hommes. Courses de bagnoles, vannes cocasses sur chaque lieux ou ilos s'arretent et puis, coup de chapeau, le type est marié et père de famille alors qu'on les croiraient du mème age comme quoi on peux s'attendre à tout. La fin est assez innatendue dans les circonstances joviales pour ma part. Dino Risi signe une excellente mise en scène qui donne envie de découvrir l'Italie, ses restaurants, ses plages, ses villes etc.. Il est servit par deux comédiens en forme, Vittorio Gassman au sommet de son talent qui dégage une liberté de jeu incroyable au coté de Jean-Louis Trintignant excellent en coincé. Une belle surprise que ce film à découvrir.
Film emblématique du début des années soixante. Tout l'esprit de cette époque s'y trouve représenté : modernité des immeubles d'habitation, voiture de sport, insouciance des vacanciers sur les plages et dans les stations-service. Et pourtant les personnages ne semblent pas totalement heureux. La fascination de la vitesse montre d'ailleurs le versant négatif de cette époque.
Chouette comédie italienne provenant de la grande époque du genre. Des personnages très sympathique et marrants, tout comme les situations dans lesquelles ils nous embarquent. Le récit est rythmé et il y a des jolies répliques. La fin que je ne raconterai pas, je l'avais vu venir depuis le début.
Dino Risi, avec ce "Fanfaron", a réalisé quelque chose de très fort. Car derrière ses allures de comédie légère et volatile, ce film cache un réquisitoire, ou plutôt un témoignage sur l'oisiveté (et aussi ce qu'elle entraine) à la fois grave et sérieux, ce qui le rend encore plus puissant, tout particulièrement lors d'un dénouement scotchant, et véritablement innatendu. Mais ça ne s'arrête pas là. En effet, s'il est remarquable dans son écriture, "Le fanfaron" l'est tout autant dans sa réalisation, et sa direction d'acteurs (est-il vraiment nécessaire de parler de l'interprétation de Vittorio Gassman?), et il en devient une perle artistique. Peut-être pas tout à fait billant, mais vraiment pas loin.
Ce film est la rencontre insolite d'un fanfaron cynique et volubile et d'un intellectuel introverti. Elle donne lieu à un road-movie quasi voyage initiatique. Dino Risi révèle ses talents d'ontologiste et dissèque ces personnalités opposées et la manière dont elles se compensent pour tendre vers un équilibre qui ne viendra peut-être jamais. La plupart des mythes de l'existence sont scalpés, tels l'enfance, l'amour, le jeu de la séduction... Pour autant, et bien qu'amer et acerbe sur l'existence, que Dino nous rappelle éphémère à multiples reprises (le bord des routes jonche de cadavres accidentés), le ton se fait léger, parfois drôle, souvent irrésistible. Le seul défaut du film est une technique parfois rudimentaire. Un film majeur.
Le terme de "comédie dramatique" aurait pu être inventé pour ce film sans faille, un des fleurons du magnifique cinéma italien des années 50 à 70, "trente glorieuses" indispensables du 7ème art. Pouvant être aussi bien classé dans une sorte de "road-movie social", d'ode à la Dolce Vita ou à la solitude des hommes -timides ou fanfarons- porté tambour battant par un scénario impeccable et de bien belles images de l'Italie des années 60, ce bijou devient finalement mémorable et indispensable grâce au duo Trintignant (plus vrai que nature en étudiant italien timide aux potentiels ne demandant qu'à s'épanouir au côté d'un mentor)- Vittorio Gassman (invraisemblable de talent, une nouvelle fois) V.O.S.T. obligatoire pour profiter de toute la richesse de ce chef-d’œuvre!
Un art du récit très subtile. On ne peut mieux filmer le quotidien, et surtout on ne peut mieux montrer les choses avec légèreté comme en passant, l’inconséquence, une forme de cynisme, de beauferie derrière la dolce vita des années 60. Un esprit très grinçant dans un gant de velours. C’est aussi dur que « Les monstres » mais sans caricature, ce qui est peut-être pire. Le duo Gasman Trintignant est formidable évidemment.