J'ai été attiré par la promesse d'une part de plaisir et d'intrigue à l'ancienne, intelligente et pleine d'esprit mais j'ai été escroqué. Une histoire savante, prétentieuse, fastidieuse, trop longue, qui étouffe sous son propre artifice. Avec Julia Roberts et Clive Owen (Ray Koval) dans le rôle d'espions doubles le film tente de recréer les paillettes, la mousse et l'intrigue des rôles rendus célèbres par des personnages comme Cary Grant dans les années 50 mais échoue en raison d'un manque total d'alchimie entre les rôles principaux. Julia Roberts brille dans l'une de ses meilleures performances, offrant plus que son glamour évident mais sans la qualité du scénario qui lui permettrait de vraiment exceller. Elle semble à peine se soucier d'attirer Owen dans son lit et les dialogues entre eux tombe constamment à plat. Un vaste récit de voyage incluant Londres, Rome, New York, Dubaï et Genève présente un certain intérêt touristique. Avec 126 minutes c'est au moins 35 minutes de trop. Un montage plus précis, un rythme plus soutenu et moins de bavardages auraient pu améliorer le film. Mais nous nous retrouvons avec Duplicity devants une histoire oubliable...