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Le premier long-métrage d’Anna Novion, sorti en 2008, ne va pas rentrer dans les annales du cinéma. Compte tenu d’un scénario sans aucune originalité et en l’absence de rebondissements, on suit les vacances en Suède de cet homme vieux jeu accompagné de sa fille avec des bâillements polis. Le duo Jean-Pierre Darroussin et Anaïs Demoustier joue l’éternelle relation conflictuelle entre un père et son enfant au moment de l’adolescence. Cela manque d’émotions et ne procure aucun rire. Bref, seule la sincérité évidente du propos évite de sombrer dans la médiocrité absolue.
Film de fin d'études mais porteur de potentialités qu'on retrouvera totalement aboutis dans "le théorème de Marguerite " Les personnages sont traités avec tendresse. Le père est touchant, la fille attendrissante, On regarde cela avec plaisir.
Yves G.
Albert (Jean-Pierre Darroussin) est un papa poule qui, depuis le divorce de sa femme, assume seul l’éducation de sa fille Jeanne (Anaïs Demoustier). Chaque été, pour parfaire son éducation, il lui fait visiter un pays d’Europe. Cette année, il a mis le cap sur la Suède et a loué une maison sur une île perdue au milieu de la Baltique.
Après un long voyage, les deux Français découvrent que, suite à une méprise de sa propriétaire suédoise, le ravissant chalet avec vue sur mère (lapsus lacanien) a déjà été loué à une autre estivante, Christine (Judith Henry). Les trois vacanciers et leur propriétaire décident de cohabiter.
Le résumé des "Grandes Personnes" ne paie pas de mine et pourrait faire redouter le pire : une énième comédie française sans grande ambition ni grand relief, sitôt vue et sitôt oubliée. Pourtant, ce film sorti fin 2008 m’a agréablement surpris.
Tourné par une réalisatrice franco-suédoise, il nous transporte, le temps de quelques jours de vacances, sur les rives ensoleillées de la Baltique. Comme son titre l’annonce, il traite de la maturité : maturité d’une jeune fille en fleurs, étouffée par un père trop protecteur, qui essaie timidement de s’en émanciper, mais maturité aussi de ce père immature, qu’on croirait tout droit sorti d’un film de Bruno Podalydès ou de Jacques Tati.
Ce père au prénom gentiment démodé a un rêve régressif : retrouver le trésor caché d’un viking disparu. Sa fille, au prénom tout aussi intemporel, a, elle, des rêves plus prosaïques : trouver l’amour dans les bras d’un beau rocker suédois. "Les Grandes Personnes" raconte, sur un mode mineur, comment ces rêves se réaliseront ou pas. On comprendra vite, à supposer qu’on ne l’ait pas compris dès le début, que la poursuite de ces rêves sera plus enrichissante que leur accomplissement.
Après un long voyage, les deux Français découvrent que, suite à une méprise de sa propriétaire suédoise, le ravissant chalet avec vue sur mère (lapsus lacanien) a déjà été loué à une autre estivante, Christine (Judith Henry). Les trois vacanciers et leur propriétaire décident de cohabiter.
Le résumé des "Grandes Personnes" ne paie pas de mine et pourrait faire redouter le pire : une énième comédie française sans grande ambition ni grand relief, sitôt vue et sitôt oubliée. Pourtant, ce film sorti fin 2008 m’a agréablement surpris.
Tourné par une réalisatrice franco-suédoise, il nous transporte, le temps de quelques jours de vacances, sur les rives ensoleillées de la Baltique. Comme son titre l’annonce, il traite de la maturité : maturité d’une jeune fille en fleurs, étouffée par un père trop protecteur, qui essaie timidement de s’en émanciper, mais maturité aussi de ce père immature, qu’on croirait tout droit sorti d’un film de Bruno Podalydès ou de Jacques Tati.
Ce père au prénom gentiment démodé a un rêve régressif : retrouver le trésor caché d’un viking disparu. Sa fille, au prénom tout aussi intemporel, a, elle, des rêves plus prosaïques : trouver l’amour dans les bras d’un beau rocker suédois. "Les Grandes Personnes" raconte, sur un mode mineur, comment ces rêves se réaliseront ou pas. On comprendra vite, à supposer qu’on ne l’ait pas compris dès le début, que la poursuite de ces rêves sera plus enrichissante que leur accomplissement.
N'attendez pas de voir un début de scénario dans ce petit reportage navrant sur les vacances d'un français en Suède.
Daroussin toujours excellent dans un film sans intérêt. J'ai attendu en vain un dénouement à ce film.
Daroussin toujours excellent dans un film sans intérêt. J'ai attendu en vain un dénouement à ce film.
J'ai trouvé au début sympathique la relation père fille. Mais je me suis ennuyé, un petit peu comme l'adolescente qui se cherche, admirablement bien jouée.
Daroussin semble en faire trop a vouloir lui donner un role d'homme un peu simplet. J'aurais bien vu Michel Serrault jouer le rôle du père si celui la avait été encore en vie.
Un film agréable ou on s'ennuie un peu .
Daroussin semble en faire trop a vouloir lui donner un role d'homme un peu simplet. J'aurais bien vu Michel Serrault jouer le rôle du père si celui la avait été encore en vie.
Un film agréable ou on s'ennuie un peu .
un joli film, de beaux paysages, de la pudeur et du charme, mais je suis restée sur ma faim. Heureusement qu'Anaïs Demoustier éclaire le film de sa fraicheur et de son talent. Daroussin joue plutôt bien, mais comme à chaque fois, il m'agace avec ses rôles de benêt. La fin se termine en queue de poisson, et la réalisatrice attend un peu trop d'intuition de la part du spectateur pour comprendre ce qu'elle a voulu montrer. Elle aurait pu se fouler un peu plus... Film un peu court pour être crédible...
Un père et sa fille. Une Anaïs Demoustier parfaite pour une histoire bien traitée sur le conflit des générations, ou chacun a sa propre définition du mot trésor, mais qui résume aussi ce que le cinéma français peut avoir de désespérant dans son manque d'ambition et la joliesse qu'il semble toujours préféré à l'âpreté des situation. Maurice Pialat, ou es-tu ?
soniadidierkmurgia
Prendre Darroussin par la main et l'emmener dans les pays nordiques tel semble être le filon narratif d'Anna Novion qui après "Les grandes personnes" a récidivé avec l'acteur en 2013 pour "Rendez-vous à Kiruna". Le propos semble peut-être réducteur pour qualifier le cinéma de cette jeune cinéaste franco-suédoise mais il faut bien avouer qu'il ne se passe pas grand chose de passionnant dans ce film. Reste toutefois le portrait touchant d'un père célibataire un peu coincé , aux habitudes de vieux garçon qui emmène sa fille toute jeune adolescente sur les plages nordiques à la recherche du trésor perdu d'un vieux viking. Ces vacances et la rencontre d'un couple de jeunes femmes seront l'occasion pour le papa poule d'admettre que sa fille peut vivre en dehors de lui. Darroussin apporte toute son humanité à ce rôle qui lui va comme un gant mais contrairement à des caractères anachroniques comme Luchini ou Bacri, sa seule présence à l'écran ne constitue pas un spectacle à elle toute seule et le propos finit par tourner un peu en rond. Sur le même thème Gérard Lauzier en 1991 avec "Mon père ce héros" avait choisi de développer tout le potentiel comique de la situation. C'était peut-être un peu facile mais sans aucun doute plus efficace pour aboutir au même constat. Pourquoi refuser de divertir le spectateur , Madame Novion je vous le demande?
Un film sensible où par petites touches l'on suit le cheminement d'une jeune fille timide et de son père vers un autre rapport entre un père et sa fille. Anaïs Demoustier et Darroussin sont très bons.
Une chronique délicate et plutôt subtile,mais en manque terrible de punch et d'enjeux dramatiques. Comme si la réalisatrice Anne Novion s'était regardée en train de filmer les paysages estivaux suédois,sans se soucier de son récit. Un homme un peu simplet sur les bords emmène sa fille de 17 ans en vacances sur une île de Suède. Forcés de cohabiter avec les colocataires,leur périple va prendre une tournure inattendue... On assiste d'un côté à l'éclosion amoureuse d'une adolescente discrète(Anaïs Demoustier,un talent français en devenir sans aucun doute),et de l'autre à la renaissance à la vie d'un quinquagénaire rêveur et un peu blasé(Jean-Pierre Darroussin,pudique). Ainsi,à ces deux échelles d'âge et de sexe,la foi en l'avenir est le meilleur remède pour passer outre les tourments du présent. C'est donc principal ce manque de matière concrète(pour le naturalisme et le symbolisme,tout y est),qui empêche "Les grandes personnes"(2008) d'aller vers l'avant.
Un film très agréable. Daroussin et demoustier sont très bon. Autant se le dire .. Il ne se passe pas grand chose dans ce film mais ça reste captivant. On ne voit pas le temps passé.
Malgré les scènes de comique de situation du début du film, Anne Novion propose avec ce premier long métrage un film qui mélange l'aspect mélancolique et la dimension poétique de la redécouverte de soi-meme avec des personnages
spoiler:
qui vont finir changer et grandit.
Anna Novion s'inspire de tous les petits tracas que l'on traverse lorsqu'on passe des "vacances de merde" pour en faire un film où chaque protagoniste parcourt son petit chemin initiatique. Des vacances où ils vont en apprendre un peu sur les autres et surtout beaucoup sur eux-mêmes. L'ensemble est agréable et Anaïs Demoustier très charmante, je regrette juste quelques passages caricaturaux et psychologisants.
Un père de famille invite sa fille en vacances en Suède pour son anniversaire. Mais la maison louée est encore occupée par deux femmes avec qui les vacanciers vont devoir cohabiter. C'est une comédie mélo assez réussie, mais qui reste trop à la surface des choses: on commence à peine à s'attacher aux personnages que le film se termine déjà. Gentillet sans plus.
Exercice encore une fois réussi pour Jean-Pierre Darroussin malgré une légère prestation en demie-teinte d'Anaïs Demoustier. C'est émouvant, parfois drôle mais tout de même loin d'être la comédie dramatique de l'année. L'heure et demie passe toutefois très vite et nous pouvons donc en conclure que l'objectif est atteint.
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