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Un visiteur
5,0
Publiée le 18 novembre 2008
une très bonne surprise! l'histoire est toute simple , ça aurait pu ressembler à mille autres films français, mais la lumière et les paysages magnifiques de la Suède transcendent tout... les acteurs sont tous formidables (que ce soit Darroussin, égal à lui-même, la jeune et jolie Anais Demoustier ou leur deux hôtesses, Judith Henry et la belle suédoise Lia Boysen) c'est très drôle, sobre, tendre, parfois très poétique, enfin ça rend tout simplement heureux
Enfin, je retrouve le Darroussin que j'aime (je fais référence à l'absurde voyage dans les pyrénées)avec son jeu si simple mais qui touche. Toutes les paroles sont importantes dans ce film distribué par des comédiens tous très bons et de jolis paysages de suède accompagnent cette histoire simple. Je me sens toujours très bien quand je vois un cinéma de qualité. Ca me divertit même si certains pensent que le divertissement au cinéma ne passe par de gros rires ou par des montées d'adrenaline.
Une sympathique comédie, mais pas seulement. C'est surtout un joli portrait d'une adolescente qui veut basculer dans le monde des adultes. Anaïs Demoustier qui incarne la jeune fille est touchante de justesse. Le rôle du père, sorte de professeur Tournesol, est un peu trop caricatural mais bien joué par Jean-Pierre Darroussin. Et la touche pétillante, c'est la formidable Judith Henry qui nous l'apporte: en femme seule et blessée, elle garde son optimisme et sa sensualité. "Les Grandes Personnes", tourné dans cette magnifique nature suédoise, est un joli film, simple et sensible.
Film sobre et sensible. Drôle aussi. Sur un scénario très original, des acteurs justes dans leur jeu. Une qualité de réalisation avec, par instantanés, un sens de la photographie remarquable. J'hésite entre trois et quatre étoiles.
Joli film plein de poésie et de sensibilité que celui de Anna Novion : Les grandes personnes,avec JP.Daroussin, en père animé des meilleures intentions du monde,qui emmène son adolescente de fille visiter chaque été,pour son anniversaire,un nouveau pays d'Europe... Mais il a oublié,tout simplement,qu'"on n'est pas sérieux quand on a 17 ans"et que le trésor des Vickings ne remplacera jamais le Prince Charmant et les 1ers émois...Lui-même,sur cette petite île suédoise baignée de lumière, va retrouver des sensations oubliées grâce à une jeune femme nature et libérée (Judith Henry très à l'aise dans ce rôle).Des moments pleins de drôlerie,voire cocasses,comme celui où ce père, un peu coincé,se retrouve isolé sur les rochers,pestant à qui veut l'entendre,tandis que son kayak disparaît au loin...De superbes images de nature,un moment très agréable...
Il n'y a aucun suspense, aucune extraordianire aventure, la fin reste sur notre faim...C'est la vie, dans toute sa beauté (celle de Jeanne est bouleversante!!!) dans toute sa petitesse (Albert est redoutable dans sa grande médiocrité)Les adultes sont plus ados que l'ado. J'ai beaucoup aimé ce film, les images fixes interminables qui forcent l'attention et les silences attentifs et respectueux des sentiments. C'est un film rare!!!!
Une merveille de délicatesse et d'émotion contenue. La réalisatrice réussit la synthèse de Renoir, Rohmer et Truffaut dans ce qui est un bijou de la comédie intimiste. Rien ne se passe vraiment dans ce récit et pourtant cette petite musique des sentiments dans un cadre naturel superbement filmé est un modèle de mise en scène. Sans doute la révélation de l'année.
Quelques bonnes remarques dans ce film mais dans l'ensemble c'est un navet triste et francais. C'est le cote "Blues" francais ou l'on resort content d'etre ce que l'on est, un peu comme le journal de 20h qui nous montre toutes les tristesses du pays pour se rassurer sur son propre sort. Il y a vraiment d'autres films a voir avant de s'assoir devant celui la.
Voilà un très joli premier film. Une histoire simple de rencontre entre quatre personnes qui ne devaient pas se voir mais qui vont finir par cohabiter, se découvrir et s'aimer malgré tout. Une belle histoire pleine de tendresse et d'amour, sans violence, ça change. La mise en scène est discrète. L'écriture est tout en finesse, sensible, avec des dialogues drôles et touchants. Les images et les paysages suédois sont magnifiques. L'interprétation est en phase avec le reste. Simple, touchante, juste. Darroussin est fidèle à lui-même. Il fait du Darroussin mais il le fait bien. Belle prestation de la jeune Anaïs Demoustier vue l'an passé dans L'année suivante et Le prix à payer entre autres. Une toute jeune actrice promis sans doute à un bel avenir. Plaisir aussi de revoir Judith Henry assez discrète depuis son César obtenu pour le film du même nom en 91. Espérons un nouveau départ pour cette actrice au physique assez atypique. Pour un premier film, Anna Novion fait preuve de beaucoup de maîtrise et de maturité. On a du mal à croire que c'est son premier long métrage. En tout cas très différent de ce que l'on peut voir en ce moment sur le sujet ados.Un film à voir seul ou en famille pour passer un très beau moment. A ne pas rater.
déjà la réalisatrice a eu la bonne idée de tourner son film en Suède, original, dépaysant, (paysage magnifique). L'histoire est simple. Les émotions sont là. Les acteurs font un sans faute, DARROUSSIN, en tête. En homme grave, en père rigide, Il est franchement excellent. La relation père-fille est abordée de manière délicate. C'est un film drole et grave à la fois. On passe un bon moment, on en ressort plutôt heureux. A voir
"Mon père ce héros" en Suède mais en plus nostalgique, en plus mélancolique. On s'attend à un film sur une sorte de quête de soi et sur la rencontre avec l'autre. On s'attend à des dialogues ciselés et de grands moments de rire et d'émotion avec un scénario original genre film suédois ! lol Et non... Un a droit à la comédie française père-fille de base. Cousu de fil blanc, le père est chiant, la fille tombe amoureuse mais se trompe...etc... On rit peu à part la scène du détecteur et de la boucle d'oreille... Et la déception de voir aussi mal filmé les superbes paysages de la Suède. Enorme déception mais le film reste plaisant et sympa ; les acteurs n'y sont pas pour rien.
L'atmosphère a un je ne sais quoi d'académique (cette chorale appliquée, dur de croire à ce professeur Tournesol en vadrouille avec son équipement), j'ai très vite eu envie de coin du feu avec lumière jaune orangé. Aucune impulsion de visiter les îles suédoises si elles sont aussi austères. De plus, mille regrets que l'actrice blonde, avec son accent couleur locale, ait un si petit rôle par rapport à Judith Henry (filmée de plein fouet, dans toute sa crudité anguleuse) et la jeune adolescente testant ses appas personnels avec la grande illusion que, pourvu qu'il soit profond, "le regard tue". Daroussin pétri de maniaquerie, effrayé que sa fille devienne un peu trop femme par rapport à sa propre virilité en berne. Une situation plausible, mais qui fait dans l'amertume permanente. Prises de vue, cadrages, dialogues : on croirait un mélange de Bergman et Rohmer. Bien fait dans le genre effleuré, jusqu'au moment fatidique, tellement attendu ! Manque cette émotion qui vous emporte loin de votre fauteuil de spectateur. Les jeunes filles autour de 14 à 18 ans qui ont du mal à s'affirmer avec leur père peuvent toutefois y trouver leur compte.