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    Two Lovers
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    914 critiques spectateurs

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    annastarnomberon
    annastarnomberon

    136 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2012
    Je partais avec l'idée que j'allais regarder un film pour bobo (moi et mes à prioris...) montrant non sans prétention à quel point l'amour est complexe et insaisissable... Et Two lovers confirma en effet plus ou moins ce que j'en attendais. Mais je dois être une bobo inavouée (ou peut-être que je devrais juste arrêter d'assimiler films et catégories sociales, voir même que j'arrête de raisonner par catégories sociales), parce que ce genre de film, ça me parle. Two lovers c'est typiquement le film où, même si les personnages sont plutôt attachants, tu ne peux pas les pifrer. En tout cas, moi je ne peux pas. Et pourquoi ? Parce qu'ils sont trop humains, qu'ils se voilent la face, qu'ils suivent bêtement leurs passions, qu'ils font des (grosses) erreurs, qu'ils agissent en contradiction avec leurs valeurs ou leurs intérêts... Et ça énerve de les voir agir comme ça, parce que ça rappelle des aspects peu glorieux de nous-même, ça nous (me?) renvoie à nos faiblesses. Mais même si je ne me suis pas attachée ni à Leonard, ni à Michelle, ni à Sandra, je les ai tous compris à un moment ou à un autre. Et même si je ne les avais pas compris, je sais que j'aurais pu les comprendre. Parce que le travail sur les personnages est absolument excellent. Et pour ne rien gâcher le jeu du trio de tête est irréprochable. Si pour Phoenix je ne suis pas étonnée, venant de Gwyneth Paltrow c'est une très bonne surprise car je la connaissais moins. Enfin, Two lovers ce n'est pas juste des personnages, c'est aussi une ambiance. C'est très noir, très désenchanté, et on a souvent le cœur serré parce qu'en fait il n'y a pas de suspense : on devine plus ou moins comment ça va se finir. Parler de la fin m'oblige indéniablement à parler de l'esthétique du film. L'image est splendide, elle est toujours là pour venir servir l'atmosphère. Les différents procédés utilisés, que ce soit le travelling ou la caméra à l'épaule, les gros plans ou les plans larges, ont tous l'air d'avoir un sens. James Gray s'est bien démerdé, parce que rien ne semble gratuit. Les contrastes sont superbes, beaucoup de scènes sont d'une beauté absolument décapante, comme la scène de la discussion entre les deux balcons. Mais celles qui me marqueront le plus, c'est cette scène incroyablement prenante où, à la fin du film, Gwyneth Paltrow passe sous le porche pour venir parler à Joaquin Phoenix dans la cour de l'immeuble. Rien qu'à la manière dont son arrivée est filmée, on sait ce qu'il va se passer et on est suspendu à l'écran : la forme et le fond s'entrelacent parfaitement. L'autre scène qui m'a marquée, c'est la toute fin du film... spoiler: Terminer sur le regard dans le vague de Leonard qui écoute sa raison et affirme être heureux alors qu'il vient de se faire piétiner le cœur et de voir ses idéaux s'envoler est d'une ironie terrible
    . Bon voilà, je déconseille à ceux qui veulent de la lumière, beaucoup d'action et de l'optimisme, et je conseille aux autres... C'est une petite claque.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    588 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 octobre 2009
    Je n'ai pas pour habitude de critiquer mes compagnons de allociné car chacun est assurément libre d'avoir son avis propre mais pour ce film absolument parfait, je tiens simplement à dire une chose utile de ma position de grand-père.C'est vraiment dommage que les jeunes n'ayant mis aucune étoile n'aient pas vu dans une film une formidable leçon de vie.Pourtant les 3 héros sont loin d'être des croulants comme moi et leur age se situe entre 25 et 40 ans.Cela arrive vite.Le cinéma ce n'est pas que "the yards" ou "la nuit nous appartient"pas plus que "little odessa".Il faut se renseigner sur le sujet avant d'entrer dans la salle et justement "allociné" est là pour cela.Dommage,oui vraiment dommage, car un jeune de 18 ans qui pige ce film et en tire des leçons a tout a y gagner ,et se retrouvera leader quelque part quand il atteindra l'age de Joakim Phoenix dans le film.Il ne s'agit pas ici d'un vieux Carné ou d'un archi vieux Duvivier (pardons mes chers amis disparus que j'aime)mais d'un film hyper moderne ou les téléphones portables et les drogues ont toutes leurs places y compris les maladies chroniques que l'on sait aujourd'hui soigner.Ce film est de 2008,faut-il le répéter.Je crois que ce cinéma là se prépare et que les critères d'appréciations manquent à beaucoup.Il n'y a pas d'excuses cependant ,car sur notre forum des dizaines de très jeunes gens ont acquis la culture nécessaire au jugement et surtout aux profits qu'il faut en tirer.Je ne m'étendrai pas sur ce film,à voir absolument...Un peu de patience au début si vous manquez de culture juive,c'est aussi le moment de l'approcher;Ensuite ,quand à la fin ,vous sentirez l'échange des regards entre la mère et le fils vous serez submergés par l'émotion de l'amour,du vrai celui là,celui qui donne tout et non celui qui prend.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2014
    "Two Lovers" n'est pas une comédie pas plus qu'une tragédie romantique. Ce film ne se termine ni bien, ni mal. Nous ne sommes ni heureux, ni malheureux pour les protagonistes. C'est un peu de tout ça à la fois. C'est assez difficile à décrire mais c'est la complexité du sentiment final qui fait en grande partie l'originalité et la force de cette histoire. C'est parce que bien souvent les évènements ne pourraient avoir d'autre fin que celle-là (et ne devraient, n'en déplaise aux scénaristes hollywoodiens si friands de Happy-ends guimauves) qu'il y a dans ce film une certaine vérité.
    James Gray, nous offre donc sa version du film romantique. Mais heureusement pour moi, qui ne suit pas très fleurs bleues, il s'éloigne des codes habituels du genre. L'atmosphère, sans être asphyxiante ou angoissante, est sombre. La majorité du film se déroule de nuit. Et c'est donc avec les codes du film noir (un petit côté "Fenêtre sur cour" dans la relation avec Michelle) qu'il film cette histoire "sentimentale". C'est l'occasion pour lui d'étudier et de disséquer les liens amoureux et à travers eux, le rapport aux parents.
    Tout tient donc déjà dans le titre, excellemment choisi, et sa dichotomie. Qui sont donc ces 2 amants ? Sont-ce 2 amants qui forment un couple ? Ou sont-ce les 2 amantes du héro ? Ainsi, toute l'histoire contée est affaire dichotomie. Nous découvrons notre héro, Leonard, magnifiquement interprété par Joaquin Phoenix, qui se jette à l'eau depuis une jetée. Tentative de suicide immédiatement abandonnée puisqu'il s'accroche au pilier et demande du secours. En effet, Leonard souffre de trouble bipolaire depuis sa rupture avec son ex-fiancée. Bref, depuis il vit chez ses parents. La relation qu'il entretient avec sa mère, très juste interprétation d'Isabella Rossellini, est criante de vérité et trouvera son plus beau moment dans cette cage d'escalier alors qu'il s'échappe. Il "travaille" comme grouillot au sein de la blanchisserie familiale. C'est alors l'occasion pour lui de rencontrer 2 femmes. L'une, Sandra (Vanissa Shaw), est la fille d'un homme en affaire avec le père de Leonard. L'autre, Michelle (très bonne Gwyneth Paltrow, je dois le reconnaitre, moi qui l'avait toujours trouvée quelconque), vient d'emménager dans l'immeuble. L'une est brune. L'autre est blonde. L'une est une femme maternelle. L'autre n'a pas réglé sont œdipe et sort avec un homme marié. L'une représente la stabilité. L'autre l'aventure. L'une est calme et aimante. L'autre est instable et égoïste. L'une est le complément de Leonard (reliée par la photographie, lui derrière et elle devant l'objectif). L'autre est son double (nombreux jeux de miroirs). L'une des relations est encouragée par les 2 familles (souvent dans l'appartement familiale). L'autre est ignorée (lieux neutres). Ces femmes qui ne sont pas bêtement opposées de manière manichéenne sont pourtant très différentes et proposent deux formes de relation amoureuse : l'amour sage, tempéré, stable et la passion sauvage et imprévisible. Mais tout ce jeu d'opposition ne serait rien sans cette fin ni logique, ni illogique, ni morale, ni immorale, ni heureuse, ni triste.
    LeddyZ
    LeddyZ

    104 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2013
    Un an après La Nuit Nous Appartient, James Gray s'attaque au drame sentimental et signe avec Two Lovers une oeuvre profondément bouleversante qui touche le spectateur en plein coeur. La première séquence du film nous plonge instantanément dans l'atmosphère sombre et emplie de tragédie qui nous accompagnera jusqu'à un final poignant qui fera couler maintes larmes...
    L'interprétation de Joaquin Phoenix (également présent dans La Nuit Nous Appartient) est comme à l'habitude, saisissante: il rentre totalement dans son personnage et laisse éclater son immense talent à l'écran. Chaque acteur est porté par la grâce et dispose d'un charisme fou. La mise en scène est très soignée, et chaque scène a son importance. Malgré la lenteur du métrage, on ne s'ennuie pas un instant, et on s'attache très rapidement aux personnages principaux, qui disposent de caractères complexes et ambigus, mais réalistes: ils sont de nature très humaine, et on sent que beaucoup de travail a été effectué de ce point de vue-là. Par ailleurs, la magnifique photographie et les musiques discrètes mais d'une rare beauté participent à merveille à l'atmosphère tragique qui émane du film.
    Two Lovers est une grande et belle oeuvre, chargée en émotions qui vont croissant (la fin absolument superbe obligera le spectateur lambda à se lever de son fauteuil pour applaudir). Un film marquant.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2008
    Toujours très attaché au concept de la famille comme base de son cinéma, James Gray nous livre une belle histoire d’amour doublée d’un portrait saisissant d’une famille juive, bien loin des clichés du cinéma américain sur le genre sentimental. Joaquin Phoenix est simplement bouleversant dans le rôle de Léonard, sorte d’enfant prisonnier d’un corps d’adulte, homme hyperémotif aux yeux de poulain sur un corps de taureau. Désireux de se consacrer à la musique, cet acteur de génie a décidé d’arrêter le cinéma... Espérons que cela n’est que provisoire car il est vraiment formidable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    James Gray est doué. Son goût pour la tragédie classique revêt ici une forme classique, feutrée, étonnamment douce et délicate. Offrir à Joaquin Phoenix un rôle de désaxé tendre est une idée qui transporte le film de bout en bout. Un film magnifique, maitrisé, Shakespearien à souhait (comment ne pas penser à Hamlet, à Macbeth, dans la scène réunissant les deux amants en haut de l'immeuble ?). Sans doute, le meilleur film de Gray qui transcende ici son gout du film classique de façon brillante et terriblement émouvante.
    septembergirl
    septembergirl

    602 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2011
    Une magnifique réalisation, retracant une dramatique histoire d'amour. La mise en scène, lente, est remarquable, et nous subjugue tout au long du film, tout comme le trio d'acteurs qui est superbe. Fort et intense ! Un grand moment d'émotion !
    Alex*56*
    Alex*56*

    279 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2013
    James Gray nous livre là un film intense et plutôt intimiste , filmé la nuit et dans une ambiance morne et triste qui nous confinent avec les protagonistes . Léonard à le choix entre le désir et le destin , les relations d'amours déglingués de Joaquin Phoenix et Gwyneth Paltrow sont exaltantes et jouées avec brio . Je pensais au début du film à une tout autre fin mais Gray a quand même réussis le job . Un film sur la douleur et le bonheur que peut provoquer ce diable de sentiment qu'est l'amour , pourtant pas très porté sur ce genre de films j'ai été embarqué du début à la fin en suivant les tumultueuses aventures de Léonard Kraditor . Un film que je vous conseillerais pour l'excellente interprétations des acteurs, et l'ensemble du film , intense et exaltant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    je croyais que c'était une comedie sentimentale surtout Paltrow qu est vraiment l'une des plus belle femme au monde et sexy , mais non c'est une histoire d'amour sans guimauve interprétation intense de Phoenix .
    franchement quand on est face a deux femmes qu'on aime et que l'autre se barre alors que on l'aime plus que tout faut etre désespéré pour aller vers l'autre femme qui a un personnage niais tete à claque .
    le personnage de Phoenix préfère vivre avec ses regrets au lieu de rester seul et de s'assurer un avenir j’appelle ça une couille molle
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2014
    je croyais que c'était une comedie sentimentale surtout Paltrow qu est vraiment l'une des plus belle femme au monde et sexy , mais non c'est une histoire d'amour sans guimauve interprétation intense de Phoenix .
    franchement quand on est face a deux femmes qu'on aime et que l'autre se barre alors que on l'aime plus que tout faut etre désespéré pour aller vers l'autre femme qui a un personnage niais tete à claque .
    le personnage de Phoenix préfère vivre avec ses regrets au lieu de rester seul et de s'assurer un avenir j’appelle ça une couille molle
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Le chef d’œuvre de James Gray. Un film d’une beauté et d’une intensité sans égales. Contrairement à la « La Nuit nous appartient », il n’y a ici aucun cri, (presque) pas de coups. Rien ne s’y dit. Les réunions familiales présentent une surface lisse, courtoise. La douceur semble régner. Mais c’est la douleur, sourde, implosive, ravalée, qui finit par tout emporter. Dans cette histoire d’un jeune homme qui tente de s’extraire de l’attraction familiale, on reconnaît sans peine le fonds thématique du cinéma de James Gray. A savoir, l’opposition entre un destin choisi pour l’individu par son clan, et une tentative désespérée de tracer son propre chemin contre l’intérêt de ce clan. Le héros finit à bout de souffle. Sa course est éperdue et souvent vaine. La surprise du film est que ce noyau obsessionnel trouve une forme nouvelle, sortant du polar pour flirter avec le mélodrame, certes avec la même tonalité tragique, mais dans un tempo plus lent, plus opératique. Avec ce film, Gray va encore plus loin dans l’épure et atteint un sommet dans son art, où l’émotion s’y déploie de façon plus nue, infiniment plus bouleversante. « Two lovers » se situe à la croisée du Salinger de « Franny et Zoey » et du Capote de « Breakfast at Tiffany’s » : du premier, on reconnaît ses personnages à la maturation incertaine, entre enfants vieillards, ados indéfiniment prolongés, jeunes adultes déjà cassés portant un poids de blessures tel qu’une vie entière ne suffirait pas à l’accumuler. Du second, on retrouve le dispositif topographique, l’embranchement d’appartements séparés par une cour et la figure de la voisine volage, petite fille triste qui voudrait que jamais la fête ne s’arrête, ne redoutant rien tant que la pente du dégrisement. Gwyneth Paltrow est magnifique en petite sœur tragique de la Holly du roman de Capote. Mais c’est Joaquin Phoenix qui crève tous les plafonds en grand garçon un peu pataud rempli de larmes à ras bord, qui pourtant jamais ne s’écoulent. Quant à la mise en scène de James Gray, elle est encore plus précise, implacable et brillante que d’habitude, atteignant un degré d’intensité digne des plus grands. « Two lovers » est un véritable poème visuel, traversé par les accents déchirants d’une humanité irrésolue et incomplète, qui cherche à s’élever mais demeure vissée dans ses racines. Du très très grand art.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 036 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Two Lovers : Un film d’une justesse, d’une intensité et d’une émotion simple et rare. Vraiment, cette histoire d’amour pas banal mais qui pourrait arriver a tous le monde et j’en suis sur que tous le monde a ressentis au moins une fois dans ça vie se que ressent le personnage que ça soit pendant tous le film et encore plus a la fin. C’est ce qui fait toute l’intensité et l’émotion de ce film. C’est ce personnage qui est normal et pas banal, qui est attachant et touchant à la fois. Mais surtout qui est bloqué et qui a un sacré dilemme : l’amour fou, l’amour passionnel d’une femme qui le considère plus comme un meilleur amis (un frère comme elles disent souvent), une femme ou ce gars donnerai tous pour que elle soit heureux. Ou l’autre choix, qui est une femme qui aime beaucoup cet homme, une femme stable et sérieuse mais qui serait presque un mariage arrangé pour une vie pépère et normal. Donc voila le dilemme et l’enjeu de ce film. Voila, le thème qui va être traité avec beaucoup de justesse et de crédibilité. C’est un thème très fort qui va toucher le personnage mais aussi le spectateur, on regardera l’amour sous un autre trait après ce film. Vraiment, scénario maitrisé et fort avec beaucoup de sentiment et de subtilité. Tout comme sa réalisation qui est juste magnifique. Une réalisation très épuré, très simpliste (ce qui fait encore sa force). Avec une somptueuse mise en scène et une photographie : ça c’est de l’art, ça c’est du cinéma. Et parlons maintenant des acteurs : des vrais joyaux. Ils sont tous d’une justesse et d’une force de conviction incroyable. Mention spécial à Joaquin Phoenix qui est juste saisissant et remarquable. Mais Gwyneth Paltrow n’est pas sans reste, car elle nous livre une merveilleuse interprétation, remarquable aussi tout comme Vinessa Shaw. Enfin voila, un drame sentimentale touché par la grasse grâce a une histoire subtilement écrit (avec une fin qui peux que nous émouvoir), une mise en scène magnifique tout comme les acteurs. Un grand moment de cinéma, vous regarderai plu l’amour du même œil.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    Enfin James, enfin je tombe sur un de ses films qui vaut vraiment le coup, je n'ai pas encore vu "The Yards" mais j'ai vu ses autres, et aucun n'est vraiment transcendant, "Little Odessa" est bien mais sa lenteur l'handicape pas mal, "La Nuit nous appartient" en étant bon aussi est bien trop classique et déjà vu pour être transcendant, au final dans ceux que j'avais vu seul "The Immigrant" relevait un peu le niveau.
    Mais là, j'ai enfin vu "Two Lovers" que je voulais voir depuis un sacré bout de temps et c'est juste le meilleur James Gray à mes yeux.

    C'est juste une des histoires d'amour les plus cruelle, triste et pessimiste que j'ai jamais vu, ce qui fait que ce film est spécial c'est qu'il est vrai, à aucun moment on nous sort les violons et nous plombe avec des scènes édulcorées.
    Gray nous fait suivre Leonard un homme dépressif et suicidaire à cause de sa dernière relation qui rencontra quelques problèmes difficiles, il est retourné vivre chez ses parents à New York où ils tentent de le marier avec la fille d'amis très chers, une tradition, en lâche et anéanti Leonard n'arrivera jamais à refuser mais c'est alors qu'il rencontre une femme qui vient tout juste d'emménager dans l'immeuble, il va ainsi prendre conscience qu'il peut aimer à nouveau, mais laquelle des deux choisira t'il ?

    En plus d'être captivé par le destin de ce pauvre Leonard j'ai vraiment adoré le coté dur et réaliste de la situation, rien que la fin, je crois n'avoir jamais vu une fin aussi triste et pessimiste, c'est quand même rare de voir des films sur le sujet de "l'amour" qui soit aussi fort et dur. C'est sans aucun doute pour ça que ça devient le meilleur Gray à mes yeux, car c'est son plus ambitieux.
    Et puis toute la situation est difficile, ses parents décident à sa place de la vie qu'il doit avoir, d'un autre coté il tombe amoureux d'une rebelle très sexy qui n'est pas coincé dans des traditions stupides et qui le voit comme un homme et pas un gamin affaibli, et ce choix horrible entre une femme parfaite, belle, intelligente face à une autre beauté naïve et quelque peu drogué.
    On comprend clairement le choix de Leonard qui veut fuir le quotidien et cette vie morose qui lui gâche la sienne mais pour tout lâcher il faut du courage, ce qu'il n'a visiblement pas, trop peur de faire de la peine ou de mal faire les choses. C'est clairement une situation abominable pour un homme comme ça, un choix très difficile, d'un coté il s'assure d'une belle vie paisible et d'un autre le mystère total avec peut être un espoir de liberté.

    En tout cas avant de le voir je ne m'attendais pas du tout à ça, j’espérais un meilleur film que ses précédents certes, ce qui est le cas, mais je ne m'attendais pas à un drame aussi sombre, en voyant l'affiche et surtout ce titre je me suis dit que ça sentait le film romantique pas forcement cul cul mais pas aussi fort et surtout dramatique qu'il l'est. Et ma surprise est d'autant plus étonnante du coup, et quelle surprise, vraiment une très belle surprise.

    Pour ce qui est du coté technique, Gray reprend le même style que d'habitude, des plans très biens choisis, avec une belle image portée par des couleurs froides magnifiques, et sa mise en scène est vraiment incroyable, c'est peu de le dire.
    Coté casting, rien d'étonnant pour la tête d'affiche qui n'est autre que l'acteur fétiche du réalisateur Joaquin Phoenix, son dernier film avant sa fameuse fausse reconversion dans la musique, une annonce faite pour le film qui suivi "I'm Still Here". En tout cas en ce qui le concerne j'ai pas trente choses à dire, j'adore ce mec, voilà un acteur, un vrai, capable de faire n'importe quel rôle, toujours monumentalement grandiose, et ici il porte brillamment son personnage de lâche tiraillé entre deux femmes, une prestation parfaite, mais vraiment parfaite. A ses coté on retrouve une femme qui trouve un rôle fabuleux pour elle, la sublime Gwyneth Paltrow, ça change clairement de madame Iron Man, une interprétation fabuleuse, tout comme Vinessa Shaw, en bref nous avons à faire à un trio choisi avec grand soin. Pour ce qui est des seconds rôles on retrouve notamment Isabella Rossellini ou encore Elias Koteas.

    En bref, le meilleur James Gray que j'ai vu jusqu'à présent c'est clair, en plus de cela il s'agit d'un drame incroyable qui ne peut pas laisser de marbre, je repense encore à cette fin parfaite, on ne pouvait que si attendre et pourtant elle est horrible, c'est d'une tristesse abominable, et c'est ce qui fait la force de ce film, ça ne pouvait juste pas finir autrement. Chapeau à Gray pour cette oeuvre.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 059 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2008
    J'attendais énormément de choses de ce film, parce que j'aime We own the night, parce que ce dernier film n'était pas parfait, et que Gray a les capacités de faire quelque chose de mieux encore, parce que Phoenix tiens ici peut-être son dernier rôle… parce que c'est une comédie romantique, parce que la presse a été élogieuse à son sujet… et là je voix ce film, cette oeuvre, j'ai été subjugué, même si le style de Gray et son précédant film permettent de connaître la fin… mais quelle fin, tout le fatalisme des actions, acteurs exceptionnels, film drôle par moment, touchant, d'une beauté incomparable, comment ne peut on pas vanter les mérites de ce film, c'est une véritable claque.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    On peut sortir mitigé de ce nouveau James Gray. D'un côté, on est ravi de voir le talentueux réalisateur de "The Yards" et de "La nuit nous appartient" passer enfin à autre chose que du polar. Pour cela, ce "Two Lovers" est un régal : on profite de ce remarquable talent à mettre en scène, à explorer les personnages, à faire monter progressivement une tension... Cependant, d'un autre côté, on trouve le choix de Gray presque forcé, tant l'ensemble apparaît classique. Certes, c'est très bien interprété, l'histoire ne laisse pas de marbre, la tension dramatique est présente... Mais tout est tellement prévisible ! Du début jusqu'à la fin, on craint que l'intrigue de ce "Two Lovers" ne se contente de nous recycler celle du "Match Point" de Woody Allen, et malheureusement la conclusion du film nous donne plus ou moins raison. Dommage, car cette impression casse toute la démarche du film si bien qu'on ne s'enflamme jamais vraiment pour lui. En somme, voila un bon Gray, très honnête, mais un Gray qui ne marquera pas l'histoire et les cœurs...
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