Doctor Strange, l’Avenger qui te met en orbite
D’habitude, Marvel, je les regarde comme un type en bas de l’échelle : toujours le même superhéros qui tape sur le même méchant, en mieux habillé peut-être, mais ça s’arrête là. Et puis débarque Doctor Strange, qui m’a fait revoir tout le spectacle d’un autre œil. Là, on ne parle pas de cogner des aliens à New York ou de se disputer avec un autre héros pour une histoire de fierté mal placée. Non, là, ça prend de l’altitude ! Entre deux plans astrals et un décor qui se plie comme une feuille de papier, on entre dans la dimension Marvel, mais avec la sensation qu’ils ont augmenté le niveau de difficulté.
Stephen Strange, c’est pas un médecin de campagne. Le gars est neurochirurgien, de ceux qui pourraient retirer une bille du cerveau d’un hamster sans trembler. Mais voilà, un accident, des mains fichues, et il finit à Katmandou, à la recherche de son mojo. Franchement, c’est là que le film prend son envol : en un claquement de doigts, on passe de New York à des dimensions parallèles et on découvre que pour sauver la planète, un bon trip mystique vaut mieux qu’un gros biceps.
Soyons clairs, les effets spéciaux ici, c’est du niveau Inception sous Red Bull. Les décors qui s’effondrent, les rues qui se plient, les bâtiments qui se déforment… ce film est une démonstration technique qui ferait passer Matrix pour une vieille pub de lessive. Là où les autres héros jouent aux gros bras, Doctor Strange sort les jeux d’esprit. Ça hypnotise, et pas qu’un peu !
Parlons un peu des têtes d’affiche. Benedict Cumberbatch, c’est une bénédiction pour ce rôle. Charme, sarcasme, élégance british : c’est lui ou rien. Ajoute à ça une Tilda Swinton qui se balade entre le mystique et l’inquiétant comme personne, et une touche de Mads Mikkelsen en méchant à l’œil mauvais, et tu as un casting qui tient la route comme un tank en montée.
En plus de ça, Doctor Strange a compris que l’humour, quand c’est bien dosé, ça fait tout. Cumberbatch balance des répliques sèches, Wong nous décroche des rires et McAdams, même en rôle secondaire, amène juste ce qu’il faut de sourire et de fraîcheur. Bref, Marvel a mis la main sur la formule pour un équilibre parfait.
Si tu n’es pas encore allé voir Doctor Strange, c’est que tu n’es pas prêt pour le grand spectacle. Des images hypnotiques, un scénario qui donne enfin une âme à cet univers, et des acteurs qui savent ce qu’ils font. On se laisse emporter, on en redemande et on en ressort complètement « enchanté ».
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