Avis : Dark Shadows - Page 3

Dark Shadows est une commande un peu surprenante pour le mélange de genre nanar qu'elle cherche à faire en concoctant une réunion de freaks dans une grande demeure. Deep est certainement le plus sympathique d'entre eux, vampire rigide situé au coeur d'un comique de décalage générationnel faisant parfois mouche ("méphistophélès !"). Les autres sont nettement plus accessoires, comme cette sorcière glaciale ou cette psychologue à côté de ses pompes. Ce qui est en revanche mauvais, c'est l'abondance d'effets spéciaux numériques qui gonflent à l'excès un film de casting, des sentiments inexistants (rien ne traverse la pellicule) et quelques personnages inutiles (je pense au père de famille, jamais drôle, ou pire, à la nurse, véritable poupée qui ne sert à rien pendant tout le film, en plus de jouer mal l'amour. Burton fait toutefois dans l'original, alors même si c'est gratuit et inoffensif, on le regarde d'un bon oeil...

L'univers glauque et l'humour cynique colle tout à fait à cette famille Collins ressemblant à la famille Addams.

Un conte vampirique qui manque cruellement de passion et d’inventivité. L’atmosphère « Burtonesque » est ennuyeuse et décevante.

Vraiment pas terrible.
L'histoire est banale, Depp est égal à lui-même.. des ombres, des vampires.. bon, voilà quoi.
Je suis parti déçu. Ca m'a fait patienter pour attendre mon train (5H d'attente!) mais j'aurais peut-être dû profiter du soleil montpelliérain !

Virevoltant dans sa première partie pleine de promesses, tant par le casting que par l'immersive atmosphère fantasmagorique singulière, le film présente un humour très inégal, nous arrachant selon son efficacité sourires ou haussements de sourcils. Agréable à visionner et à écouter, ce produit estampillé Tim Burton perd cependant en intérêt à cause du manque d'empathie pour les personnages (l'émotion ne semblant absolument pas ambitionnée) et surtout des diverses absurdités scénaristiques (le réveil tardif de la fantôme ou la découverte du loup-garou notamment). Un délire personnel farfelu, sympathique dans sa forme mais dispensable au final.

Film aussi chaleureux qu'un cadavre et aussi digeste qu'un cachet d'aspirine.
A travers ce film, on a le droit à des pubs et à des références à quelques grands classiques musicaux et du cinéma. Seul Alice Cooper donne un peu piquant à cette daube maussade.
Deux étoiles en raison des décors et de quelques beaux plans vus et revus au cinéma.

L’ensemble est plutôt décevant pour moi , on ne peut pas se contenter d’un Burton tels que celui la... malheureusement cela fait un moment que sa magie n’opère plus. Bon le film n’est pas nul non plus il ne prends pas de risque et avec un budget conséquent et un casting de luxe il nous fait un film digne de son univers d’un point de vue visuel c’est tout. Car il faut l’avouer l’idée de départ est séduisante mais ça ne prends pas sur la longueur il manque une trame qui nous accroche c’est trop simple et linéaire malgré la fantaisie bien présente j’ai l’impression que tout ces rôles ne sont pas exploités. On assiste à cette affrontement un brin ridicule entre johnny deep et eva Green mais sans grand intérêt ça en devient même lourd sur la fin on décroche un peu. Jolie musique comme à son habitude de danny élfman qui colle au style et aussi à l’époque un peu 70’s. Je pense vraiment qu’il y a d’autre Burton à voir avant celui la

Cette comédie fantastique est un peu fade lorsqu'on est un habitué de Tim Burton. Cela reste pas mal mais Depp semble toujours tenir le même jeu d'acteur, ce qui étouffe l'humour, pourtant bien présent du film. L'histoire n'est pas mauvaise mais sans surprise. L'ambiance est sombre et lumineuse, une allure d'au-delà moribonde. Le jeu d'Eva Green est encore moins convaincant, surtout sur la fin où malgré le bel effet de la coquille d’œuf, le final se montre carrément ennuyeux alors que le film n'avait pas mal commencé. J'apprécie l'actrice Chloé Moretz, mais son rôle final tient du grotesque. Comme si le final eut été bâclé.

Je n'ai pas suivi mon vieil adage : "Trois semaines avant Cannes au ciné, rien que des navets", je m'en suis allé voir le nouveau Tim Burton. Tim Burton, tout de même, celui qui a croulé voici trois mois sous les éloges, suite à l'expo fââââbuleuse à la cinémathèque. Pas né de la dernière pluie, je me doutais bien qu'un grand cinéaste pas sélectionné pour la course à la palme, obligé de sortir sa dernière réalisation à cette période, ça sentait la daube... J'aurai du parier quelque chose, j'aurai gagné...
Adapté d'une vieille série télé que les américains se sont bien gardés d'exporter de peur de perdre quelques juteux marchés, "Dark shadows" conte une vague histoire de vengeance entre une sorcière et un riche industriel spécialisé dans le poisson qui ne veut pas d'elle. A la fin du 18ème, elle l'a transformé en vampire, enfermé dans un cercueil et enterré vivant. En 1972, il sera déterré par hasard et retrouvera ses descendants, ruinés par une arrière, arrière, arrière petite fille de la sorcière qui règne dorénavant sur l'industrie poissonnière locale. Le vampire va traîner sa dégaine gothique au milieu des hippies et des fans des Carpenters ou d'Alice Cooper avec l'espoir de redevenir le roi du thon en boîte.
Malgré un beau travail de transformation, la composition de Johnny Depp, au bord de l'autoparodie est un peu vaine et même lassante. Il n'arrive pas à sauver de l'ennui cette situation mille fois vue au cinéma du décalage temporel. Le scénario hésite entre parodie (mal) assumée et gags lourds comme un triple bigmac avec supplément mayo (le vampire croit voir dans le m de Mac donald, le signe de Méphistophéles).
Eva Green, la sorcière, n'est absolument pas crédible en méchante. Elle a beau rouler des yeux et avancer par grandes enjambées, il n'y a que ses talons aiguilles qui tremblent.
Si la première moitié du film pouvait encore faire de l'effet grâce aux sublimes décors et à une mise en scène nerveuse, jouant efficacement avec l'apparence de vampire du héros, il n'en est rien de la suite.
La fin sur le blog
http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/05/dark-shadows-de-tim-burton.html

Au 18e siècle, Barnabas Collins puissant aristocrate quasi propriétaire de la ville qui porte son nom, Collinsport, voit sa bien-aimée poussée au suicide et lui-même transformé en vampire et enterré "vivant" suite aux sortilèges d'une maitresse éconduite. 1972, Barnabas, libéré de sa tombe,retrouve sa ville, son manoir, ses héritiers, une jeune fille au pair qui ressemble étrangement à sa fiancée et son ennemie jurée.

On retrouve l'univers de Burton, très stylisé, sombre et loufoque. L'histoire est riche voire trop riche. Ainsi, la part romantique avancée dans l'intro avec le suicide de la fiancée n'est pas réellement exploitée par la suite. Tout comme le personnage du petit garçon orphelin et connecté avec son fantôme de mère n'est pas développé. Burton préfère l'outrance et le décalage et se concentre essentiellement sur son personnage principal (Johnny Depp excellent tout comme le reste de la distribution à commencer par Eva Green).
Du coup, le film n'est "qu'un" divertissement de passage. Il offre un bon moment mais ne marque pas les esprits.
aussi sur http://zabouille.over-blog.com

Ca fait bien longtemps qu'on n'espère plus grand chose du feu réalisateur de Edouard, Beetljuice et autre Batman, qui semble mort depuis la fin des années 90 (même si certains de ces films ne sont pas aussi honteux que ceux des 10 dernières années aucun n'ont eu accès au panthéon des oeuvres cultes) mais c'est toujours avec une certaine surprise qu'on se rend compte que le monsieur continue de creuser ! Bon, il ne faut pas être méchant non plus, ce dernier cru est visuellement loin devant les immondes Alice et Charlie, et bien plus maîtrise qu'un Sweeney Todd. N’empêche, on cherche encore ce que vient faire le réalisateur dans ces histoires vieillottes et ces décors poussiéreux qui l’empêchent de se renouveler. L'histoire n'est pas mauvaise en soi mais le scénario pêche une fois de plus (oui, c'est un jeu de mot complètement assumé), tournant en rond sans vraiment surprendre et tombant dans le n'importe quoi vers la fin avec un personnage qui tombe d'on ne sait où. Bref, on s'ennuie plus qu'autre chose, et ce n'est pas le cabotinage répétitif de Johnny qui rattrapera l'affaire.Sans intérêt.

Sans trop d'intérêt, je me suis pas mal ennuyé............

Sur la réalisation de Tim Burton on retrouve son univers gothique et son acteur Johnny Depp savoureux entre humour et frisson. Mais le scénario même si c'est intéressant est aussi ennuyeux. Michelle Pfeiffer, Evan Green sublime de beauté et Boham Carter fait du mal au cerceau du Don Juan de Vampire. Oui un vampire malgrés de 200 ans qui revient dans les années 70 et doit retrouver son pouvoir d'antan quand il était mortel. Ce n'est pas le meilleure du cinéaste mais c'est assez divertissant même avec des effets spéciaux bien menés.

Très plat, c'est mon principal reproche que je fait à ce film. Les personnages, en particulier les secondaires sont fades, et le personnage de Johnny Depp n'est pas spécialement attachant, étant un obsédé sexuel cherchant au départ une vengeance qu'il oublie assez vite. Bref je suis resté hermétique.

Tim Burton revient dans un univers qu'il connait bien : uen histoire gothique où se cotoient un vampire et une sorcière autour d'une famille dont la lignée sombre peu à peu. On pouvait s'attendre à ce qu'il nous surprenne en réutilisant l'humour subversif mais touchant dont il avait su nous émerveillé dans "Beetlejuice" ou "Edward aux mains d'argent" pour citer les deux films les plus proches de son "Dark Shadows". Et pourtant le bonbon n'explose pas en bouche.
Burton a sous sa main des personnages qui paraissent délirants mais il ne les utilise pas ou si mal : certains membres de la famille Collins tels que le frère, les deux enfants et même la belle Victoria sont totalement sous exploités alors qu'il nous met l'eau à la bouche d'entrée de film en exposant bien les défauts de ces personnages. Un scénario et un montage mal construits vont ensuite nous entrainés dans des scènes vides de sens ou les personnages bavardent pour faire passer le temps sans qu'on comprenne bien si le récit se déroule selon un projet bien défini. Le problème part du scénario, mais par manque d'imagination Burton ne parvient pas à porter la magie nécessaire pour faire vivre son film. On obtient donc une oeuvre qui a du mal à tenir debout et qui s'avère pour le moins surtout après une première demi heure bien maitrisée.