Derniers Avis : Dark Shadows - Page 70

un film assez fantasque qui part dans tous les sens !
C'est en partie marrant, mais donne parfois l'impression que le réalisateur se sert de ça pour combler un certain manque d'inspiration..
Ceci étant, les deux acteurs Johnny Depp et Eva Green sont tous simplement délicieux en vampire et sorcière acharnée !
Un bon moment mais rien d'un grand film !

Burton a toujours été un problème, est-il un grand artiste ou simplement un gars pompeux ? Avec son dernier film Dark Shadows je pencherai malheureusement pour la deuxième option.Ce long-métrage ressemble fort à une super production des plus mauvais goûts.

Le sujet du l-o-n-g métrage était pourtant sympa : au XVIII la sorcière Angélique (Eva Green insupportable) transforme son amant Barnabas (Johnny Deep ridicule) en vampire après que celui-ci l’ai quitté pour épouser une autre. Le vampire se retrouve enterré et ressort 200 ans plus tard en pleine période hippie. Manque de bol l’idée, la seule bonne chose du film, ne vient pas de Tim Burton himself mais d’une série américaine épurée dans les années 70.

Le “roi” du gothique ne lésine pas sur les décors en carton, absolument immondes, sur les couleurs à la Disney, écœurantes… Ne prenez surtout pas de popcorn vous pourriez avoir la nausée !

Il faut bien le dire ce film est “immortellement l-o-n-g” et d’un ennui ferme.
Alors que le décalage temporel entre le XVIII et le XX était le sujet le plus intéressant et le plus prometteur en gag, Burton l’évacue à travers de brèves plans qui sont effectivement les seuls drôles de ce l-o-n-g métrage.
Le scénario non seulement ne tient pas la route, jamais le spectateur ne se laisse emporter dans l’univers burtonien. Il est agacé par les méandres entre la sorcière et le vampire qui n’en finissent pas. On aura même le droit à une scène torride entre eux, scène drôle il faut l’admettre mais terriblement l-o-n-g-u-e.

Enfin les acteurs… Ou L’acteur puisque le problème c’est bien Johnny Deep. Burton lui a toujours donné des rôles de méchants au grand cœur, des anti-héros quasi romantiques (Edward, Sweeney Todd …) Ici le vampire tue et redresse l’entreprise familiale, un anti-héros, bien capitaliste quand même… Deep est pathétique, ridicule, son maquillage renforce la sensation du mauvais jeu d’acteur. Il serait temps que Deep se trouve un autre mentor…. Eva Green est insupportable d’extravagance en tout genre, souligné et surligné etc… Les acteurs secondaires sont moins pitoyables que les premiers mais Michelle Pfeiffer est la seule à être convaincante de A à Z.

Le message du film, s’il y en a un, valorise les valeurs familiales et se moquent des hippies. Il s’agit de remonter l’entreprise familiale pour établir son pouvoir sur la ville. La méchante sorcière n’est autre qu’une soubrette qui n’a pas su rester à sa place face au jeune maître de maison, on verrait bien DSK dans le rôle de Deep!
Doit-on réellement plaindre ces gens qui se sont cloîtrés dans un château ? Doit-on vraiment les trouver poètes parce que le fils voit sa mère en fantôme et que la fille n’est autre qu’un loup-garou ? Évidement c’est du second degré plaiderait Burton. Mais c’est beaucoup trop pour nos petites cervelles.

Décidément Twilight aura eu quelques effets néfastes !!!
En plus d’avoir pollué nos écrans et d’avoir ratatiné la culture adolescente, le blockbuster a aussi contaminé les réalisateurs ! Père Coppola a son Twixt, sauvable néanmoins. Burton a son Dark Shadows et produit le film de Bekmambetov (Wanted) sur un chasseur de vampire.
Comme quoi les vampires n’aspirent pas que le sang : ils vous vident d’inspiration aussi !

Étant un grand fan de Tim Burton je ne pouvais que aller voir ce film.. résultat: Pas mal, ce n'est pas le plus grand de ses films mais il est tout de même sympa.
A voir si il fait mauvais dehors, sinon mieux vaut passer son chemin je pense...

Tim Burton - Johnny Depp un duo qui marche bien
film horriblement symphatique

Depuis Mars Attack, on sait que Tim Burton est un cinéaste engagé, qui construit une œuvre humaniste en phase avec les problèmes de notre société. Avec Dark Shadows, il s'interroge sur l'avenir de l'humanité en cette période de mondialisation. Comment, à l'heure où la moitié de la planète crie famine tandis que l'autre confit sa cervelle téléravagée dans de la graisse bio et du sucre inverti, comment résoudre les problèmes de malnutrition et la démographie galopante des classes oisives et pauvres, pour qui le sexe reste le seul luxe accessible avec la bénédiction des bourses de tout poil ? [...] La suite et mes autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...] Dans un premier temps, il se contenta de réaliser un manifeste sponsorisé par l'OMC, la fameuse secte Omophagie, Mastication et Cannibalisme. Cette œuvre virulente était d'ailleurs dédiée à la fondatrice de ce mouvement, l’équarrisseuse de Londres, aussi appelée Maggi-Tas-de-Chair, en référence au court-bouillon dans lequel elle jetait les ouvriers gallois quand la faim frappait au carreau des mines abandonnées, lors d'hivers si rigoureux qu'il gelait à pierre fendre jusque dans le cœur de granit des traders de la City. [...] La suite et mes autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...] 1972 : Ecologie : L'Agent Orange de Montsanto permet enfin aux G.I. de faire la différence entre un Vietnamien et un Eucalyptus sans consulter le Guide Michelin ni prendre d'amphétamines. Comme aimait à leur rappeler Nixon : « Tirez vers où ça crie. Seul le Viet hurle quand c'est cuit. L'arbre a la décence de brûler sans gémir. » Littérature : Le premier choc pétrolier n'est encore qu'une utopie spéculative pour trader romantique et les métastases de Pompidou se marrent en silence tandis qu'il jure fidélité à l'Europe avec ces mots : « Bon sang ne saurait mentir. » . [...] La suite et mes autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...] Ainsi, Johnny Depp, déjà aperçu en danseuse dans Pirates des Caraïbes. Il en a gardé le maquillage efféminé et la légèreté de la démarche, associée cette fois à une rigidité vertébrale conférant à son personnage une grandeur cadavérique qu'on ne trouve plus guère de nos jours que chez certains dictateurs asiatiques ou dans les conseils de surveillance des fonds de pension américains. [...] La suite et mes autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...] Reste que Tim Burton est un cinéaste raffiné. Il nous livre des images sublimes où l'ombre et la lumière semblent avoir été ciselées par un Henri Alekan amoureux. Rien que pour elles, pour l'humour presque britannique de certaines répliques et le tendre parfum nostalgique d'une époque qui préférait rire sans méchanceté que d'être impitoyable faute d'idée, parce que l'amour faisait la nique à la guerre et que le pire n'avait pas encore disparu des mémoires, courez, courez donner votre sang à l'annexe de l'ESF la plus proche ! [...] La suite et mes autres critiques absurdes sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...]

J'ai adoré ce film! J'ai découvert que, derrière une bande annonce qui nous laissait entrevoir un univers décalé, il y avait une réelle histoire, à la fois touchante et originale. Doté d'humour, d'amour, de personnages totalement décalé (que ce soit l'adolescente blasée, le petit garçon adorable et sensible, la sorcière sexy, ou le vampire Barnabas interprété par l'excellent Johnny Depp), ce film est une réussite que je conseille absolument aux amateurs de l'univers de Tim Burton, déjanté mais excellent !

Curieux ce film ! Pour moi, c'est un hybride entre Sleepy hollow et Edward aux mains d'argent. Les grimaces de Johnny Depp me lasse un peu, c'est qu'après sa tetralogie de pirate, les grimaces j'en ai eu ma dose...Waaa je pensais pas dire ça un jour sur Depp...Bon...Eva Green est sublime mais je suis sous le charme depuis son Bond ! Michelle Pfeiffer est sympa en maman alcoolo. Cette histoire est tirée d'une série en noir et blanc d'où cette impression que j'ai eu en sortant: On aurait un condensé de quelque chose, on a cousu à l'arrache des histoires secondaires à l'histoire première, du coup je trouve ça fait de bric et de broc...
Le côté vampire gothique, passage secret et années 70 c'est étrange,amusant et un peu déglingué. Héléna B. C. en pédo psychiatre est à l'ouest et avec sa coupe carotte ça tâche un peu à l'écran et son mouvement de tête façon petit être vert infiltré dans la grande blonde de Mars Attack rappelle inlassablement les anciens Burton. Et l'apparition de C. Lee, ne surprend (presque) plus, on se demande juste quand il va apparaître !
Le film est sympa mais on sent de la routine dans le cinéma de Burton...L'âge sans doute...

Sorti directement de l'univers poétique, fantaisiste et fantasmagorique du plus grand génie artisan du XXéme siécle, "Dark Shadows" ajoute une pierre angulaire à la filmographie de l'un des cinéastes les plus attendus et respectés. Librement inspiré d'une série des années 60, Burton ajoute sa pointe de modernisme et d'illusionisme pour faire, de cette succession d'épisodes à la crédibilité contestée, une adaptation royale et enthousiasmante. L'ambiance est souveraine, palpable, jamais trop sombre, jamais trop joviale, juste ce qu'il faut pour intégrer le mystére dépeint par le réalisateur. La mise en scéne n'a rarement été aussi stylisée. Certaines séquences, notamment dés le début du film, frisent la beauté parfaite, l'alchimie inébranlable. Tim Burton tient sa caméra de façon à nous envouter litteralement, nous imposer sa vision vampirique et de nous contraindre à l'adopter. Et cela marche. Côté casting, comment ne pas s'entourer des meilleurs pour faire l'un de ses films les meilleurs ? Michelle Pfeiffer, qui se fait rare sur grand écran, montre avec élégance que sa présence n'est pas le fruit du hasard et livre une prestation plus qu'honorable. Jackie Earle Haley et Helena Bonham Carter jouent des rôles délicieux, d'où la folie de Burton explose au grand jour. Puis viennent les trois stars de cette oeuvre jubilatoire. Les trois immanquables. Eva Green, que l'on pensait cantonnée aux sourires figés, tire son épingle du jeu aux dépens des autres comédiens. Magnifique, electrisante, machiavelique, méprisable, on arrive à la prendre en compassion et l'on savoure la totalité de ses apparitions. Johnny Depp, qui aprés huit collaborations, n'a plus à prouver sa crédibilité dans le monde Burtonien. Grandiose, épatant, il interprete un Barnabas Collins inquiet et meurtri, découvrant un monde qui l'ignore peuple de personnes qui avaient fait son malheur deux cent ans en arriére. Il ne fait pas dans la surenchére et demeurre une nouvelle fois parfait, imposant et énigmatique. Puis Chloe Grace Moretz, qui fait monter sa carriére en crescendo aprés avoir cotoyer des grands noms comme Scorsese, et maintenant Burton, créve littéralement l'écran dés son arrivée. Burton la met en lumiiére de la plus belle des maniéres, lui conférant un rôle pas forcément simple, et la laissant ennivrer le spectateur par son regard hypnotiseur. Une perle d'une quinzaine d'années, qui ne cesse de surprendre et prouver au grand public qu'elle peut camper une adolescente têtue, sarcastique, solitaire, tout en étant profondément triste de par sa solitude, cherchant une personne qui la comprendrait, ou lui donnerait de l'interêt. Par ailleurs, les séquences entre Depp et Moretz sont jubilatoires. Scénaristiquement, le film fait voyager. Non pas dans plusieurs contrées lointaines, mais à Collinswood, où le temps semble figé et l'industrie difficile à mettre en place. C'est dans ce contexte maritime que tous nos personnages évoluent. Chaque ligne du script accorde une place prépondérante pour nos protagonistes. Personne n'est oublié. Le final est ébouriffant, palpitant et répéte en leitmotiv les ambitions du cinéaste qui revient en trombes. Humour noir, comédie, émotion, fantastique, on passe par tous les genres avant de s'avouer incapables de dire lequel l'on préfére tant la symbiose stupéfait. Et puis, il y a cette touche Burtonienne non pas anecdotique, mais indispensable : la composition de Danny Elfman. A bien des egars, cette bande originale restera comme l'une des plus réussies de ce musicien. Mêlant la loufoquerie à la sensibilité, l'immense Elfman s'inspire d'experiences passées pour mettre en musique les esperances de son ami Burton. La musique parle, les images traduisent. La virtuosité de ce duo inévitable du séptiéme art fait de nouveau des ravages. Teintée de mystére, la musique rappelle avec force la mélancolie qui submerge notre héros, alors que celui-ci est confronté aux affres de la modernité. Finalement, tandis que la mise en scéne géniale, l'interpretation générale magistrale, les décors délicieux, la photographie imperfectible, le message foudroyant, la musique diaboliquement frissonnante, s'associent et s'harmonisent dans un seul et même film pour vibrer le spectateur (fan du premier jour ou nouveau venu dans l'univers Burtonien), on en peut que proclamer au chef d'oeuvre. Un édifice incontournable dans la longue liste de Burton. Un "Dark Shadows" qui, à mon sens, rejoint "Batman : le défi" et "Edward aux mains d'argent".

Pas le meilleur film de Tim Burton mais pas le pire. Toujours le même univers burtonien (gothique, perso j'ai très envie de voir un film de Burton sans Johnny Depp....). Très divertissant et j'ai beaucoup apprécié cette reconstitution très fun des 70s.

Film super comme toujours Tim Burton nous entraîne dans une belle fiction, dans une histoire extraordinaire avec des acteurs tous meilleurs les uns aux autres. JE VALIDE !

Un Tim Burton comme on les aime, j'ai adoré.
Je conseille ce film les yeux ferme si vous aimez l'univers de
Tim Burton

Pas le meilleur Tim Burton... Décevant, à beaucoup de mal à se renouveler...
............................................................

J'en attendais beaucoup de ce nouveau Tim Burton dont je suis fan, et je suis un tout petit peu décue, la première moitié du film est longue avec beaoucoup de bla-bla pas forcement interressant, la deuxième partie est beaucoup plus dynamique, tous les personnages se dévoilent enfin, pour finir en apothéose c'est l'essentiel.
Les décors sont somptueux, on retrouve avec plaisir l'univers gothique de Tim Burton, le casting est génial, j'ai adoré retrouver Michelle Pfeiffer que je n'avais pas vu depuis de nombreuses années, Helena Bonham Carter je suis fan, Johnny Depp je l'apprécie particulièrement dans ce genre de rôle décalé, Eva Green pour moi est une révélation je ne l'avais jamais vraiment apprécié et dans le ce role elle est somptueuse je suis totalement fan désormais, la jeune Chloe Moretz est jeune fille pleine de talent, et meme le petit garcon joue bien.
Bref un film a voir!!

Du vampire, du Tim Burton, des musiques rock des années 70 et Johnny Depp : la combine parfaite pour moi et la magie opère dès le début du film. Barnabas est juste génial, ses répliques sont vraiment drôles. Eva Green campe a merveille son rôle de sorcière. On a du mal à retrouvé l'univers de Burton dans certaines scènes.

Sorte de film synthèse du talent de Tim Burton.
On y retrouve tout ce qui fait le charme du réalisateur , si vous n'avait pas accroché sur ces autres films vous n'accrocherez à mon avis pas , sinon vous allez vous régaler !