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    Happy Birthdead
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Happy Birthdead" et de son tournage !

    Focus sur Jessica Rothe

    Si le nom de Jessica Rothe, l'héroïne de Happy Birthdead, ne vous dit rien, son visage vous est peut-être plus familier puisqu'elle incarnait l'une des colocataires et amies d'Emma Stone dans La La Land. Le réalisateur salue la performance de Rothe dans son film : "Jessica est hallucinante et elle devait exprimer toute une palette d’émotions et explorer différents registres. Elle était censée être une vraie garce, puis une jeune fille vulnérable et totalement paumée. En plus, il fallait qu’elle soit terrorisée tout en étant poursuivie par un tueur mystérieux… puis qu’elle reprenne du poil de la bête et qu’elle riposte. Elle a un jeu d’une très grande richesse”. 

    Quant à l'actrice, elle était ravie d'avoir la possibilité de jouer toute une palette d'émotions : "J’ai su qu’il fallait que je tourne ce film en lisant la séquence au cours de laquelle Tree meurt de six manières différentes tout en recherchant son assassin et en jouant les dures ! Cette séquence condense les ingrédients les plus brillants du film. Peu à peu, Tree prend sa vie en main et cesse d’être une victime, mais l’ensemble est drôle et – par moments – flippant, sans jamais se prendre trop au sérieux. Tree est une authentique scream queen d’aujourd’hui et j’ai trouvé intéressant de la voir passer d’une victime odieuse à une héroïne coriace. J’ai compris qu’il fallait que je décroche le rôle !"

    Un patronyme familier

    Christopher Landon, le réalisateur d'Happy Birthdead, n'est autre que le fils de Michael Landon alias Charles Ingalls dans La Petite Maison dans la prairie.

    Duo gagnant

    Derrière Happy Birthdead se cachent deux hommes qui ont bâti leur succès sur les films d'horreur : Christopher Landon et Jason Blum. Le premier, réalisateur d'Happy Birthdead, a fait ses débuts en écrivant Another Day in Paradise de Larry Clark. Il est aussi le scénariste de Paranormal Activity 2, 34 et du spin-off Paranormal Activity: The Marked Ones, qu'il a également mis en scène. Le second a donné son nom à la société de production Blumhouse, à qui l'on doit entre autres Insidious, la franchise Paranormal Activity, Get Out et Split. Au sujet de leur association, Blum déclare : "J’ai collaboré avec Chris sur cinq films et j’ai totalement confiance dans sa créativité. Il m’a fait lire le scénario et j’ai été sensible au dispositif. Mais la vraie raison pour laquelle je l’ai accompagné, c’est parce que je crois dans son talent."

    Des comics au cinéma

    Scott Lobdell, le scénariste d'Happy Birthdead, est un auteur de BD à succès à qui on doit notamment Uncany X-Men. Blink, personnage qu’il a créé, est présent dans la série The Gifted sous les traits de Jamie Chung. Il collabore actuellement à la série de BD Red Hood and the Outlaws. Plusieurs de ses titres se sont classés en tête des meilleures ventes du New York Times.

    Un jour sans fin en version horrifique

    A la lecture du synopsis d'Happy Birthdead, difficile de ne pas penser à la comédie d'Harold RamisUn jour sans fin avec Bill Murray. Pour le réalisateur, reprendre l'idée de ce classique était une évidence : "Je me suis demandé pourquoi personne n’y avait pensé avant. Mais c’était pourtant un principe scénaristique génial dans sa simplicité."

    En boucle

    Le scénario d'Happy Birthdead repose sur une boucle temporelle, à la manière d'Un jour sans fin, Le Dernier jour de ma vieWake Up and Die ou encore l'épisode La Nuit du Jugement de La Quatrième Dimension. Un concept scénaristique qui s'est également décliné en SF (Source Code, Edge of Tomorrow) et a même traversé l'Atlantique avec notamment la comédie française La Colle.

    Échapper à l'effet de déjà-vu

    La difficulté principale d'Happy Birthdead a été d'éviter la redondance et de toujours surprendre le spectateur, comme l'explique le réalisateur Christopher Landon : "Quand un personnage revit sans cesse la même journée, on peut facilement tomber dans un piège. Comme les mêmes événements se répètent, le spectateur – et le protagoniste – savent ce qui va se passer. Du coup, dès que le cadre de la journée fatidique est mis en place, on a fait dévier Tree, notre héroïne, de sa trajectoire. Elle tente de déjouer sa propre mort et, dès lors, entraîne le spectateur sur des pistes totalement inattendues."

    Une héroïne tête à claques

    Le personnage principal, Tree, a beau être une victime, elle n'en est pas pour autant sympathique. Superficielle et égocentrique, elle a de nombreux ennemis. C'est ce qui a séduit le réalisateur à la lecture du scénario : "J’aime les personnages au caractère bien trempé et l’évolution de Tree m’a passionné. Au départ, on a le sentiment d’avoir affaire à une jeune fille particulièrement antipathique et égoïste et, peu à peu, on se prend d’affection pour elle." Scott Lobdell, le scénariste, revient sur ce choix : "Comme tous les fans de cinéma d’horreur, j’ai remarqué qu’en général la garce meurt au début du film et que la fille sympa se retrouve à affronter, seule, le tueur. Je trouvais intéressant que la fille à laquelle on s’attache et celle qu’on déteste soit une seule et même personne. Tandis qu’on apprend à connaître Tree, et qu’elle se découvre elle-même en vivant ce cauchemar éveillé, on est captivé par son calvaire et on finit par s’attacher à elle."

    Recréer un campus

    L'équipe du film s'est installée à la Nouvelle-Orléans, à la Loyola University, pour tourner Happy Birthdead. La chef-décoratrice Cecele M. De Stefano explique : "Loyola s’est avérée être l’université la plus favorable à un tournage et notre meilleur choix. Étant donné qu’on tournait sur un vrai campus, on disposait du cadre pour rendre l’atmosphère universitaire authentique. On y a simplement apporté une touche personnelle ici ou là quand cela s’est avéré nécessaire."

    Mélodie pour un tueur

    Bear McCreary, le compositeur de la bande-originale, a trouvé le thème musical du tueur de manière peu orthodoxe : il a utilisé des bribes d'enregistrement de sa fille de 2 ans qu'il a modifiées numériquement. Ce qui était d'abord un jeu s'est avéré payant, pour le plus grand malheur de McCreary : "(...) j’ai été à la fois stupéfait et horrifié par l’efficacité du résultat. Le thème du tueur en série est devenu vocal, inhumain, innocent et menaçant tout à la fois. Et dire que cela vient de ma petite fille qui jouait tranquillement devant un micro. Ma fille se confond désormais avec un tueur au masque enfantin. Quel genre de monstre ai-je créé ?"

    Box office

    Happy Birthdead a rapporté 55 683 845 de dollars de recettes aux Etats-Unis et presque 70 millions de dollars à travers le monde, soit au total $125,479,266 pour un budget de 4,8 millions de dollars.

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