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Un visiteur
0,5
Publiée le 6 novembre 2009
acteurs nuls, jeu nul, montage nul, cadres nuls, photo nul, ambiance nul, dialogues nuls, scénario nul ET il se trouve quand même des gens pour aller le voir et trouver quelque chose de positif... franchement tu enlèves le nom des réa de l'affiche, personne n'aime !! Mais comme c'est fait par un pseudo-"auteur" les critiques sont unanimes... Cannes est vraiment de pire en pire Pitoyable !!!
La marque des Dardenne se retrouve dans ce film. Les acteurs sont toujours au plus près de la réalité sociale, base des films des deux frères belges. La musique pourrait venir égayer l'image et faire partager plus d'émotions aux spectateurs, mais la sobriété est de mise chez les Dardenne. A force, ça devient un petit peu dommage.
Un bon sujet mais que c'est ennuyeux par moments. Je n'arrive pas à comprendre l'intérêt de la longueur de certaines séquences. Je suis perplexe car d'un coté je me demande s'il n'y a pas un certain snobisme intello à tant célébrer le cinéma dardénnien et d'un autre je reconnais qu'il se détache du film une atmosphère dont on gardera peut-être longtemps le souvenir.
Disons-le tout net, Le silence de Lorna, est le premier film des frères Dardenne qui me déçoit. Sans vouloir dévoiler l’intrigue, je trouve que la dernière partie, où Lorna se retrouve plus isolée que jamais, dénote avec le reste. Que demande le peuple ? ‘’Il a quand même reçu un prix Cannes !?’’ Celui du scénario. Pourtant, je trouve que c’est la que le film pèche.
Belle histoire pourvue d'un scénario très riche sans être incohérent. Lorna possède une personnalité complexe, chaque fois guidée par une morale qu'elle est la seule à sauver. On regrette tout de même non pas la fin en elle-même mais les quelques minutes brouillonnes qui la précèdent.
ce film est porté par le talent et la fraicheur de l'actrice principale entourée par des trés bons comédiens...Comme à leurs habitudes, les frères racontent une histoire sobrement , sans effet inutile, tout simplement...
De beaux portraits : celui de Lorna, bien sûr, mais aussi celui de Claudy, jeune homme à la dérive qui se raccroche à elle pour s'en sortir. Au début, les intentions des personnages semblent claires avec le projet de Lorna et Sokol, son amoureux, d'ouvrir un snack. Pour ce faire, il leur faut de l'argent, beaucoup d'argent. Ce qui implique de mettre leur honneur, leur morale, tout au fond de leurs poches, avec un mouchoir par-dessus... Mais leur détermination, du moins celle de Lorna, est entamée quand sentiments, ou tout simplement humanité, se réveillent. Un film qui pose la question de ce qui est bien, de ce qui ne l'est pas, de ce qui est acceptable, de ce qui ne l'est plus ou ne l'a jamais été. Bien sûr, la poursuite d'un rêve, d'un projet, a le droit d'exister et de s'exprimer, mais jusqu'où et au détriment de quoi? Le mérite de ce film, c'est sans doute qu'il ne répond pas à nos interrogations.
C'est difficile à expliquer mais... voici un bon film qui a eut le malheur de profondément m'ennuyer. Comme quoi les critiques presse... !! Les frères Dardenne signent là un véritable film soporifique, sans fin concrète. Ma petite soeur de 13 ans qui voulait aller voire ce film à réussie à y trouver des incohérences, auxquelles je n'avais même pas fait confiance ! Pourtant, ce film sur fond de mariage blanc et d'amour à la noix, ce film n'était pas fait pour qu'elle le comprenne. La rentrée du cinéma à 3,50€ la place je veux bien, c'est plus de deux fois moins que ce que je paie toutes les semaines mais en ce moment, le cinéma est digne d'une rentrée du cinéma : aucun film à aller voire, que des navets !
3 raisons d'aller voir ce film et 2 réserves. Le film vaut la peine pour Jérémie Rénier, excellent, pour la construction narrative (sans spoiler...) et pour l'intention (un film qui s'attaque à un destin complexe, à des problèmes sociaux, ça ne court pas les affiches...). Des réserves quand même : une certaine invraisemblance empêche d'adhérer complètement à l'histoire, et la fin qui rompt avec le réalisme revendiqué dans le reste du film est assez décevante.
tout simplement, le pus beau film de l'année. La plus belle histoire aussi. Subtilité, humilité, pureté, générosité, que rajouter... Ce cinéma-là est trop rare. et je repense à l'interprétation de jérémie Rénier. Personne - lui? son personnage? - ne m'avait autant ému depuis très longtemps....
Un drame original et bien mené. Servi par une réalisation vraiment efficace. Il y a peu de changements de caméra, on reste toute la scène sur la même vue, avec une caméra nous donne l'impression de faire partie de la scène (qu'est-ce que j'explique mal x)). Peut-être un léger manque de rythme, mais on est quand même pris dans l'histoire.
L'interprétation est en tout point épatante. On remarque ainsi la belle performance d'Arta Dobroshi, coincée entre des combines alambiquées, périlleuses, et son désir de s'en sortir. En cela, le personnage rappelle beaucoup celui de Kierston Waering dans "It's a free world...". L'utilisation de l'ellipse, les différents rebondissements viennent bien casser la linéarité de l'histoire. De plus, le dénouement se révèle particulièrement inattendu. Une belle réussite dans la lignée de "L'enfant".
Décevant, c'est le premier mot qui m'est venu à l'esprit en sortant de la salle; des mauvaises langues auraient pu dire ch..., j'ai regardé trois fois ma montre (et pas parce qu'elle est belle). Ok, c'est bien joué, Renier est nickel dans le rôle du junkie en passe de décrocher. Sinon, incohérences scénaristique, pseudo - intellectualisme du genre "on va faire réfléchir le spectateur sur un sujet grave (mariages arrangés, obtention de papiers, blablabla ...) sans lui donner toutes les clés, ça fait film intelligent. Bof!, la premiere des politesses d'un (de deux en l'occurrence) réalisateur, c'est de ne pas imposer l'ENNUI à ceux qui se sont dérangés pour venir voir son "bébé". Sur ce, ça reste globalement bien joué et bien filmé mais ça ne suffit pas pour faire un "grand" film comme l'encensent tant de critiques 4*.