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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 septembre 2008
Les frères Dardennes ont des choses à raconter ; leur dernier film est loin d'être dénué d'intérêt. Mais entre un récit arythmique, une actrice principale déphasée et un final absurde, le discours se dilue et l'alchimie ne prend pas. Pour la prochaine fois, quelque chose d'un peu plus précis et moins marqué de leur label serait bienvenu.
L’histoire est devenue inextricable ? Facile : il n'y a qu'à l'arrêter sans préavis dans une cabane miraculeusement nichée au fond des bois, comme dans un conte de fées dont ce film est pourtant aux antipodes. Au spectateur, déjà perplexe devant les invraisemblances du scénario (tels ces mariages blancs et divorce successifs projetés sans obstacles apparents), de digérer cette non-fin. Rien ne prépare non plus au dérapage psychologique final de Lorna, solide, décidée et volontairement embarquée dans une histoire sordide. L’émotion serait totalement absente sans Jérémie Renier mais l’ennui, lui, est omniprésent.
prix du scénario à cannes! pas d'accord. mais alors pas du tout. le film démarre excellent, comme on s'attend des frères dardenne, et mieux encore. l'actrice est fantastique, l'histoire prenante, la phot comme il faut... jusqe là, 4 étoiles. mais voilà que l'histoire devient de plus en plus naze, de moins en moins crédible. la fin est ridicule. dommage. très dommage. une étoile pour la comédienne et une pour la photo, deux étoiles en tout. je ne barre pas encore les frères de ma liste, mais je leur note un avertissement de travail. et les palmes de cannes, je me les mets là où vous pensez!
Un film d'une bonne facture mais je n'ai pas été totalement emballé. Au générique de fin je suis resté sur une sensation d'un peu de déception. Il demeure toutefois un film qui reste bien construit dans l'ensemble avec une bonne réalisation et interprétation.
Arta Dobroshi est au centre de ce film. Elle interprète Lorna, jeune immigrée albanaise venue chercher la nationalité belge. Les frères Dardenne dresse le portrait d’un jeune femme courageuse et combattante. Pour obtenir la nationalité belge et pouvoir ouvrir le snack de ses rêves, la jeune femme a dû épouser un junkie nommé Claudy (parfait Jérémy Renier). Mais parce qu’elle devra à son tour épouser un Russe, il va falloir faire disparaître Claudy. Lorna saura t’elle garder le silence ? Et est-elle humainement prête à supporter la mort de Claudy ? Au fur à mesure qu’avance le film, les réalisateurs nous informe sur cette femme, son but, où elle veut en venir. Le scénario, récompensé au festival de Cannes, est ainsi composé de rencontres, de discussions entre Lorna et les autres personnages du film, chez elle, dans la rue, dans un bistrot... Les frères Dardenne ose une ellipse brutale au milieu du film, évitant les explications superflues, tout ce qui compte c’est Lorna, et comment elle va se sortir d’un engrenage dont elle ne contrôle plus rien. La mise en scène est sobre, permettant de prendre du recul sur un drame sur fond d’immigration et de trafics de papiers. Mais les frères n’en oublient pas l’essentiel : l’humanisme. Lorna, qui ne possède que son corps, tente tout ce qu’elle peut pour éviter les pires situations allant jusqu’à se confronter à un mafieux qui ne lui laisse aucune manœuvre, elle doit juste se plier à ce qu’il demande. Mais Lorna est forte, courageuse et intègre, son interprète, Arta Dobroshi, est une magnifique révélation de cinéma. Un très beau film sobre et terriblement juste.
Les paroles de Lorna, son silence, son visage, son corps, sont constamment au cœur de l'image. Mais elle ? Qui est-elle, que ressent-elle, que veut-elle ? On avance à tâton au fur et mesure que les frères Dardenne nous distillent leurs informations. Dure, infatigable, déterminée, Lorna avance. Puis elle trébuche. Sur sa route, des frontières, des papiers, des mariages blancs, de l'argent, beaucoup d'argent. Elle se plie jusqu'à ce que "le camé" qui l'a épousée pour qu'elle ait la nationalité belge décide de s'en sortir. A-t-elle pitié ? L'aime-t-elle ? Est-elle la seule dans ce jeu dangereux à respecter la vie humaine ? Lors d'une étreinte bouleversante, Lorna et Claudy cassent le contrat. Avec un Prix du Scénario mérité, Le silence de Lorna se construit sur des discussions en voiture, dans un bar, dans des rues sombres. La ville, décor flou et lointain, n'existe pas. Les ellipses audacieuses relancent à chaque fois un récit qui n'a de cesse de nous surprendre, jusqu'à un final salvateur mais terrible. Arta Dobroshi est d'une grande justesse. Jérémie Rénier est quant à lui absolument bouleversant dans sa quête de survie. La mise en scène, sobre évidemment, accompagne bien le périple de Lorna, entre asservissement et rébellion. Un film sobre qui vise juste.
Un film très bien réalisé, très réaliste, manquant peut-être un peu de caractère épique alors qu'il y a des rebondissements. Ce qui est fabuleux, c'est comme les Frères Dardenne capte l'attention avec presque rien.
Les frères Dardenne ont tendance à se regarder filmer, c'est finalement un film assez convenu (une fille de l'est, des décors tristounes, une histoire d'obstétrique... ça rappelle pas une palme d'or tout ça ?) sans grande force, rattrapé par le bon jeu de Jérémie Reignier et la spontanéité d'Arta Dobroshi. De là à dire que Cannes devient un sanctuaire d'intellectuels bien pensants en mal de misérisme, il n'y a qu'un pas...
Les premières et secondes parties du film sont très bien. Le portrait de cette jeune albanaise, prise de remords, est très bien réalisé. L'histoire est bien amenée et on ne s'ennuie pas trop. Elle est racontée de manière très brute, sans faux détours et sans concessions, laissant seul le spectateur juger. L'interprétation des acteurs est très bonne. On notera surtout celle de Jérémie Renier, en drogué essayant de s'en sortir, qui est très sympathique. Ce qui cloche dans le film, c'est la fin. Durant tout le film, on a une histoire filmée avec réalisme et avec un scénario réaliste, sans eau de rose et surtout qui a les pieds sur terre. Or, à la fin, on se retrouve d'un coup avec une histoire d'enfant qui n'existe pas et qui se termine dans une cabane au fond des bois. C'était sans doute parti d'une bonne intention, mais on a l'impression que cela a été "baclé" (pour raccourcir le film ?). On reste très franchement sur sa faim. On aurait préféré une fin plus nette (et plus dure). Dommage.
Lent, lent, lent. Était-il vraiment nécessaire de détailler à ce point des scènes sans intérêt pour la suite du film ? On aurait pu réduire d'au moins une demi-heure. Il n'y a pas de présentation des personnage. A chacun de deviner qui est qui. Et ça se termine assez bizarrement, il n'y a pas vraiment de fin.
L'ennui . Magistral . A aucun moment je n'ai accroché au film . Seul Jeremy Regnier a la grâce. Pourtant j'ai aimé Versailles récemment, qui n'est pas un blockbuster! Mais là, aucune émotion, rien, le vide. Que dire ? On va me jeter des cailloux, puisqu'il FAUT aimer le cinéma des frères Dardenne..Ben là ,non, désolée .
Bien déçu par ce film qui aurait pu proposer pour un scénario identiques des scènes moins lentes, mieux filmées, ajouter un liant et surtout expliquer le réalité des personnages, tout ceci est brouillon, et on sort avec un goût d'inachevé. Ne perdez pas votre temps et votre argent.