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Un visiteur
3,5
Publiée le 12 avril 2020
Un drame brésilien au sein d'une famille très modeste de Sao Paulo : entre football, religion et difficulté sociales, ce quotidien dépeint avec simplicité relate la dureté de la vie d'une grande partie de la population brésilienne. "Linha de Passe" constitue donc un témoignage important et sans voile sur cette réalité, avec de interprêtes qui réussissent parfaitement à donner du corps à leurs personnages respectifs.
Un film, comme toujours avec Walter Salles, sur les difficultés à vivre au Brésil. Et même si les acteurs sont plutôt bons, le scénario typé documentaire fait que le rendu manque de rythme et fini par ennuyer. Dommage, car les sujets sur le Brésil sont toujours intéressants.
Film superbe à la fois d'un point de vue documentaire sur la vie et la violence d'une mégapole brésilienne Sao-Polo, d'un point de vue construction dramatique ( la fin est sublime), richesse des personnages et jeu d'acteurs.
Walter Salles et Daniela Thomas filment avec sobriété le quotidien d'une mère célibataire qui élève seule ses 4 enfants de pères différents, avec la lourde tâche de faire face à la situation qu'elle a elle même engendrée. Avec ces modestes revenues de femme de ménage, elle tente de faire tourner sa maison en proie aux rêves et aux désirs de chacun de ses enfants, entre football, religion, recherche de paternité et délits. C'est avec attention que l'on suit ces quêtes de reconnaissances, ces envies de réussites et ces échecs grâce en grande partie à des acteurs qui font corps avec leur personnage. Un véritable tableau sincère et réaliste de cette famille Brésilienne.
Un peu décevant, un bon documentaire sur la vie au Brésil et pas les bidonvilles pour une fois, mais un manque certain de rythme et de rebondissements, on s'ennuie par moments.
Une famille bresilienne ou les déboires d'une famille dont les enfants ne sont élevés que par leur mère et qui ne connaissent pas leur père (différent pour chaque enfant). Ce film met en scène la marginalité des enfants et des adolescents au Brésil, et cela est plutôt bien réussi. Mais ce qui retire de l'attrait à tout ça est le doublage qui ne colle pas du tout. De plus, il y a comme une lenteur assez lourde, l'histoire ne décolle pas. Au final, on aime parce que ce film respire la vérité mais on se dit que cette vérité n'est pas très attrayante.
« Une famille brésilienne » est un film de Walter Salles et Daniela Thomas qui se présente sous la forme d’une chronique sociale réaliste. Dans un quartier populaire de Sao Paulo, une famille tente de survivre en pratiquant des petits boulots. La mère, enceinte, est femme de ménage. Ses trois fils ainés essaient de s’insérer dans cette société brésilienne moderne. L’un est coursier, le deuxième travaille dans un garage tandis que le troisième espère avoir sa chance auprès des recruteurs de football. Le plus jeune quant à lui souffre de l’absence de père. Le film montre la difficulté de trouver sa place dans le Brésil d’aujourd’hui lorsque l’on vient d’un milieu populaire. Dans cette mégalopole qu’est Sao Paulo, la délinquance et la violence ne sont jamais bien loin dans cette vie faite de précarité. Chacun essaie de trouver refuge dans l’espoir d’une vie meilleure ou dans la religion comme le fait un des quatre fils. Entre fiction et documentaire, les réalisateurs suivent le parcours de cette famille en filmant les personnages en alternance. Même si les situations et le scénario en général sont réalistes, ce choix de mise en scène a ses limites. Les scènes manquent de liant et de rythme sur la longueur. L’interprétation naturelle des acteurs est cependant convaincante et permet de suivre le film avec intérêt.
Walter Salles réalisateur du marquant Carnet de voyage, revient au Brésil pour une fable au pays des favélas. Il filme sans fioriture les destins croisés de cette fratrie où chacun essaye de réaliser ses rêves et doit faire face aux nombreux obstacles. Il montre un Brésil où les inégalités sociales sont énormes et où les riches et les pauvres se côtoient au quotidien. Des moments difficiles, de la tristesse mais aussi de la joie et parfois de la chance.
Ce film n'est ni plus ni moins une description de ce qui se passe tous les jours au Brésil. De la misère, des petits boulots pour s'en sortir et de la violence. Car sur les 4 enfants, 3 finissent pas faire quelque chose de malhonnête et ce, malgré la bonne éducation reçue par leur mère. Le 4ème a la chance d'avoir un "talent" au football. Combien de footballeurs brésiliens ont connu le même chemin que lui ? Bref belle description de la misère, sans pathos mais avec un rythme un peu pesant à coups d'allers-retours sans cesse entre les acteurs.
Avec la complicité de Daniela Thomas, Walter Salles signe ici une chronique familliale douce-amère, pleine de justesse et loin des clichés habituels, parvenant à rendre l'environnement des personnages palpable et surtout crédible, le tout renforcé par une interprétation criante de naturelle.
C'est un film compassionnel, sensible et positif que nous livre Walter Salles aidé de Daniela Thomas, décrivant la vie au quotidien d'une mère de famille et de ses quatres enfants au coeur de la ville de Sao Paulo. Chacun tentera de trouver sa voie (par la religion, le foot ou la recherche du père) en tentant de se tenir aussi éloigné que possible des favelas et de la violence. La réalisation sensitive, poétique de Walter Salles, une belle photo et la B.O. de Gustavo Santaollo sont les atouts de ce film. Le scénario par contre, sans être démonstratif, laisse trop apparaitre ses intentions sur l'aspect representatif de l'histoire, les jonctions entre les protagonnistes étant souvent visibles. Un film sur l'état d'un pays et de son peuple, mélant espoir et inquiétude.
Walter Salles promet toujours un beau film... Jusqu'à celui-là ! Quelle déception ! Une mère courage élève ses 4 fils de pères différents (pas farouche !). Comme par hasard chaque enfant est très très différent pour bien décrire un beau panel représentatif (on se croirait dans une étude sociologique !), un footballeur, un curé pompiste, un branleur livreur et le petit jeune qui n'a pas de chance... Bref des personnages tellement écrit qu'ils en sont caricaturaux, pour un film qui se veut un reflet c'est gênant. Mais bon Walter Salles n'est pas manchot et le spectateur plonge sans problème dans l'histoire et le destin de cette famille pauvre sans être misérable. Chaque enfant cours après son rêve et donc après sa réussite mais le destin n'est pas facile surtout pour eux. Car le plus décevant est bien la fin du film où on est loin de l'optimisme au point ou la morale pourrait être qu'au Brésil pas d'avenir glorieux en dehors du foot !!! Une image du Brésil caricaturale, mieux vaut revoir "Central do Brazil", "La cité de Dieu" ou encore "A casa de Alice".
Une famille brésilienne est un film honorable,les acteurs sont convaincants,les tranches de vie des frères sont intéressantes,les difficultés de la vie à la brésilienne est bien retranscrite avec les histoires d'argent,de sexe,de foot,de drogue etc.... la mise en scène est peut être un poil trop lente,tristounette,grise et déprimante,cela fait contraste avec l'image haute en couleur que l'on a habituellement du Brésil mais ce n'est pas le vrai problème,pour moi,il réside dans le fait qu'on ne voit pas exactement ou le réalisateur veut en venir et la fin reste est un peu décevante tant le message délivré est trouble et bien des questions restent en suspend,ceci étant,ce film est tout de même plaisant et trouvera son public ! 2,5 sur 4
On sait que collaborer avec Daniela Thomas permet à Walter Salles, depuis le début de sa carrière, d'injecter plus de réalisme dans son cinéma qui a une tendance certaine au mélo et au formalisme un peu grandiloquent. "Une Famille Brésilienne" se tient ainsi, en équilibre précaire entre un regard quasi-documentaire sur la dure vie des Paulistas de la classe "moyenne" (pas les pauvres des favelas, plus photogéniques en général…!), et une tendance à fictionner au-delà du raisonnable : la dernière partie du film laisse ainsi craindre le pire, entre récit choral bien bouclé à l'américaine et leçon de spiritualisme… et puis, non, Salles réussit à suspendre son film de belle manière, et à nous surprendre. Le meilleur de "Une Famille Brésilienne" réside quand même dans l'intelligence avec laquelle sont capturés les mouvements de la vie : trajectoire des motos dans la circulation de la capitale, dribbles des footballeurs, progression des autobus sur les voies rapides… le film touche alors juste…