AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,1
276 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Une famille brésilienne ?
5
7 critiques
4
15 critiques
3
8 critiques
2
19 critiques
1
4 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Après une famille italienne, une famille québecquoise (C.R.A.Z.Y), une famille indienne, voici donc une famille brésilienne! Un bel objet ethno-cinématographique qui dépeint bien non seulement le brésil mais plus généralement les grandes mégalopoles du sud et leur condensé de "vies". Du très bon cinéma...
On retrouve dans « Linha de passe » la sentimentalité discrète qui caractérise les films de Walter Salles. La science du récit et l'admirable interprétation parviennent à donner le ton de la vérité à cette chronique d’une famille de Sao Paulo qui se bat pour exister.
Sao Paulo, la vie au quotidien d'une mère et de ses quatre garçons aux parcours tous différents. L'occasion pour Walter Salles et Daniela Thomas de nous présenter un raccourci de la société brésilienne. Simpliste, diront les uns. Peut-être, mais tellement attachant. Les acteurs y sont pour beaucoup : Sandra Corveloni qui a bien mérité son prix d'interprétation féminine à Cannes et ce délicieux gamin qui incarne le bouillant Reginaldo.
Pur portrait social d'un Brésil en pleine mutation (occidentalisation?). Walter Salles reste globalement dans le domaine du pur descriptif pour un film pas déplaisant mais loin d'être palpitant. Du foot et de la subsistance, en substance. Un nouveau portrait d'une mère courage, véritable figure sur représentée dans le cinéma de 2009.
Récits de destins brisés, "Une famille brésilienne" dépeint, comme son titre nous le laisse supposer, chaque personnage d'une cellule familiale pour le moins particulière ; quatre fils en quête d'identité et d'avenir, chacun d'un père différent et apparemment inconnu, et dont la mère, de nouveau enceinte, se débat pour leur apporter de l'amour et du temps. Voilà qui aurait pu être une mauvaise soupe mélodramatique et misérabiliste, pourtant il n'en est rien. Walter Salles et Daniela Thomas sont plus fins que ça ; ils font de chacune de ces histoires un film à part, l'un sur un fils qui échoue à devenir footballeur, l'autre sur l'aîné qui tombe dans la petite criminalité, un autre sur le plus jeune à la recherche de son père, le quatrième sur le jeune fils croyant et porté par la grâce de Dieu, son refuge, et enfin un dernier film sur la figure maternelle, dépassée par les évènements et l'encombrement, la pauvreté et la culpabilité de ne pas offrir à ses enfants un vrai père, rôle qu'elle tente parallèlement de jouer. L'ouverture que permet ces cinq objectifs a pour objet d'effacer toute linéarité dramatique et toute empreinte commune dans l'alternance de chaque figure, en décrivant le quotidien de chaque personnage comme un chapitre à part, qui finissent par se mêler entre eux. La structure du film a tout d'un film choral, la mise en scène reste identique pour chaque personnage, et tout est clair et limpide, les cinq personnages formant un cycle scénaristique tout à fait défini. Mais le regard porté sur chacun a une force différente, de par les diverses thématiques qui s'abordent à travers ; le monde du sport - véritable religion au Brésil - , la délinquance, l'exploitation, la croyance et, autour de chacun, l'identité et le bonheur. C'est cette diversité de cinéma qui fait la richesse de cette famille pas comme les autres. Les réalisateurs apportent un peu d'espoir en filmant cette cavale contre un avenir fatal de manière bouillante, volcanique, dans un corps à cor
Ce film raconte l'histoire, je vous le donne en mille, d'une famille brésilienne. Alors pour commencer nous avons la mère, dont l'une des activités, à part celle de faire le ménage, est de pondre des moutards de pères différents à grande échelle. Elle a 4 garçons, tous de père différent, et le 5ème est dans la salle des machines. L'ainé suit les traces de sa mère, puisqu'il a déjà un enfant, et donc il fait des petits boulots pour tenter de payer la pension alimentaire. Ensuite nous avons le 2ème, le Kàkà du film. Un illuminé qui croit au bon Dieu (oh le ***). Il participe donc aux petites festivités de son église. Le 3ème rêve de devenir footballeur (ben ouais on est au Brésil quand même), mais à son âge (18 ans), la date de péremption approche. Et enfin le petit dernier ne souhaite qu'une chose, retrouver son père. Ce film est très bien réalisé, avec de bons acteurs (l'actrice principale a reçu 1 Prix à Cannes), on évite les clichés qu'on pourrait se faire du Brésil (très peu de violence dans le film), et enfin la VO est conseillée, ne serait ce que pour dire qu'on a vu un film en portugais. Pour résumer un bon film, pas un grand film, mais un bon film quand même. Seul petit reproche, la fin qui semble un peu baclée. Je met donc 2 étoiles, même s'il n'est pas loin du 3 étoiles
tixou0
Famille vraiment très (trop ?) emblématique d'un Brésil que les reportages télé nous montrent couramment avec une certaine complaisance. Jugez plutôt : dans un Sao Paulo tentaculaire et étouffant une mère célibataire écrasée par les soucis d'un quotidien ultra laborieux et ultra difficile matériellement, avec quatre fils à charge, parfaits échantillons d'une société métissée, tous de père différent, est encore enceinte, d'un cinquième géniteur, qu'on ne verra jamais. Avec un tel matériau de départ on pouvait craindre un film misérabiliste autant qu'emphatique : ce n'est heureusement pas le cas. Autour d'une mère courageuse on assiste, pour un résultat à l'écran judicieusement économe d'effets appuyés, au quotidien des quatre enfants, chacun animé par une passion en forme d'espoir - le dieu football pour l'un, le Dieu des Evangélistes pour un autre, le désir brouillon de s'assumer comme géniteur précoce pour un troisième, et la quête du père pour le plus jeune. Quatre portraits attachants, bien campés par de jeunes comédiens prometteurs, et un prix crédible d'interprétation pour Sandra Corveloni à Cannes, sauf à remarquer qu'elle est moins souvent à l'image que ses enfants de fiction...
film sobre et poignant! Très bonne interprétation
La tâche était extrêmement délicate. Avec un objectif tel que celui-ci, dresser le portrait d'une famille brésilienne, et par ce biais construire une étude des moeurs de la société, les réalisateurs auraient aisément pu sombrer dans un sensationnalisme horripilant et dans un misérabilisme débectant. Il n'en est rien. Appuyés par des recherches minutieusement poussées, Walter Salles et Daniela Thomas tissent une oeuvre d'un réalisme saisissant. Par ces cinq portraits, ils touchent à des domaines caractéristiques et capitaux : la possibilité de s'extirper d'un quotidien semblant corrompu ; la nécessité de croire en ses rêves, liée à la persévérance pour les discerner effleurés et réalisés ; la recherche de la figure paternelle, pilier et transmetteur des racines, nécessaires pour recouvrer son identité bafouée ; la délinquance, moyen dangereux et parfois seul recours pour atteindre ses objectifs ; la "débauche" sexuelle, la drogue, l'alcool, outils permettant de se voiler la face et d'effacer pour un laps de temps l'accablante réalité ; la religion, refuge pour accéder à un réconfort, à un soutien, dans lequel placer son destin et tenter de trouver des réponses aux doutes existentiels. Autant vous dire que le propos est infiniment dense. L'interprétation est unanimement remarquable. Tous les acteurs jouent leur personnage avec justesse et parviennent à leur insuffler une humanité touchante. On observe leurs combats intérieurs, leur aspiration à un avenir meilleur, leur besoin de dignité (on peut regretter qu'ils aient tous bon fond). Le prix d'interprétation féminine à Cannes n'est évidemment pas volé, cependant je pensais qu'on verrait Sandra Corveloni, mère courage incarnée, malmenée par la vie, douce mais également dure quand cela s'impose, plus souvent à l'écran. Une oeuvre admirable, d'une pudeur déconcertante, d'une sobriété inattendue, et d'un profond respect pour un Brésil décadent, où la réalité choque, mais où la lueur d'espoir demeure toujours étincelante.
La misère brésilienne sans misérabilisme, le dureté de la vie : s'en sortir avec ses rêves ou sa foi.. Un film juste qui ne tombe jamais dans l'excès malgré quelques longueurs et impeccablement interprété par tous, jeunes ou moins jeunes....
Très bon film bien rythmé.Des acteurs malgré pour certains leur jeune âge très doués. Le prix d'intérprétation féminine donné à Cannes était quant à lui bien mérité.
Quelle deception ! aprés "Carnet de voyage" et "central do brasil",c'est un cinéma verite,mais assez sordide....et desespérant....
Très joli film de Walter Salles, à vocation quasi documentaire.
Le film parle d'une famille mais au-delà d'une nation.
Une nation à la dérive, qui s'accroche aux dernières planches de salut qu'il lui reste ou qu'elle se trouve, la religion, l'argent, le foot...
Triste nation en vérité.
On peut parler d'une nation totémique, elle n'est que le reflet de son peuple.
Tous les personnages sont des écorchés vifs, tous ont des rêves et seul l'acharnement permet d'y arriver et ils continuent encore de courir après.
Le film parle d'une famille mais au-delà d'une nation.
Une nation à la dérive, qui s'accroche aux dernières planches de salut qu'il lui reste ou qu'elle se trouve, la religion, l'argent, le foot...
Triste nation en vérité.
On peut parler d'une nation totémique, elle n'est que le reflet de son peuple.
Tous les personnages sont des écorchés vifs, tous ont des rêves et seul l'acharnement permet d'y arriver et ils continuent encore de courir après.
En attendant de pouvoir m'offrir un voyage au Brésil, j'y suis allé via le cinéma. Ce voyage là grâce à ma carte illimité ne m'a pas coûté un rond. Et pour le coup ce fut agréable, même si à ma grande déception, le film montre peu le pays et ce concentre essentiellement sur la famille, remarque au moins les "réals" ne prennent pas le risque de sortir du sujet. C'est peu être un peu dommage.
"Une famille Brésilienne" c'est le chassé croisé de cinq membres d'une même famille qui vit dans la misère et la galère. Chacun se rattache à la vie comme il peu, l'un rêve de devenir joueur de foot pour se sortir de là, un deuxième jette sa foie dans la religion pour croire en quelque chose. Un troisième essaye tant bien que mal de trouver des petits jobs de livreur en moto, le plus jeune a un rêve qui lui permet de s'évader loin de ce monde. Et enfin celle qui veille sur tous les quatre autres et un cinquième à venir, fait tout ce qu'elle peut pour qu'enfin sa famille puisse vivre convenablement, comme beaucoup de brésiliens, le foot lui permet de penser à autre chose.
Très belle réalisation de ce duo d'acteur, le film est un peu lent, mais les images sont très belle. C'est vraiment très bien fait. Manque juste un peu de rythme.
Les acteurs sont tous excellent. Sandra Corvéloni mérite amplement sa récompensé décroché au dernier festival de Cannes.
Un très beau film, sur lequel au final il n'y a rien à dire. Il faut simplement le voir. Bon, je ne pense pas qu'il changera quoi que ce soit, où encore que se soit un chef d'œuvre, mais c'est un film à voir.
Très beau, très touchant. 8/10
"Une famille Brésilienne" c'est le chassé croisé de cinq membres d'une même famille qui vit dans la misère et la galère. Chacun se rattache à la vie comme il peu, l'un rêve de devenir joueur de foot pour se sortir de là, un deuxième jette sa foie dans la religion pour croire en quelque chose. Un troisième essaye tant bien que mal de trouver des petits jobs de livreur en moto, le plus jeune a un rêve qui lui permet de s'évader loin de ce monde. Et enfin celle qui veille sur tous les quatre autres et un cinquième à venir, fait tout ce qu'elle peut pour qu'enfin sa famille puisse vivre convenablement, comme beaucoup de brésiliens, le foot lui permet de penser à autre chose.
Très belle réalisation de ce duo d'acteur, le film est un peu lent, mais les images sont très belle. C'est vraiment très bien fait. Manque juste un peu de rythme.
Les acteurs sont tous excellent. Sandra Corvéloni mérite amplement sa récompensé décroché au dernier festival de Cannes.
Un très beau film, sur lequel au final il n'y a rien à dire. Il faut simplement le voir. Bon, je ne pense pas qu'il changera quoi que ce soit, où encore que se soit un chef d'œuvre, mais c'est un film à voir.
Très beau, très touchant. 8/10
Julien D
Cette petite perle de néo-réalisme brésilien bien filmée nous présente une honnête famille au cœur d’un milieu défavorisé, leurs passions, leurs difficultés, leurs ambitions... Un scénario peu original en soi donc mais des personnages saugrenus, quoique stéréotypés, chacun devant apporter chacun un thème propre à cette mosaïque qui semble vouloir donner une image peu optimiste de la société brésilienne. Celle-ci est cependant constituée sur la base d’un film choral dont les chapitres peinent à s’entrecroiser et à donner de l’épaisseur à son récit global.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse