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Un visiteur
0,5
Publiée le 3 octobre 2009
Ce film paru intéressant par apport au résumé. Mais honnetement je trouve le film ennuyant(a dormir debou) Désintéréssant et nul. Mais si vous aimeriez connaitre le bresil je ne vous dis pas nn pour le regarder.
Une famille Brésilienne qui aspire à une vie meilleure , entremêlé de religion et de football , normal nous sommes au Brésil . Réalisation lente mais rhytmé en même temps . Du bon cinéma .
Ce film traite d'un pays en plein boom mais dans lequel les disparités sociales sont énormes. Nous avons ici une mère et ses 4 fils qui essaient tous tant bien que mal de se construire une identité personnelle dans un environnement délicat. L'idée du réalisateur était intéressante et ambitieuse : celle de dépeindre le quotidien d'une famille brésilienne. Mais il faut avouer que ce film aurait pu et dû être meilleur car il y a quelques défauts : les clichés sont trop réducteurs (par exemple, les fils ont tous un père différent... c'est vraiment too much !), les dialogues sont souvent simplistes, plusieurs scènes sont d'une longueur excessive, etc. Malgré tout, ce film mérite le détour car le sujet est original.
un film qui bien interprété mais c'est tout ,ma déception est en parti terni par les longueurs du film,beaucoups trop de clichés ,je m'attendai à mieux!
J'ai été touchée par cette tranche de vie d'un famille brésilienne ordinaire. Ou chaque membre lutte pour exister et pour avancer. Dans cette fratrie, certains poursuivent une passion, d'autre un père inconnu ou une aide de Dieu. Au milieu de ces 4 jeunes hommes, une mère essaye tant bien que mal de s'en sortir et se demande quel vie elle va offrir à son futur enfant à naitre. On sort de ce film plein de questionnement et s'est tant mieux.
Voilà le genre de film un peu rebutant au premier abord : image un peu terne et granuleuse, personnages bruts de fonderie, dialogues minimalistes... il faut du temps pour se mettre dans ce film. Mais petit à petit, chacun des 4 garçons se dévoile et nous touche. Dario le footballeur, Denis le travailleur magouilleur, Dinho le pompiste évangéliste, et Reginaldo le gamin en quête de père. Ils évoluent de façon indépendante, sans presque se croiser, sous les yeux un peu dépassés d'une mère qui fait bien ce qu'elle peut pour maintenir le bateau à flot. Le tout dans un Sao Paulo étouffant où les bouffées d'oxygène sont introuvables, entre le béton, la circulation démentielle, et les terrains de foot entre 2 échangeurs. On est presque déçus de quitter cette famille attachante aussi brusquement, l'impression de la laisser en plan sans connaitre la suite de son parcours sinueux mais déterminé. Enfin, petite adecdote pour ceux qui ne l'auraient pas remarqué, c'est l'occasion de retrouver le jeune acteur qui interprétait le petit Josue dans le bouleversant "Central do Brasil". L'avez-vous reconnu sous les traits de Dario, le footballeur acharné ?
alors, pour ma part, le coté "je vous montre la misère du monde" qui s'accentue tout au long du film est un peu too much et finit par écoeurer. On s'attend à un peu d'espoir...mais non! Je suis sorti de ce film plutôt mal...je l'ai trouvé, comment dire, très "plombant"! Cela reste quand même un film très émouvant avec un jeu d'acteurs très réaliste.
Une famille Brésilienne est une immersion au cœur du Brésil, à travers les aléas d’une famille comme une autre, qui malgré la pauvreté, persiste à croire en une vie meilleure. Une réalisation sobre mais captivante, à travers divers portraits tous passionnants, les uns que les autres.
Le sujet à deja été traité maintes et maintes fois, mais il est pourtant réel et bien montré. Les acteurs sont bons, mais l'histoire manque d'enjeu certaines fois. pour les gens qui n'aiment pas le foot, ça risque d'etre un peu ennuyeux quelques fois. Un film bien réalisé, bien, filmé, bien joué, mais sans dénouement, c est dommage. il s'aparenterai plus à un docu fiction presque.
Walter Salles nous offre ici un tableau du Brésil contemporain, tout au moins de la classe pauvre et urbaine dans la monstrueuse cité de Sao Paulo, à travers la vie chaotique de Cleuza, mère de quatre fils de pères différents et enceinte d'un cinquième enfant. Par un subtil montage en forme de puzzle, le cinéaste brosse à petites touches les portraits sensibles et émouvants de ces cinq personnages à la fois représentatifs de l'esprit de leur pays (le football, la religion) et laissés pour compte du "miracle" brésilien. Chacun se trouve, à un moment ou à un autre, confronté à la barrière de l'argent et victime de discrimination sociale et aucun des quatre frères ne résistera à la tentation de la révolte contre sa condition et au passage dans l'illégalité parfois violente. Dênis, l'aîné, lui-même père d'un enfant avec lequel il ne vit pas, coursier à moto, passe un jour du côté du vol et de l'agression d'automobilistes. Dinho a choisi la ferveur religieuse mais la violence le rattrappe lorsque son patron le traite injustement. Dario, malgré ses 18 ans, se bat pour devenir footballeur professionnel avec un détour par la tricherie et la drogue. Reginaldo, le petit dernier, cherche désespérément son père noir et passe son temps libre à sillonner la ville en bus et à s'initier à leur conduite jusqu'à partir seul un jour au volant de l'un d'eux! Quant à Cleuza (Sandra Corveloni, éblouissante de justesse), elle est maltraitée par la femme chez qui elle fait le ménage, à cause de sa grossesse qui la rend moins "productive"! Pas de happy end à cette plongée dans la vie plutôt sombre de cette fratrie singulière malgré quelques moments de communion et de tendresse. Chaque destin reste en suspens : Dênis, Dinho et Reginaldo connaîtront-ils la prison? Dario réalisera-t-il son rêve de champion? Et quel sera le sort de l'enfant qui va naître? Comme dans la "vraie vie", le cinéaste ne choisit pas mais sa famille brésilienne nous accompagne longtemps après la fin du film.
Ceux qui ne connaissent pas le Brésil et veulent en avoir un aperçu qui ne soit pas la photo de carte postale du Pain de Sucre doivent aller voir ce film.
Salles nous délivre cinq portraits justes, acérés, sans concession. Le jeu des acteurs est remarquable, très émouvant ; la réalisation sobre alors qu'il était très facile de tomber dans le pathos.
De nombreux thèmes de société sont abordés sans lourdeur : corruption, précarité, drogue, racisme, emprise de la religion, violence. Chaque personnage se bat pour exister et se projeter dans un avenir meilleur. Les voies qu'il explore sont aussi éloignées qu'elles peuvent l'être. Rien n'est manichéen ; ce film, c'est un peu la boîte de Pandore, d'où s'échappent tous les maux de la terre mais au fond de laquelle demeure l'Espoir.
Une famille brésillienne à travers le destin de quatre frères, ce drame se perd un peu dans une réalisation un peu brouillonne, dommage car le fond est excellent
Ce film est totalement atypique.De part son scénario qui décortique le destin des membres d'une famille brésilienne à sa réalisation trés saccadé et décousu.Les couleurs sont parfois ternes, parfois eclatantes.Le tout sur fond de religion et de foot.C'est un ovni dans les sorties actuelles.
Un film qui pèse trois tonnes… Et cette complaisance à montrer les malheureux pauvres… Ça demarrait pourtant pas mal, et puis on s'englue dans le pathos et le miserabilisme… Et puis, il y a un moment où les films de nuit pas éclairés ne racontent plus grand chose tellement on n'y voit rien. Où est la puissance narrative d'un chef d'oeuvre comme "la cité de Dieu"? Là, quel ennui, et quel ramassis de clichés (les bresiliens jouent tous au foot comme des dieux sur des rythmes de Carinhos Brown… pffff)