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Votre avis sur Une famille brésilienne ?
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Depuis “Carnets de voyage”, le nom de Walter Salles suffit à éveiller notre attention. La déception est à la mesure de notre attente, et cette chronique sur le quotidien d’une famille pauvre de Sao Paulo sombre dans l’ennui le plus profond. Des personnages sans relief, un scénario d’un vide abyssal, ne sont guère contrebalancés par la tentative ambitieuse de nous faire découvrir un Brésil en pleine mutation sociale.
Un beau film malgré un début longuet ,mais une fin trop too much ,dommage !!!!
C'est simple, beau, dur et tendre aussi ! Une vision du Brésil. Dans tous les cas un beau film à découvrir.
n'étant jamais allé au brésil, ce film m'a paru honnête dans sa description.
il retranscrit ce que l'on peut imaginer de la vie d'une famille modeste dans une ville tentaculaire où l'écart entre les classes sociales s'accroit dangereusement, où certains patientent sur le banc en esperant entrer en jeu.
l'allegorie sportive étant un peu caricaturale dans le film comme dans ce com'.
j'ai l'impression qu'en enlevant les caractères typiquement bresiliens (caraiù:-) on pourrait sans problème transposer le film dans d'autres megapoles typiques de sociétés à deux vitesses, Mexico, Moscou, Buenos Aires, Istanbul, Le Caire, ou même ici.
pour ceux qui aiment le cinema à tendances anthropo-géographiques sans miserabilisme c'est un film agréable.
il retranscrit ce que l'on peut imaginer de la vie d'une famille modeste dans une ville tentaculaire où l'écart entre les classes sociales s'accroit dangereusement, où certains patientent sur le banc en esperant entrer en jeu.
l'allegorie sportive étant un peu caricaturale dans le film comme dans ce com'.
j'ai l'impression qu'en enlevant les caractères typiquement bresiliens (caraiù:-) on pourrait sans problème transposer le film dans d'autres megapoles typiques de sociétés à deux vitesses, Mexico, Moscou, Buenos Aires, Istanbul, Le Caire, ou même ici.
pour ceux qui aiment le cinema à tendances anthropo-géographiques sans miserabilisme c'est un film agréable.
Un trés bon film De w. Salles.
Des personnages simples, sans acte héroique, mais terriblement crédible.
Il réussit une fois de plus à ne pas tomber dans des clichés et nous livre un des plus beaux films de ce début 2009.
Un hymne au combat de tous les jours, allez le voir !
Des personnages simples, sans acte héroique, mais terriblement crédible.
Il réussit une fois de plus à ne pas tomber dans des clichés et nous livre un des plus beaux films de ce début 2009.
Un hymne au combat de tous les jours, allez le voir !
e Brésil d'aujourd'hui,coté rêve,qu'on ne voit pas et coté vie familiale dans les quartiers,avec la misère quotidienne pour s'en sortir comme on peut et quand çà dérape...
traversay1
Football, religion, violence, petits boulots, métissage : mélangez tous ces ingrédients et vous pensez immédiatement au Brésil (d'accord, il y manque la samba). C'est justement la grande force du film de Walter Salles (et de sa complice Daniela Thomas) que de surmonter ces clichés pour aller voir plus loin, au sein de cette fratrie de Sao Paulo, couvée par une mère à la fois intransigeante, courageuse et dépassée. Ce portrait en coupe d'un échantillon représentatif de la plus grande ville du pays n'est pas particulièrement gai, mais il n'est pas mélodramatique non plus, juste réaliste et profondément ancré dans une réalité sociale qui sent le vêcu et l'enquête approfondie. Comme la plupart des grands films, Une famille brésilienne gagne en densité au fil des minutes pour se terminer sur des moments clés pour chacun des cinq protagonistes de l'histoire. A la toute fin, l'espoir est ténu, rien n'est résolu, la vie continue. Salles cite Rocco et ses frères de Visconti parmi ses références. Près de 50 ans plus tard, dans une mégalopole deshamunisée et tentaculaire, le message est le même : se battre et survivre. C'est ça, Sao Paulo et ses frères
velocio
Enfin un film de Walter Salles dont je peux dire plutôt du bien ! Avouons le, je n'avais pas aimé "Central do Brasil" et pas trop "Carnets de voyage". Bon, celui-là, il ne l'a pas fait tout seul; En effet, ce film a été réalisé par W. Salles ET Daniela Thomas. En compétition à Cannes 2008, il a permis à l'actrice principale, Sandra Corveloni, d'obtenir le prix d'interprétation féminine : pas vraiment scandaleux, mais il y avait, à mon avis, quand même mieux. "Une famille brésilienne" raconte l'histoire d'une mère de famille et de ses 4 fils, qu'elle a eus avec 4 pères différents. Un 5ème est par ailleurs en route. Pour jouer un de ses fils, on retrouve Vinicius de Oliveira qui jouait le rôle de Josue dans "Central do Brasil". Il joue ici le rôle d'un de ces nombreux jeunes brésiliens qui ne rêvent que d'une chose : devenir footballeur professionnel. Certes, il joue très bien mais il est un peu trop personnel. Et puis, pour avoir sa chance dans ce milieu, et, éventuellement, gagner ensuite beaucoup d'argent, il faut commencer par payer; et la famille est très, très pauvre ! Un autre fils travaille comme pompiste dans une station service et il vient de découvrir Jésus, chez les évangélistes. Un autre est livreur de pizzas et essaye de devenir voyou, mais il n'est pas très doué. Quant au plus jeune, le plus noir, il ne rêve qu'aux autobus : peut-être son père en conduisait-il un ?
La première demi-heure est excellente, puis le film ronronne pendant un petit quart d'heure avant de repartir du bon pied. Quant aux scènes de foot, elles sont remarquablement filmées. Pour une fois, Walter Salles évite le pathos et, avec l'aide de Daniela Thomas, nous donne un film intéressant et instructif.
La première demi-heure est excellente, puis le film ronronne pendant un petit quart d'heure avant de repartir du bon pied. Quant aux scènes de foot, elles sont remarquablement filmées. Pour une fois, Walter Salles évite le pathos et, avec l'aide de Daniela Thomas, nous donne un film intéressant et instructif.
Chronique attachante, qui confirme l'importance de Walter Salles dans la cinématographie brésilienne. On regrettera le manichéisme et les clichés inhérents à un certain néo-réalisme larmoyant mais l'ensemble est de bonne facture.
Un film fort et émouvant, entre espoir et désolation. Pas de résignation, il faut aller de l'avant, comme fini par le marteler un des fils. Une tranche de vie qui ne laisse pas indifférent.
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