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SYNEPHIL
48 abonnés
1 134 critiques
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0,5
Publiée le 12 novembre 2009
Remake bien inutile puisque complètement raté de la version de 1960 ,cette minuscule série B n'a rien pour elle : budget serré d'où des trucages au compte goutte et pas spécialement réussis ,des dialogues fumeux ,des anciennes gloires a la recherche d'un second souffle comme acteurs (Mark Hamill alias Luke Skywalke en prêtre !!!) sans oublier le bâclage total d'un scénario pourtant interessant a l'origine.Non j'ai perdu 1h30 devant ce somnifère cinématographique qui au lieu de faire peur provoque le profond des ennuis.Ah il est décidément loin le temps ou Carpenter nous faisait nous accrocher a nos sièges en distillant de bonnes grosses tranches d'angoisse et de suspenses.
Extrêmement déçu par Carpenter sur ce coup là, où même la musique et la lumière affreusement travaillée comme un vulgaire TV film mélodramatique ne sauvent pas les dernières valeurs sûres du maître du fantastique... Il semble bien loin le temps de "the thing", "prince of darkness" et "they live"...
Je lance ce film sans meme savoir de quoi il s'agit, au hasard, et je suis agréablement surpris par le début de l'histoire qui est très prenante et me promet un gros suspens... Promesse non tenue: je me lasse ensuite devant les incohérences énormes du scénario (les mots "pourquoi" et "comment" me hanteront jusqu'à la fin du film. Les effets visuels super kitchy et vraiment inutiles (yeux lasers qui s'eclairent de toutes les couleurs). Je presse meme la touche d'avance rapide lors du final sans queue ni tête... Je suis vraiment pas fan de Carpenter.
Plus besoin de présenter « Big » John Carpenter tant sa filmographie parle pour lui ("Assaut", "Halloween", "Fog", "New York 1997", "The Thing", "Christine", "Prince des Ténèbres", "Invasion Los Angeles", "L’ Antre de la Folie"). Et John décide une nouvelle fois (à l’instar de "The Thing") de rendre hommage à l’un de ces films cultes en en faisant un remake. Cette fois-ci, le monsieur a choisi "Le Village des Damnés", grand classique du fantastique réalisé par Wolf Rilla en 1960. Et encore une fois, Big John arrive à transcender le film d’origine en l’améliorant avec ce qui lui faisait défaut : développement du récit mieux maîtrisé (avec notamment une introduction présentant subtilement les protagonistes et le village avec le fameux incident) et bien mieux réparti sur la longueur (le film fait 1h40 contre 1h15 pour l’original !), un peu plus de « drames » provoqués par les enfants les rendant encore plus terrifiants (comme le destin funeste de la femme du docteur, le « saut de l’ange » du technicien de surface de l’école ou cet effroyable massacre de policiers !!), une ambiance encore plus angoissante grâce à une musique stressante judicieusement utilisée (mais ça, c’est le petit plus Carpenter !) et des effets spéciaux impressionnant (un très bon point pour les yeux des gamins dont la couleur évolue en fonction de la puissance qu’ils déploient). Carpenter arrive même à s’éloigner de son modèle en proposant des idées originales et qui servent bien le film, comme le personnage de Kirstie Alley qui permet de justifier l’omniprésence du gouvernement sur le terrain ou encore le fait que les enfants soient toujours deux par deux en « couple » et que l’un deux, n’ayant pas sa « moitié », arrive mieux à comprendre et ressentir comme les autres humains. Et puis le film demeure aussi une incroyable confrontation entre le docteur, incarné par un Christopher Reeve au mieux de sa forme et plus charismatique que jamais ; et sa fille Mara, leader des enfants absolument flippante (bravo à la petite Lindsay Haun qui parvient à surpasser la prestation déjà impressionnante de Martin Stephens dans le film de 1960 !!) Carpenter nous prouve une fois de plus que la peur c’est son dada et qu’un remake peut être bon, et même meilleur, que le film original !
Le début est plutôt sympa, mais rapidement on s'ennuit. De plus incohérences et incompréhensions sont légions, et les personnages sont fades. A oublier.
Le Village Des Damnés est un bon film. Il s'agit là d'un remake d'un film homonyme de 1960 adapté tous les deux d'un bouquin. Je ne pourrais pas parler du bouquin puisque je ne l'ai pas lu, ni même du film original que je n'ai pas vu. Je me concentre donc sur cette œuvre-là. Et je dois dire que j'ai passé un super bon moment devant cette dernière. Un film avec une histoire captivante à l'ambiance particulière que John Carpenter va avec sa très bonne maîtrise de la caméra avec une excellente réalisation et son style bien à lui y instaurer une ambiance mystérieuse très intéressante. Un bon démarrage dans l'histoire qui au fur et à mesure que l'on avance va sombrer dans le mystérieux et l'horreur. Des scènes remarquables et de la tension y sera dissimulé au sein du métrage. Le cinéaste signe ici une fois de plus sa propre bande son qui est pour ce dernier, une merveille quasi magistrale et permet d'instaurer l'ambiance préalablement cité. Le casting réuni de bonnes interprétations d'acteurs avec : un très bon rôle pour Christopher Reeve, Kirstie Alley, Linda Kozlowski, Michael Paré, Meredith Salenger, Mark Hamill ainsi que les différents acteurs interprétant les enfants. Pas le meilleur film du cinéaste oui mais je pense un bon remake et surtout un bon divertissement du genre maîtrisé dans son ensemble qui est un peu trop sous-estimé. Un film de plus à voir dans la filmographie du réalisateur si l'on est fan. Ma note : 7.5/10 !
Après le baroque et expérimental «Antre de la folie », Carpenter revient ici à un classicisme moins flamboyant, mais d’une belle rigueur. On pense beaucoup à « Fog », avec sa petite communauté frappée par un Mal insaisissable, ici agrémenté d’une réflexion assez flippante sur la maternité (comme pulsion irrationnelle) et sur l’enfance comme une tache obscure de la conscience (et si nos enfants étaient nos monstres ?). Mais ce que le film fait surtout ressortir, c’est la thématique qui travaille tous les films de Carpenter : la perte d’identité. Que ce soit la meute invisible d’Assaut, le tueur abyssal d’Halloween ou le monstre-phagocyte de « The Thing », on retrouve ici l’angoisse profonde de l’indifférencié, à travers cette petite colonie d’enfants interchangeables qui « partagent la même âme ». L’origine du Mal, qu’il soit de l’ordre de l’intime (comment ne pas se laisser contaminer par l’altérité) ou du politique (le libéralisme qui uniformise et chosifie), se niche toujours chez Carpenter dans la perte d’identité. Cette phobie trouve ici un nouvel écrin et une tonalité plus sombre que d’habitude (le motif du suicide irrigue tout le film). On peut reprocher au « Village des damnés » d’être parfois un peu trop rigide dans ses bottes (il y a moins de poésie et de mystère que dans les grands Carpenter) et de manquer un peu de rythme (le côté choral et elliptique du récit sied moins bien au maître que le huis-clos en temps réel), mais on ne peut lui enlever sa redoutable efficacité, la grande tenue de sa mise en scène (maîtrise absolue du scope) et sa belle cohérence thématique.
Le village des Damnés est un film splendide. Le suspens est très présent puis la mise en scène est sublime. Encore une fois, John Carpenter nous en met plein la vu. Christopher Reeve est l'acteur qu'il fallait choisir. Même si j'ai personnellement trouvé le première événement étrange (des habitants d'un village qui s’évanouissent), ce thriller reste aussi efficace qu'horrifique.
Le Village des damnés : Loin d’être le film le plus connu de John Carpenter ou même le meilleur. Il en reste pas moins une œuvre maitrisée car son réalisateur à du talent, ni plus, ni moins. Il à le savoir faire notre John pour nous mettre dans une ambiance d’où il est le seul à connaitre le secret. L’ambiance au service du scénario et de la tension qui se met en place petit à petit. Et donc, la mise en scène est intelligente, les plans de caméra sont parfaits, on se sent comme sur un nuage quand on regarde les films de Carpenter coté réalisation, et ce film ne déroge pas a la règle. Et il faut dire que ses musiques sont tous aussi géniaux et cohérentes avec l’atmosphère que procure le film. Ensuite, le scénario est original, assez prenant car on veut savoir ou ça nous mène. Et il faut dire que l’histoire est très spécial, parfait pour John. Car, après un événement paranormal qui à rendu immobile tous les habitants d’une petite ville isolée. Toutes les femmes tombes enceintes au même moment et les enfants plus tard vont devenir des vrais tueurs : simple coïncidence ou phénomène extra-terrestre… Donc voila, comme je dis, le film est captivante, il tourne certes en rond vers la fin mais vu que il dure 1H30, on n’a pas el temps de s’ennuyer. Et pour finir, les acteurs sont plutôt bons et le casting est vraiment sympa, on a quand même l’unique Christopher Reeve (Superman). Donc voila, très bon divertissement du genre malgré qui soit classique dans ses codes.
c'est quoi cette daube ? cela m'étonne de John Carpenter (Halloween, Invasion Los Angeles...) : un nanar mettant en scène des Carries qui font des piscines avec leurs yeux pour tuer quelqu'un, leurs cheveux, stylés "Bonne famille", sont tous coupés au bol et c'est ridicule. A mourir... de rire.
Parmi le raz-de-marée de remakes de vieux classiques qui envahit le cinéma de genre dans le années 90, celui fait par John Carpenter du chef d’oeuvre de Wolf Rilla s’impose parmi sans conteste les plus réussis. Le traitement de la peur que provoquent ces enfants paranormaux chez les habitants du village et les instances militaro-scientifiques est une nouvelle preuve que Carpenter est un maitre en matière de mise d’atmosphère angoissante. Le casting hétéroclite, réunissant Christopher Reeves (dans son dernier rôle avant son tragique accident) et Mark Hamill (dans un de ses très rares rôles post-Star Wars) s’en sort lui aussi très bien mais se sont bien les enfants et leurs marches groupées qui resteront dans les mémoires.
Méga flippant, John Carpenter nous sort ici une surprenante histoire d'envahissmeent et de controle de la nativité dans un village ou tout part en sucette. Bravo aussi a Reeve pour son personnage superbement joué. Simple mais efficace
Beaucoup disent qu’il ne vaut pas l’original. Moi je trouve que la tonalité de Carpenter est juste et, sur moi, ça fonctionne très bien. Après, chacun en pensera ce qu’il voudra…
Non "Le village des damnés" n'est pas comme tout le monde l'a dit la grosse daube de Carpenter , c'est sans doute l'un des meilleurs réalisateurs de film d'horreur avec Craven et son remake du "Village des damnss" de Wolf Rilla surpasse largement l'original qui ne faisait pas vraiment peur même si c'est un film des années 60. Carpenter instaure ici avec beaucoup de talent une ambiance maléfique , oppressante et saupoudre juste comme il faut de quelques scènes gores. Les scènes avec les enfants sont particulièrement effrayantes et les effets spéciaux très réussis y jouent beaucoup. Du côté des acteurs , Christopher Reeve dans l'un de ses derniers rôles et très convaincant tout comme Kirstie Alley. C'est un excellent thriller horrifique avec une fin peut être à double sens qui se laisse suivre avec beaucoup d'intérêt.