Le Village des damnés
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134 critiques spectateurs

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Sébastien D
Sébastien D

116 abonnés 547 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 27 septembre 2020
Mouais... le début est assez sympa, y a un évènement très rapidement et on se pose quelques questions très vite. Mais dès que les enfants ont 9-10 ans, c'est chiant. C'est toujours pareil, on active nos yeux quand on nous embête, lumière verte un coup, après du rouge, après paf c'est hyper lumineux, et on recommence, et puis ah, on sort une histoire de martien, et puis voila. Du coup c'est pas très utile tout ça.
Jahro
Jahro

59 abonnés 684 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 18 août 2019
En tant que fan de John Carpenter, je dois aussi reconnaître quand le maître s’égare. Et ça lui arrive de plus en plus souvent, à mesure que sa carrière s’approche de la fin ; et les ratés qu’il nous montre sont de plus en plus difficiles à occulter. Ainsi, celui-ci (on aimerait pouvoir dire son pire, mais il y a Ghost of Mars), remake d’un film des fifties qui n’en avait nul besoin. Une petite bourgade y subit une invasion vraisemblablement extraterrestre, qui prend le contrôle de sa population. Apparaît alors une bande de gosses tristes à l’œil émeraude et aux cheveux d’argent, qui ressemble à un groupe de J-Pop déguisés en mormons. C’est la panique au village, mais devant les pouvoirs kinésiques affichés par les chenapans, les habitants préfèrent collaborer. Fin. C’est une guerre qui ne se fera pas. L’arrivée du nouveau millénaire a fait beaucoup de mal au réalisateur mythique. Sa peinture très sombre du monde qui nous pend au nez, sa musique glaciale faite de synthés crasseux et d’arpèges tendus, son nihilisme punk et teinté de sarcasmes ont souffert dès le milieu des années ‘90. Après l’encore très réussi Antre de la folie, le cinéaste n’a jamais su retrouver le bon dosage. Il reste bien quelques plans élégants, quelques accords prenants dans ce Village des damnés mais l’ensemble est mou, ennuyeux et au fond tellement vain. Heureusement, c’est aussi très court. Alors on expédie, on rouvre sa filmographie et on vérifie s’il n’y en a pas un qui traîne de plus recommandable, c’est-à-dire dans le cas présent plus vieux. Est-ce que j’ai vu Dark star, moi ?
Serpiko77
Serpiko77

64 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 juillet 2015
Il ne s'agit pas du film le plus connu de la carrière de John Carpenter, ni du meilleur... Pourtant l'idée originale (qui aurait pu sortir de l'esprit de Stephen King) allié au maître incontesté de la série B bon marché aurait dû donner un résultat bien plus probant d'autant que le casting est loin d'être mauvais. L'atmosphère pesante, sordide et glauque de la plupart des films de Carpenter est ici totalement absente et l'intrigue tourne assez vite en rond. Belle note tout de même pour les jeunes enfants qui jouent leurs rôles à fond malgré leurs coupes de cheveux plus ridicules que terrifiante de nos jours.
Rodrigue B
Rodrigue B

21 abonnés 220 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 juin 2014
Quand un remake est assuré pas John Carpenter, il dépasse l'original. Sa version du « Village des damnés » en est la preuve. Même si le classique était de taille, le Maître a su trouver juste ce qu'il manquait pour en faire un chef-d'œuvre! L'histoire, déjà fort troublante au départ, est exploitée brillamment, à tel point que l'on a souvent l'impression d'être devant l'adaptation d'un Stephen King. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'une des plus belles adaptations de l'écrivain légendaire a été réalisée par Carpenter: « Christine ».
« Le village des damnés » présente deux parties et l'ensemble forme plus un film fantastique paranormal qu'un film d'épouvante. Dans la première partie, tous les êtres vivantes (humains et animaux) se trouvant dans un périmètre restreint tombent dans un profond sommeil. Les autorités ne savent pas quoi en penser. Quand, six heures plus tard, tout le monde se réveille, les choses redeviennent vite « normales ». Sauf que beaucoup de femmes tombent soudainement et inexplicablement enceinte. Le gouvernement y voit une façon d'expliquer le phénomène en faisant poursuivre ces grossesses et propose une indemnité aux femmes qui accepteront de garder « leur » enfant. La deuxième partie, ce sont évidemment les enfants qui commencent à semer la terreur dans le village, ayant le pouvoir de diriger les hommes contre eux-mêmes par un simple regard. Je dis « deux parties » parce que les deux sont de mêmes durées ou presque, elles ont toutes les deux de l'importance. L'ambiance que Carpenter arrive à installer avec ce paranormal déroutant est juste exceptionnelle: les femmes qui accouchent toutes au même moment, la marche des enfants (comme des robots tous regroupés), l'absence de sentiment de ses petits êtres qui sont quand même des enfants, etc... Il faut insister également sur le thème musical, c'est souvent une grande qualité chez Carpenter qui signe souvent lui-même ses BO: c'est le cas ici mais ça l'est aussi pour le thème cultissime d'« Halloween », ou celui de « Fog », etc... Inutile de rappeler le magnifique thème de « La chose » (Ennio Morricone), son plus grand chef-d'oeuvre et, évidemment, celui du précité « Christine ».
La musique accompagnant la marche des enfants « damnés » est prodigieuse, de même que celle utilisée pour créer la tension.
Christopher Reeve obtient l'un de ses meilleurs rôles peu avant son terrible accident. Je signale en passant que le fait d'être en chaise roulante ne l'a pas empêché de tourner le remake de « Fenêtre sur cour » qui sera malheureusement un échec commercial.
La relation que le personnage de Reeve développe avec les enfants est fort intéressante, spécialement avec la leader (sa propre fille), cette dernière est très efficace: prononçant des phrases fortes comme si elle ne ressentait rien et pouvant se montrer très cruelle, notamment avec son « Daddyyyy... » à la fin du long-métrage où elle lance pour la seule fois un sourire... démoniaque!
L'enfant qui a perdu sa partenaire (mort-né) est fort différent du groupe et il commence à développer des sentiments, de l'humanité... C'est aussi fort intéressant, notamment pour le dénouement final. Tout ce que je viens de décrire surpasse l'original qui, je le répète, était déjà très réussi.
Le final est brillamment filmé: spoiler: le mur que le personnage de Reeve s'imagine pour cacher la bombe qui va finalement tous les tuer, ce mur qui se détruit petit à petit parce que les enfants le « scanne », le regard des enfants se tournant en même temps vers l'horloge quand ils comprennent juste avant l'explosion...
Le tout est brillant et mérite amplement sa place dans les classiques du genre.
bobbyfun
bobbyfun

44 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 février 2020
Le début du film nous donne quelques espoirs, cependant on déchante rapidement par la suite. Bâclé.
Hamster depressif
Hamster depressif

24 abonnés 18 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 octobre 2022
Bien dans l'ensemble. J'ai malgré tout préféré l'originale de 1960. L'introduction est un peu longue inutilement. Moins de mystères dans cette version, pour plus de scène "gore" (très soft). Le film aborde principalement deux sujets : les émotions (les enfants n'ont pas d'émotion en opposition avec les adultes) et l'esprit de communauté (la communauté des enfants face à celle des adultes). Le premier sujet est -à mon goût- peu développé, le second est intéressant.

L'apparence des enfants et leurs façons de parler est originale et angoissante. En revanche, les effets spéciaux ajoutés aux yeux sont un peu maladroits. Il aurait été préférable de mettre simplement un regardant perçant, sans effet ajouté (avec simplement un effet sonore en plus).
Shawn777
Shawn777

631 abonnés 3 538 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 avril 2020
Ce film, réalisé par John Carpenter et sorti en 1995, n'est franchement pas mal du tout. C'est un remake du film homonyme de 1960 tout en étant une nouvelle adaptation cinématographique du roman "Les coucous de Midwich" de John Wydham. Nous retrouvons donc plus ou moins la même histoire, c'est-à-dire des femmes donnant toutes le même jour naissance à des enfants bien étranges, sauf qu'ici, nous avons par-dessus le style du réalisateur. Il est en effet intéressant de voir de quelle façon un réalisateur peut s'approprier une œuvre en y incluant son propre style. Si le film n'a pas une très bonne réputation, c'est compréhensible car il est assez éloigné des autres thèmes du réalisateur et possède un rythme assez lent. Pendant une heure et demie, nous n'avons effectivement presque pas d'action mais tout repose sur l'ambiance, par ailleurs très bien faite. J'apprécie personnellement beaucoup cette adaptation, même si je précise que les deux se valent car, tout en ayant la même trame narrative principale, nous avons quelques éléments en plus, notamment spoiler: l'origine des enfants qui nous est clairement montrée
et puis la mise en scène que j'ai trouvé très bonne. Nous avons effectivement quelque chose de très esthétique, notamment dans la manière de représenter les enfants, avec les fameux yeux qui brillent et leur coupe. Ce sont des éléments qui viennent rajouter une certaine ambiance au film et qui laissent froid dans le dos. La fin est également différente ici, si les deux premières œuvres étaient sans équivoque quant à l'issue de l'histoire, nous avons ici plus de possibilités quant à une potentielle suite. Du côté des acteurs, nous retrouvons entres autres Christopher Reeve, Kristie Alley, Mark Hamill, Lindsey Haun, Thomas Dekker etc. qui jouent très bien. "Le Village des damnés" n'est donc pas la meilleure œuvre du réalisateur mais se laisse regarder sans déplaisir.
dahbou
dahbou

220 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 octobre 2011
John Carpenter s'attaqua à ce remake pour repondre à une commande, il n'a pas sa liberté de ton habituelle mais même une oeuvre mineur de Carpenter reste au dessus du niveau moyen. Sa maitrise technique lui suffit pour emballer le tout avec savoir faire bien que l'ensemble demeure trop sage. C'est aussi le dernier rôle de Christopher Reeve avant son tragique accident.
DarkParadise
DarkParadise

133 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 7 novembre 2011
"Carpenter's Village of the Damned" est un bon film, mais un mauvais remake. J'étais pas très emballé au début. Je n'y voyais que du copié/coller, mais par la suite, le film s'est avéré très divertissant, avec de très bonnes surprises et une dose d'originalité en plus par rapport au film original. On a ici droit à un scénario identique au film original, mais où les scénaristes se sont amusés à modifier des choses, des personnages, des sentiments, et le résultat est très convaincant! Le sadisme ne manque pas, mais Carpenter à eu la bonne idée d'ajouter de la mélancolie là où on ne se l'imaginait pas. Les acteurs sont convaincants, en particulier les enfants, Kirstie Alley et Christopher Reeve. La bande originale et bonne. Malheureusement, l'ambiance inquiétante du film original a ici disparue. La mise en scène est correcte. On passe un agréable moment. Je préfère de loin l'original, mais ce remake, contrairement à ce que je pensais, est un bon film du genre!
Valaciclovir
Valaciclovir

92 abonnés 189 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 juillet 2022
Moi qui m'attendait à pire, j'ai retrouvé encore la patte du big John : à savoir une bonne série B avec tous les ingrédients possibles, un non happy end, des acteurs assez bons, une atmosphère inquiétante, une photographie propre aux films de Carpenter, et une bande-son assez réussie, mais quoi que décevante par rapport aux dernières compositions du maître. Pas son meilleur film, mais de très bonne facture.
Oxymetal
Oxymetal

95 abonnés 688 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 juillet 2014
"Remake" du film Britannique homonyme de 1960 réalisé par "Wolf Rilla", lui-même basé sur le roman "The Midwich Cuckoos" de "John Wyndham", "Le Village des Damnés" de "John Carpenter" se situe quand à lui aux États-Unis. Une ombre mystérieuse survole le village de "Midwich" et cause l'évanouissement de tous les êtres vivants dans un territoire aux contours nettement définis. Quelque temps plus tard, 10 habitantes de la bourgade dont une jeune femme vierge se retrouvent simultanément enceintes. Les enfants naissent en même temps, à la même heure, et au même endroit et à première vue, ils ont l'air normaux. Par la suite des morts suspectes se multiplient dans le village et les enfants sont soupçonnés même s'ils n'ont jamais de contact physique direct avec les défunts. Le métrage joue clairement dans le registre des enfants maléfiques s'appuyant sur un scénario à la fois original et inquiétant entre Science-Fiction et Epouvante. Souvent décrié comme le plus mauvais film de "John Carpenter", "Le Village des Damnés" est (A mon humble avis) loin d'être le désastre annoncé. Pas D'Action intempestives et d'effusion sanglante, ce "Remake" reste une production D'Epouvante à l'ancienne assez fidèle au projet initial et bénéficiant de la petite touche "Carpenter" !
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 10 juin 2019
It’s not bad John Carpenter’s film, s’attardant de remaké un original du temps et de l’espace cinématographique. La différence entre l’anglais et l’américain, l’un roule à droite spécificité unique au monde, l’autre à gauche universelle, dévoilant la même intrigue épouvante évanouît dans les vapes tournée un peu plus vers la science-fiction, zone mis en quarantaine de non-droit. Ça fait peur ces enfants de la non-providence tombés du ciel, délégué par le mystère cosmique force invisible, avec des gros yeux hypnotiques médusés ses tristes victimes tourmentées. Ces beaux gosses mignons comme tout dans cette version 1995, leurs aînés de 1960 font toujours aussi rire, on ne se méfierais que de leurs expressions au visage hostile, parfaite représentation inexpressive de la manipulation humanoïde. Il n’y a pas une seule vierge Sainte-Marie mais plusieurs faisant partie du cercle fantastique, l’intervention divine biblique nous fit croire dur comme le fer à battre tant qu’il est encore chaud. La censure contournée par le cinéma britannique ne reconnaît par son intervention miracle, le frère anglican protestant opposé à la sœur très catholique. Ça peut se comprendre dans sa culture spécifique des révérends pasteurs reprise par les colonies États-Uniens anglo-saxonnes.
SHWARZIE
SHWARZIE

36 abonnés 617 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 9 novembre 2011
ouaip bof pas terrible ce film avec superman reeves et allo maman alley qui sont médiocres, l'ambiance est quelconque et les habitants du village sont plus débiles les uns que les autres, mention à luke star wars hamill dans le rôle du prêtre qui se fait sauter la caboche.
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

366 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 31 mars 2016
John Carpenter, aux influences scénaristiques très proches d'un certain Stephen King, est un maitre incontesté du fantastique et du thriller horrifique. Le Village des damnés propose une atmosphère particulière par le biais de son intrigue. Le Fléau selon Clive Baker de Hal Masonberg, sortit en 2006, proposait le même genre de suspens glacial où les enfants sont au centre du mal. Issus de naissances asexuées, leurs intensions demeurent bien incertaines. Meurtriers aux faciès inexpressifs, ils établissent leur propre communauté à l'écart des adultes. Dernier film notable du regretté Christopher Reeve, pour une intrigue pesante et réalisée avec les plus grands soins d'un taulier du cinéma. A voir. 3,5/5
Shephard69
Shephard69

353 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 5 janvier 2017
Certainement pas le long-métrage le plus connu ni le plus réussi de John Carpenter mais un film d'épouvante à l'ambiance angoissante à souhait malgré une mise en scène et une direction d'acteurs minimaliste dans un scénario digne d'un roman de Stephen King. Rien de bien original ou de spectaculaire mais assez flippant dans son genre.
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