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chrischambers86
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2,0
Publiée le 23 octobre 2011
il nous avait fait rire en nous introduisant dans les chambres d'un "Palace" tèlèvisuel dans les annèes 80! Jean-Michel Ribes se rappelle à notre bon souvenir en nous invitant cette fois dans les arcanes d'un musèe! Malheureusement les dialogues surrèalistes et les situations les plus absurdes programmès dans les diffèrentes salles d'exposition ne tiennent pas la route! Ribes adapte sa propre pièce de thèâtre et imagine un musèe sans queue ni tête où l'on trouve en fait une sorte de gros bric à brac! Entre le conservateur terrorisè par des plantes vertes et des familles provinciales qui se croisent dans les parkings, entre un ministre perdu dans une expo de sexes et des saintes vierges qui s'èchappent des retables, rien ne fonctionne! Dommage car le film s'entoure de la fine fleur des comèdiens français comme Gèrard Jugnot, Pierre Arditi, Michel Blanc ou la lumineuse Isabelle Carrè qui a un rôle disgracieux! A voir uniquement pour son casting de prestige et son côtè imaginaire qui ressemble parfois un grand supermarchè...
Rien que pour quelques réflexions philosophiques nécessaires, ce film mérite de se trouver sur le haut du panier. Parce qu'en plus il est drôle, bien joué, joli et rempli d'acteurs et actrices qu'on adore revoir. "Trop de beauté" disent les gardiens. C'est tellement vrai
Grosse déception que ce "Musée Haut, musée bas" qui s’annonçait pourtant comme une savoureuse satire de l’art contemporain et de ses troupeaux de pseudo-amateurs toujours enclin à dispenser leur interprétation sur des œuvres parfois improbables. Un pitch a priori alléchant et servi par un casting à faire pâlir d’envie n’importe quel producteur. Mais, et ce le premier point négatif, cette distribution est pour le moins inégale dans la qualité de son interprétation et dans la teneur du rôle qui a été attribué à chacun des acteurs. Si certains réussissent à tirer leur épingle du jeu (Fabrice Luchini déclamant son amour de l’art, Muriel Robin qui cherche Kadinski, André Dussollier en Ministre de la Culture, Daniel Prévost et ses problèmes de voiture, Philippe Khorsand dans son dernier rôle ou encore Julie Ferrier en guide redoutant les perspectives…), d’autres sombrent dans la caricature (Michel Blanc en directeur de musée ayant la phobie des plantes vertes, Laurent Gamelon en français bas du front, Farida Rahouadj en femme de ménage, Isabelle Carré et sa bonne humeur permanente…) ou dans le répétitif (Gérard Jugnot en visiteur provincial, Josiane Balasko en mère possessive, Pierre Arditi en mari saoulé, Annie Grégorio et sa haine anti-Picasso, Valérie Lemercier et ses apparitions furtives…). Autre problème majeur : la mise en scène de Jean-Michel Ribes (dont les talents sont définitivement ailleurs) qui se limite à une succession de saynètes inégales, parfois gentiment amusantes (l’exposé sur le meurtre vu comme un art, les parents qui veulent intéresser leurs enfants à l’art, l’exposition de sexes…), parfois sabotées (l’exposition de Karl Paulin, le dialogue entre Sulki et Sulku, la trop longue tirade des gardiens sur leur dur métier…). Mais ces défauts paraissent mineurs à côté du parti pris du réalisateur de faire dans l’absurde avec des scènes franchement ridicules (l’apparition de Mickey, le délire sur les plantes vertes, la réunion de Saintes Vierges, le running gag pas drôle sur le sosie de Jésus…) achevé par un final tout simplement aberrant qui voit le musée englouti par une inexplicable montée des eaux ! Sans cette direction artistique, le film aurait pu se vanter d’être inégal mais sympathique. Il est au final incontestablement raté… Il reste une grande comédie à faire sur l’art contemporain.
Un film invraisemblable qui tient du grand n’importe-quoi tout en se moquant de l’univers des musées mais qui se révèle hilarant à partir du moment où l’on y adhère. Il y a de tout, souvent très drôle et porté par un casting à en faire pâlir Robert Altman. Jubilatoire et indéfinissable.
Un film pour adepte de l'art. Tout simplement. Il y a une quantité infinies de jeux de mots et de clins d'oeil aux grands artistes, des situations loufoques, burlesques, des acteurs délicieux, et le scénario, on s'en moque ! C'est justement un film-peinture, c'est une suite de scène hilarantes avec des acteurs fabuleux !!! Etonnant, magique !
On peut comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde, ceux qui n'ont jamais mis les pieds dans un musée ou qui manque de culture artistique (ça fait du monde) ne vont pas tout comprendre, et ceux qui n'y vont que par obédience vont s'énerver. Pourtant cette charge contre la muséemania et les dérives de l'art moderne est souvent géniale. Certes ce n'est pas parfait, c'est parfois un peu lourd, assez peu cinématographique et quelques scènes sont ratées, mais globalement le propos est jouissif et certaines répliques sont irrésistibles et/ou bien vus. C'est une comédie et si le propos est voilé sous le rire il ne perd rien de sa force au contraire. La scène où un groupe de visiteurs se retrouvent en tant qu'objet d'exposition est géniale car les choses sont vues autrement et la parole se libère pour dire... n'importe quoi.
C'est avec une bonne idée de départ que Ribes sabote lui même dans se musée haut musée bas,en ne lui apportant que des idées ringarde et simpliste et bien trop basique.Le coup de l'expo de bite et de la salle ou le visiteur est l'œuvre d'art,c'est du simplisme a l'état pure,car n'importe qui aurait cette idée débile que de faire passer les artistes pour des glandeurs ou le génie créatif et égal a du n'importe quoi.Un film fait sans inspiration ni génie le résultat et digne de quelqu'un qui croit avoir fait quelque chose avec un regard décaler,mais qui est le plus basique de chez basique.C'est très mauvais et très ennuyeux on se demande quand ce termine ce film.
Jean-Michel Ribes adapte ici l’une de ses pièces de théâtre sur grand écran. Musée haut, musée bas est une succession de sketches où une multitude d’acteurs et actrices connu(e)s défilent devant vous. Ainsi, on visite avec eux de long en large et en travers un musée sur plusieurs étages, où beaufs et snobs se sont donné rendez-vous. Pour vraiment rentrer dans le délire de Ribes, une certaine connaissance en la matière est nécessaire, car si Picasso ou Kandinsky ne vous disent rien, les gags vous passeront sous le nez. Les saynètes étant toutes inégales, la comédie ne prend qu’a moitié (et encore !), entre les gags lourds, répétitifs et une mise en scène théâtrale, bref, on s’ennuie et on en rit rarement !
Musée Haut, musée bas est une succession de gags inégaux certes mais desservis par le gratin du cinéma français. Il y a tellement d'acteurs que certains et même la majorité ne font que de très courtes apparitions (Lemercier, Robin), Michel Blanc est celui que l'on voit le plus. La première scène avec Julie Ferrier sur la perspective est hilarante et annonce le film sous les meilleurs hospices mais par la suite ça se gate un peu malgré d'excellents dialogues et quelques scènes très drôles notamment le rassemblement des vierges Marie. Finalement "Musée haut, Musée Bas" peut être une analyse fine des comportements dans les musées, tous y passent de manière caricaturée. Le discours anti-écologie est lui aussi a prendre au deuxième degrés comme l'ensemble du film.
ça aurait pu être bien, l'idée était bonne, mais malheureusement, c'est un français qui l'a eu!!! C'est du grand n'importe quoi ridicule. On assiste à un défilé d'acteurs plus ou moins réputés et connus, dans des scènes plus ou moins nulles, stupides et insupportables, et tout ce petit monde cabotine joyeusement comme les acteurs français savent si bien le faire. Ce navet comporte tous les travers auquel le cinéma français nous a habitué. C'est dire l'ampleur de la catastrophe... 0/5
On est loin de PALACE. et pourtant, On y retrouve tous les acteurs qui y ont participé et aussi beaucoup d'autres : Un festival d'acteurs ! des moments drôles et des moments de grand ennui ! des scènes savoureuses comme celle où Alain, gardien de musée, (fabrice luchini) et ses collègues parlent de leur métier ! (quand tu vois du botticelli toute la journée quand tu rentres tu trouves que ta femme est fade :-)) les petites apparitions de valérie lemercier "j'adore toute cette période de Vinci à Warhol", la conversation sur le "baroque", la visite d'un couple et de leurs deux enfants dans la galerie greco romaine... pour le reste on se noit dans ce film ! dommage,
L'introduction fait espérer le meilleur, mais quelques minutes suffisent pour faire d'un principe fort savoureux un film bien hideux. Réaliser sans véritable génie, ce film est déjà d'un ennui mortel pour les sens : Jean-Michel Ribes n'a rien à nous faire voir, rien à nous faire écouter, rien à nous faire sentir. Privés de nos sens, les spectateurs que nous sommes ne doivent se contenter que de cette seule parade d'acteurs qu'on lui propose car au fond, ce "Musée haut, musée bas" se limite bien à cela. Au lieu d'être happé par une sorte d'esprit théâtral très burlesque, on est écrasé par cette accumulation de "grandes figures" du septième art hexagonal, chacun profitant de sa minute de gloire pour faire son grossier numéro. Cinéma français oblige, il a fallu que s'ajoute à ce spectacle déjà très sec la dose habituelle de gloses et autres gouailleries très ampoulées. En somme, au lieu d'un film atypique, d'un OVNI empirique du septième art, on a droit au final à notre traditionnel spectacle très bourgeois, sans audace ni réel talent. Navrant...
J.M. Ribes a convoqué le ban et l'arrière ban du cinéma français pour une sorte de méga casting où chacun a l'occasion de rivaliser dans l'art mineur du cabotinage. Berléand et Cornillac n'étaient probablement pas disponibles, sinon ils seraient venus. C'est parfois drôle, toujours répétitif, souvent chiant, curieusement assez convenu.
Comme beaucoup d'autres avant lui, Jean-Michel Ribes adapte sa propre pièce au cinéma, changeant pour cela naturellement d'acteurs et de quelques situations tout en présentant plusieurs décors plus sophistiqués. L'histoire, elle, reste la même : une journée classique dans un musée qui accueille des visiteurs tous plus déjantés les uns que les autres. On dira déjantés mais en fait, ce sont des visiteurs en somme tout à fait normaux, simplement rendus atypiques face à l'art... Déroutant au premier abord, le film de Jean-Michel Ribes s'avère finalement extrêmement sympathique, peuplé de séquences cocasses et d'un humour noir vraiment désopilant où nous découvrons la face cachée de l'univers muséal. Un directeur phobique des plantes, une famille au sang chaud perdue dans le parking, un ministre qui vient inaugurer le musée, des gardiens mélancoliques ravagés par la beauté de l'art, une femme qui cherche les Kavinksky ou encore une très morbide exposition sous forme de meurtre sauvage... Les personnages et leurs situations sont aussi déstabilisants qu'attachants, peuplant un monde coloré où, comme les protagonistes ou nous autres spectateurs parfois, il est facile de se perdre. On regrettera cependant la mise en scène encore un peu trop théâtrale, Ribes n'arrivant visiblement pas à déterminer la différence entre le théâtre et le cinéma (les personnages de Sulku & Sulki ou encore le jeu de nombreux acteurs, tout simplement...). De plus, certains passages manquent de rythme et de subtilité comme toutes les scènes avec Valérie Lemercier ou encore Urbain Cancelier, qui s'avèrent franchement dispensables. Toutefois, d'autres personnages comme Muriel Robin, Laurent Gamelon, Annie Grégorio ou encore Fabrice Luchini sont sincèrement hilarants. Bref, Musée haut, musée bas est à voir comme une pièce de théâtre filmique, un véritable OFNI intrigant dont témoigne le final complètement barrée et... "surréaliste".