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Un visiteur
2,5
Publiée le 21 novembre 2008
Ce film est très rigolo et l'histoire sympas et originale, mais je lui mets que 2 etoiles car la fin tourne en vrille! Je ne m'attendais pas à cette fin là dont j'ai été déçu
Un film avec des hauts et des bas ou plutôt avec des plus et des moins. Un humour plus ou moins lourd. Des histoires plus ou moins intéressantes. Des scènes plus ou moins drôles. Des acteurs plus ou moins bons malgré un joli casting. Le film, à la manière de la série Palace, est une succession de sketchs décalés qui donne rapidement l'indigestion même si certains sont très drôles. En revanche la trame principale de l'histoire, une invasion de crapauds qu'essaye de contrer le directeur du musée incarné par Michel Blanc, est totalement ridicule et alourdit l'ensemble qui n'en avait vraiment pas besoin. Un film qui porte donc bien son titre surtout en ce qui concerne les bas.
Dans la lignée directe de la série Palace cette excellente commédie au ton complètement décalé ironise sur les musées, leurs visiteurs et les gens qui y travaillent.
Ca commence par une guide qui a peur de la perspective et finit sur une version revue et corrigée du "Radeau de la Méduse"... en passant par l'urinoir de Marcel Duchamp enfin rendu à sa fonction première.
Même si une petite connaissance en histoire de l'art permet de capter un peu plus de gag on peut tout autant s'amuser de cette galerie de personnages.. et certaines scènes usent d'effets spéciaux impressionnants.
Film original et loufoque, un peu trop par instant pour moi, car a vouloir caricaturer et grossir certains personnages, l'intérèt retombe même si les scènes sont toujours réfléchis et intéressantes mais trop longue et le développement tiré par les cheveux. Inégale, mais a voir.
Seuls quelques scènes sont honorables et amusantes, car le reste est ennuyeux à mourir! Les effets spcéiaux à la fin sont sympathiques toutefois...Mais ce n'est pas sa qui fait le film!
A des années lumière de PALACE... Est-ce le réalisateur qui a (mal) vieilli ? On s'emmerde... on sourit (un peu) on ne rit vraiment qu'une ou deux fois... ce qui fait que cette heure et 25 minutes paraissent durer 2h30 ! L'idée était bonne, mais le résultat est catastrophique. Passez votre chemin (même quand ça passera à la télé)
Il y a un dicton ancestral (et qui n'existe pas), qui dit << Des connaissances, des amis et des stars ne font pas une oeuvre d'art >> . Vu le casting de cette comédie absurde adaptée de la pièce de Jean-Michel Ribes (je vous laisse deviner par qui), c'est peu dire que le film prend déjà l'eau. Soit une avalanche de stars peut donner un film efficace et honnête, soit la plupart du temps il signifie à l'avance que l'objet en question sera l'exécution d'une forme par les défécations précautionneuses de son créateur, soit, plus vulgairement parlant, une merde. Car, ne mâchons pas les mots, le film de Jean-Michel Ribes est merdique, ridicule, insignifiant. En pointant du doigt l'intellectualisme artistique et la place de l'art dans une société sans queue ni tête, "Musée haut Musée bas" devient le centre de l'abstraction qu'il dénonce lourdement. Ainsi y voit-on un ministre costume rose saumon venu applaudir des portraits de sexes (il y a de la dénonciation dans l'air), deux clowns visiblement gays prendre des poses non-sensesques et guider quelques vierges Marie, une voiture qui reste introuvable dans un parking aux noms de peintres. Il y a des grenouilles, une catastrophe écologique, un immigré clandestin, des gardiens de musée qui métaphorent sur la vie de couple via des mammouths, des fanas des impressionistes, quelques étrangers ne comprenant toujours pas la prononciation de Paul Gauguin, et bien sûr, Le Radeau de la Méduse, bref, le principe aurait pu s'étendre à l'infini, vous auriez pu rajouter une séquence de bombardement cosaque retransmis en vidéo dans les toilettes du musée autant que j'aurai pu avoir l'ingénieuse idée de faire la relation entre Rembrandt et Warhol par le biais d'un ticket de métro. En choisissant sournoisement de moquer l'auto-satisfaction de l'art contemporain et la pensée conditionnée de quelques populations embarquées dans une masse informe de n'importe quoi, Ribes trouve la parade idéale pour déballer une foire consternante où se côtoient
J'avais été séduit voire amusé par la bande-annonce, je me suis engouffré dans un traquenard quasi fatal où l'heure et demi du film ne fût que lutte contre mes neurones qui me conseillaient de me mettre en mode "stand-by". N'écoutant que ma conscience semi-professionnelle de critique (en fait plutôt "amatrice" que semi-pro, voire pseudo professionnelle) je vis le film en intégralité; parfois je l'avoue avec seulement le son car les paupières étaient très lourdes. Pourtant j'aime beaucoup la série "Palace", je l'aime beaucoup pour cet univers que l'on retrouve dans ce film, mais je l'aime surtout aussi pour son format de 20 minutes! Un épisode de "Palace" de 1H30 c'est dur, très dur même en étant un fan absolu de l'absurde comme je le suis, mais les Monty Pythons c'est nettement mieux! Une étoile quand même pour certaines scènes et quelques dialogues sympas, mais ça s'enchaîne mal, ce n'est pas une réalisation de cinéma (ça reste vraiment dans l'esprit "palace"), le thème musical est assez plat (jazz très mou), et la plupart des gags tombent à plat voire n'ont même pas de chute ce qui pourrait se rattraper par un délire pythonesque assez drôle pour que la chute ne soit pas obligatoire! Mais ce n'est pas le cas...
Un vrai chef d'oeuvre... mais je comprends parfaitement que certains n'aime pas; Ségolène Royal n'a pas aimé. Evidemment, elle a tout pris au premier degré, ce qui est habituel chez elle. Jean-Pierre Pernault n'a pas aimé non plus. Normal, il s'est cru au Journal de 13 heures de TF1: inculture et crétinisme... eh oui, ce film ne peut palire à tout le monde, mais je m'en fous: moi j'ai adoré, et vu les rires dans la salle, je n'étais pas la seule à apprécier!
Selon la sensibilité de chacun à des formes d’humour déjanté et farfelu, on aimera ou détestera ce film dont l’enchaînement de gags et de situations loufoques n’est pas sans rappeler la défunte série “Palace” de la télévision des années quatre vingt. À côté de scènes irrésistibles de drôlerie, d’autres tombent à plat. C’est la loi du genre. Mais que de moments savoureux, servis par une distribution qui passe en revue toute la fine fleur du cinéma français.
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1,0
Publiée le 19 juillet 2021
En ce qui concerne les films épisodiques celui-ci se classe parmi les mauvais malgré une distribution qui devrait ravir tous les admirateurs de cinéma français et il est notamment un sois disant retour à la comédie bien que dans un rôle mineur pour Tonie Marshall. Sa mère, Micheline Presle est également présente tout comme Gérard Jugnot, Isabelle Carre, Yolande Moreau, Pierre Arditti, Fabrice Luchini, Valérie Lemercier, Michel Blanc, André Dussollier et bien d'autres encore alors que nous passons une journée au musée Malraux passant des visiteurs au personnel. Le film ne fonctionne a aucun niveau que cela soit en tant que satire de la culture artistique française le point culminant le plus idiot étant l'étranglement de Balasko sous les yeux d'un groupe de visiteurs dont l'inquiétude est apaisée par le guide qui explique qu'il s'agit d'un exemple de film d'art vivant puis fait appel à l'assassin pour une conférence improvisée. Hélas le film devient symbolique ce qui tend à décevoir encore plus mais il faut peut-être le voir pour les acteurs si c'est votre genre de film sinon passez votre chemin...
Il y a de bonnes choses dans cette réflexion sur les rapports entre l'Art, le Beau et la Nature, sur fond de visite dans un musée improbable et fantasmé : de bons mots, une critique féroce de la "bobotitude" en particulier (l'expo-photo par exemple). Cependant la mise en images du texte de Ribes, même par lui, peine à la ligne - le théâtre offre une dimension plus appropriée à l'absurde du propos, plus stylisé, donnant moins à voir, et plus à imaginer et à réfléchir.