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L'homme sans nom
155 abonnés
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4,0
Publiée le 17 octobre 2024
Sans doute un des meilleurs Ken Loach selon moi. Un film sur le début de la guerre civile d'Espagne de 1936 vu au prisme du compagnonage et d'une division de la gauche (que d'actualité décidément) qui amène tristesse, colère et espoir déchu. Superbe scénario et excellente direction d'acteurs pour un film engagé qui mérite la découverte !
Un bon film sur un sujet hyper casse gueule! La guerre d'Espagne! En effet, il est très difficile pour nous français d'en comprendre tous les rouages et les mécanismes, mais, ici, Ken Loach a décidé de prendre le parti des miliciens républicains, trahis par les communistes, et Staline au passage. Connaissant ce dernier, cela ne doit étonner personne. On reprochera surtout au film beaucoup de blabla, et vraiment trop peu d'action. Mais cela permet de poser les conflits d'idées internes dans les différents camps que composait ces opposants anti-fasciste. Idées complexes en soi. Vous l'aurez compris, ce film est à voir pour le côté un peu historique, pour tenter de prendre pied dans ce conflit, mais il serait bon de le compléter par d'autre éléments (livres, documentaires). A voir par les amateurs de film historique
Revu aujourd’hui sur grand écran.Oui réellement Ce film est un chef d œuvre.il a ravivé des émotions et Quel grand film! Histore tellement attendrissante et filmée de main de maître.J y ai remarqué ( enfin) la desillusion historique des combattants idéalistes face au parti de Staline.histoire vraie.Ken Loach est un grand homme du cinéma!
Très bon film sur un sujet peu traité au cinéma. Il réussi parfaitement à montrer la guerre d'Espagne de l'intérieur, il nous montre également la complexité de ce conflit et les luttes et divisions internes qui minaient le camp républicain.
Franchement c'est une très bonne réalisation qui parvient à immerger le spectateur dans cette période sombre et tragique de l'Espagne, celle ou le peuple a désespérément tenté de faire face au fascisme malgré le peu de moyens dont il disposait et malgré les rivalités incessantes entre différentes factions.
Ken Loach nous habitue à des bons films et Land of Freedom ne fait pas exception à cette règle.
Le plus raté des films de Ken Loach (et c'est un fan qui vous le dit!). rien ne marche. Rien! Des acteurs bof-bof, des scènes d'action risibles, un manque de moyens évident, des discours politiques parfois difficiles à comprendre si l'on est pas au fait de cette période historique. Sur un sujet en or et finalement peu traité au cinéma, le grand Ken Loach s'est fourvoyé. La guerre civile espagnole méritait mieux.
La guerre civile espagnole vue de l'intérieur, à travers les yeux d'un ouvrier communiste anglais parti se battre aux côtés des républicains. Un film captivant et une réflexion subtile sur l'engagement.
Ce film, au delà du fait qu'il est sans défaut, mériterait bien 6/5 si cela était possible. Pourquoi me direz-vous ?
Parce qu'on passe par toute la palette des émotions en le regardant, même l'humour ce qui, rappelons le, n'est pas le propre des films de guerre surtout sur un sujet aussi grave que la lutte des brigades internationales contre le fascisme espagnol.
On ressent tout, des divergences aux points communs de l'unité en passant par la vie de personnages attachants.
Il faudrait montrer ce film aux idiots qui tabassent des gens de droite en se disant antifascistes.
Ce film est incroyablement beau, je le recommande sans hésitation.
Ken Loach fidèle à lui-même : beaucoup de politique, très peu de cinéma. Le scénario est manichéen, la réalisation est plate, les personnages sont inconsistants et servent essentiellement à débiter des dialogues démonstratifs. La volonté de montrer les contradictions ou les dissensions internes au mouvement révolutionnaire espagnol est intéressante, mais elle est mise en oeuvre selon un point de vue beaucoup trop partial. Deux qualités sauvent le film selon moi: une histoire d’amour bâclée mais qui fait un peu exister les personnages en dehors de leurs opinions politiques (et encore, pas tout à fait), un système de narration en flashback qui annonce d’emblée la couleur hagiographique du film, là où d’autres films de Loach, déguisés en simples chroniques, prennent le spectateur en otage de leur manichéisme avec moins de franchise.
Un chouille déçu. Le mérite du film est dans son sujet assez peu exploité au cinéma. La guerre d'Espagne. Il y a comme toujours chez Ken Loach cet élan humaniste contre l'injustice qui est sa véritable marque de fabrique mais même si le film est bien maîtrisée et bien fait, l'émotion ne m'a pas happée autant que dans les autres Loach où l'émotion m'a très souvent envahi. À voir pour l'histoire avec un grand H quand même.
Le sujet m’intéresserait mais « Land and Freedom » n’a pas comblé cet attrait. En fait, je m’attendais surtout à un traitement différent de la guerre civile espagnole que celui proposé ici par Ken Loach.
Quand Ken Loach sort de l'Irlande du Nord pour aborder la guerre civile d'Espagne, il réalise avec "Land and Freedom" un film réaliste et captivant ; un film de Guerre vue de l'intérieur par l'œil social de ce réalisateur Britannique. Il expose clairement les forces en présence : Les troupes fascistes lourdement armées du général Franco, les révolutionnaires socialistes ou armée du peuple, et leur récupération par le POUM organisation révolutionnaire Marxiste de Staline. Dans ce film humaniste, Le réalisateur nous propose des scènes fortes, des femmes bien présentes dans la lutte avec la belle prestation d'actrice de Rosana Pastor. "Land and Freedom" est aussi un film politique ; il nous offre de bons débats d'idéologie au sein des révolutionnaires socialistes luttant contre la propriété privé et le fascisme. César du Meilleur film étranger en 1996, ce film dur mais brillant mérite bien sa distinction.
Avec Land and Freedom, Ken Loach traite le sujet de la guerre civile espagnole à travers les yeux d’un jeune anglais qui s’y engage par idéologie. C’est son parcours qu’il nous montre, ses interrogations, ses hésitations, ses difficultés à admettre d’être rejeté puis sacrifié par un parti auquel il croyait tant. Pas de faits d’armes donc mais une grande importance de l’humain ; certaines scènes, notamment celles impliquant un grand nombre de villageois espagnols, sont vraiment étonnantes de naturel et d’authenticité. Ken Loach est décidément très fort pour donner une grande puissance humaine et émotionnelle à ses films.
Ken Loach est un cinéaste engagé au regard critique et c'est avec ce regard qu'il nous parle de la guerre civile espagnole. Dans "Land and Freedom", on suit l'engagement d'un jeune communiste anglais au sein du POUM (Parti ouvrier d'unification marxiste). Etant connu pour ses opinions marxistes, Ken Loach se reflète assurément dans son personnage principal et dfans ce contexte révolutionnaire, de lutte contre le fascisme, propice aux effusions idéologiques et intellectuels. Avec un traitement sobre, quasi-documentaire, Ken Loach dresse un bilan critique des actions, de l'organistation et du déroulement de ces combats entre un front socialiste (pas si unifié que cela) et un autre nationaliste. Il manque une petite étincelle pour permettre à "Land and Freedom" de se graver dans nos mémoires. Le scénario y est certes intelligent mais pas toujours transcendant. Bon film tout de même.
1936, le début de la Guerre d’Espagne. C’est simplement le contexte, Ken Loach n’a pas pour prétention d’être historien et spécialiste du sujet. De fait, il laisse hors champ les Franquistes pour se concentrer sur la lutte intestine entre deux alliés du camp des Républicains devenus ennemis : le POUM et le PC espagnol. Ça peut être choquant pour certains de ne pas taper fort sur les Franquistes, lorsque l’on s’intéresse à la Guerre d’Espagne. Loach frappe sur le PCE, qui pour satisfaire au besoin de respectabilité voulue depuis l’URSS par Staline, a torpillé la Révolution Populaire ouvrière portée par le POUM. Se concentrer sur l’humain, voilà ce qui intéresse Loach et montrer comment un idéal politique humaniste porté par un élan populaire peut être trahi bafoué et tué dans l’œuf pour des questions d’ordre moral et politique. Depuis 50 ans, il martèle le même discours, ici encore, en prenant la défense des classes défavorisées abandonnées par leurs élites auxquelles, ici, on vole même leur Révolution. Pour défendre ses idées, Loach utilise à nouveau le groupe et montre là aussi ce qui le lie et le défait. En une scène, il parvient à mettre en scène chacun des membres de sa petite troupe ; et le spectateur parvient à intégrer les moments de bonheur ou tragique que vit le groupe. Donc peu importe le côté militant du film et peut être le peu d’objectivité historique, ce n’est pas un doc sur la Guerre d’Espagne mais un plaidoyer pour des idées humanistes certainement utopistes mais qui doivent être portées par certains. Et à ce titre : Merci Ken Loach.