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    L'Homme de l'Ouest
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    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2014
    D'énormes invraisemblances plombent ce film qui a malgré tout quelques qualités.
    Comment le sac contenant l'argent rangé sur une tablette dans le wagon se retrouve t'il (vide) dans la grange? Qui a pris cet argent? Ce qu'il devient ainsi que le coupable ne sont plus évoqués par la suite, même à la fin, Gary Cooper semble l'avoir oublié, trop occupé à démontrer sa probité. Pourtant, c'était sa motivation première! Pendant l'échange de tirs dans la ville fantôme, çà canarde à tout va, mais personne ne recharge son arme. Si on compte les coups de feu, çà l'fait pas! L'action en devient ridiculement irréaliste. Passons sur le méchant qui dévale la colline après avoir pris une balle dans le buffet, d'une manière défiant toutes les lois de la gravité. Newton s'en retourne encore dans sa tombe! Pour le reste, admettons que le code Hayes ait contraint à contribuer à la nébulosité d'autres "détails".
    De toutes manières, si Godard - donc par extension les cahiers du cinéma - a encensé ce film, la plus grande circonspection s'impose dans son analyse...
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2022
    « L’homme de l’ouest » clôture un cycle de quatre films commencé avec « The Man from Laramie » (L’Homme de la plaine), puis « Man in War » (Côte 465) et « God’s Little Acre » (Le petit arpent du Bon Dieu), dont la linéarité marquée devient de plus en plus étouffante, jusqu’à tourner au huis clos au fur et à mesure que le cinéaste tend vers l’épure. Ainsi la séquence initiale dans le train sert uniquement à camper trois personnages dans des archè types derrières lesquels il cachent leur vrai personnalité. Ainsi Link Jones (Gary Cooper) n’a pas toujours été ce citoyen respectable, qui part chercher pour la petite ville où il réside une institutrice. Ce que n’est pas Billie Ellis (Julie London), chanteuse affable au cœur sec, et le très bavard voyageur de commerce (Arthur O’connell) est en réalité un joueur profesionnel. Ainsi tout le cheminement reposera sur des illusions. Ce n’est pas par hasard que leur pas les conduirons vers la ferme des braqueurs du train puisque leur chef (Lee J. Cobb) est l’oncle de Link. Et il croit au retour du fils prodigue… Trajectoire rectiligne camouflée : Link ne pense qu’a récupérer l’argent qui lui a été confié et que la bande lui a dérobé. Gary Cooper interprète magnifiquement cet homme fatigué dont la violence enfouie ressurgit, dans une situation qui le lasse d’autant plus qu’il pensait ce passé révolu à jamais. Face à lui son oncle à moitié fou, désabusé et sanguinaire, semble retrouver une nouvelle jeunesse qui le mènera tout droit vers une tragédie en forme de suicide. Plus le cinéma du réalisateur se dépouille, plus il devient violent sur le plan psychologique, mais aussi sur celui du physique. Ainsi au strip-tease contraint de Julie London (qui par un effet de champ contre champ mène le voyeurisme à un tel paroxysme que lorsqu’elle retire son corsage elle est comme nue) répond le strip-tease forcé de Jack Lord suite à une bagarre d’une violence extrême. La séquence dans la ville fantôme offre la brutalité et la sécheresse du chambara (qui inspirera Leone plus tard). Ce ton et ce style inhabituels à l’époque (1958) s’accompagnent de trouvailles visuelles. Ainsi, à l’égal de Fritz Lang qui dans ses films noirs, comme par exemple « La femme au portrait », Mann remplace le champ contre champ (sauf dans l’effeuillage pour des raisons expliquées plus haut) par un travelling qui correspond davantage à la vision logique de chacun, plutôt que celle d’un spectateur d’une partie de tennis qui finit par lui raidir la nuque. Et comme Lang dans « Moonfleet » il l’utilise également en extérieur. Encore plus innovant, un an avant John Surges (Le dernier train de Gun Hill) il ramène le gunfight dans un même plan. Du point de vue du récit, la fin est tout aussi étonnante avec la force morale de l’indifférente Billie, violée et face à un premier amour impossible, trouve le bonheur dans la découverte de ce sentiment jusqu’alors inconnu. Western important qui ouvre le style crépusculaire du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 janvier 2014
    Pas le meilleur d'Antony Mann, loin s'en faut : rythme vraiment trop mollasson et méchants caricaturaux (annonçant certes les western spaghetti) plombent cet Homme de l'Ouest. Le début du film (passage dans le train) est pourtant très prometteur. Gary Cooper a beau en faire le moins possible au niveau de l'interprétation, il magnétise l'écran et éclipse totalement ses partenaires.
    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 septembre 2011
    Largement déçu par "Man of the West" réalisé par l'un des plus grands du Western, Anthony Mann. C'est bien simple,personnellement, tout m'a paru calculé, tout m'a paru prévisible. De plus, Gary Cooper ne m'a pas convaincu en homme rangé,ancien truand, idem pour le vieux mais toujours bon Lee J. Cobb, assez risible en leader d'une bande de lascars grotesques. Le scénario n'est ni bon ni mauvais, il suit plutôt les traditionnels codes du genre. Juste la dernière scène d'affrontement à retenir de ce western médiocre malgré quelques grosseurs (on dirait que les cow-boys ont un barillet de 80 balles !!) et un faux raccord (dédicasse à l'émission, nous aussi on en trouve!!!!!). Voila pour moi un western tout gentillet avec les oiseaux qui chantent à la fin quand le héros gagne, non franchement, Anthony, j'espère ET je pense que tu as fait mieux que ça.
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2008
    Un western un peu mou, avec peu de personnages, qui raconte l'histoire d'un ancien bandit devenu honnête depuis 15 ans et qui se retrouve par hasard dans un train attaqué par ses anciens complices qui l'obligent à les aider à attaquer une banque. Comme dans "LE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS", il se retrouvera seul face à eux et réussira à les abattre un par un mais ce film est loin de valoir le précédent.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Ce western atypique n'a (presque) pas vieilli. Belle histoire d'un ancien bandit rangé (il a même au début peur de la locomotive) incarné par un Gary Cooper avare de moyens (comme d'habitude) qui rattrapé par son passé doit s'efforcer de s'en sortir. L'un des plus beaux westerns de l'histoire du cinéma
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2012
    Western classique qui garde, par sa mise en scène, une certaine force malgré son aspect bien poussiéreux ! L’histoire est bien simplette, le jeu des acteurs est outrancier jusqu’au ridicule mais… la morale est sauve ! À voir un soir de désœuvrement pour Gary Cooper et les paysages arides. Un très modeste Anthony Mann.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    L'Homme de l'Ouest (1958) est un western réalisé par Anthony Mann. Il livre ici une oeuvre très sombre et relativement violente (lors de certaines scènes). Alors que le début du film peine à nous immiscer au coeur de l'histoire, la suite sera tout autre, notamment lorsque Gary Cooper doit faire face à son passé (peu glorieux). Les confrontations sont intéressantes, les seconds rôles tout autant, il en va de même avec les nombreux plans en extérieurs, tous de très bonne facture. Mais le scénario en lui-même reste assez sommaire, ce qui est d'autant plus frustrant à la vue de la distribution (Gary Cooper & Julie London).
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    751 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Voici un western crépusculaire de très bonne facture de la part du metteur en scène Anthony Mann.
    En tête d'affiche, nous retrouvons un Gary Cooper, comme à l'habitude, excellent dans son interprétation, et qui possède ici l'un de ses meilleurs rôles dans un western.
    Le film possède quelques scènes marquantes ( notamment celle du strip-tease imposée par les méchants à Julie London ), mais malheureusement, il possède une scène de fin un peu trop vite expédier à mon sens.
    Le tout est accompagné d'une sympathique partition musicale de Leigh Harline et d'une très jolie photographie de Ernest Haller, ce qui fait que l'on passe un moment agréable devant ce western de la fin des années 50.
    15/20
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2015
    Un Western intensif signé par le talentueux metteur en scène Anthony Mann en 1958 !! Un cowboy part d'un quai de train sans se montrer ne révèlant pas qui il est et la machine à vapeur subira une attaque par des hors la loi qui part en laissant trois passagers en pleine nature. Le soit disant hasard les emmènent dans une ferme mais ce n'est pas une coincidence, puisque le héros connait les lieux et des anciens amis vont les prendre en otages et le passé va revenir la source. J'ai bien aimé ce film qui ménage pas mal de suspenses. Une partie du film se passe dans la maison citée comme une espèce de huis clos ou les souvenirs reviennent entre anciens complices, une scène ou les preneurs d'otages demandent à la femme de se mettre nue ce qu'elle fera en partie et puis le reste du film se passe en décors extérieurs dans des paysages crépusculaires qui a une belle lumière. C'est l'un des derniers roles à Gary Cooper une nouvelle fois exceptionnel avec à ses cotés la lumineuse Julie London et Lee J.Cobb qui est excellent en crapule barbu. Anthony Mann signe un bon Western que je conseille aux amateurs du genre.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2010
    L’histoire peut se lire comme une version inversée ou perverse de celle du fils prodigue. Les travellings, les panoramiques sont superbes, Gary Cooper est formidable dans un de ses meilleurs rôles, complexe et tragique. Il y a une sorte d’épure qui s’impose au fur et à mesure de l’avancée du film, à l’image de la ville fantôme, de la solitude du vieux chef au final.
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2010
    Après un début quelconque (mais avec une amusante scène dans le train) L'Homme de l'Ouest devient soudain un western sombre et à l'ambiance tendue lorsque Gary Cooper devra faire face à son passé tourmenté. D'ailleurs L'Homme de l'Ouest est légèrement plus violent que les autres westerns de l'époque mais on peut regretter cependant que l'ensemble soit réalisé de manière très classique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 février 2009
    Ma première déception venant d'un western de Mann. C'est sur écrit, pesant, sur dramatisé. On est loin de la force pure de ses collaborations avec Stewart, malgré une fois n'est pas coutume, un joli scope.
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2020
    Anthony Mann derrière la caméra, Gary Cooper devant : forcément, cette association de (très grands) talents en impose, surtout dans leur registre de prédilection qu'est le western. D'emblée, on sent que quelque chose se passe : on prend soin de présenter un personnage légèrement ambigu, mystérieux, brouillant les pistes sur son identité et ses motivations. Il n'est ainsi vraiment pas évident de deviner la façon dont va évoluer le récit, même les acteurs « secondaires » (Julie London, Arthur O'Connell) intégrant le récit sans que nous sachions quelle va être leur importance par la suite. Je trouve cette approche très intéressante, et malgré quelques éléments étonnants dans le scénario spoiler: (les bandits ayant attaqué le train s'avèrent des hommes de main de son oncle pour lequel il avait travaillé des années plus tôt, dont il retrouvera justement la maison en marchant le long des rails après avoir l'agression
    ), le réalisateur prend soin de ne jamais rendre quoi que ce soit simpliste ou manichéen, brossant, certes, le portrait de quelques vrais salauds (John Dehner, Jack Lord, excellents, notamment le second), mais portant également un regard assez complexe sur cet ancien mentor, criminel mais non sans un certain sens du devoir et de la « famille », amenant quelques scènes et situations fortes. Mann se plaît à brouiller les pistes, notamment à travers des décors qu'il exploite souvent brillamment, semblant vouloir jouer spoiler: la carte du huit-clos pour finalement s'exporter vers des terres nettement plus sauvages
    , plus classique dans sa logique d' « émancipation » de la violence par la violence, mais où les souvenirs, les liens du sang rendent celle-ci plus difficile, douloureuse. C'est dans cette logique que le règlement de comptes final a lieu, brillamment orchestré par le cinéaste, pourtant presque éclipsé par cet spoiler: hallucinant combat entre Cooper et Lord
    , dont la brutalité, voire la cruauté a de quoi stupéfier en cette fin des années 50. Fidèle à lui-même, le premier impose de bout en bout de l'œuvre sa présence et sa stature impressionnante dans un rôle (presque) sur mesure où il fait merveille. Même le dénouement résiste intelligemment à une facilité qui, pourtant, lui tendait les bras : hormis ce que j'ai pu brièvement évoquer précédemment et une scène « nocturne » sonnant vraiment faux par ses extérieurs et le rendu sonore (toujours très compliqué de tourner la nuit, même pour les plus grands), cet « Homme de l'Ouest » a fier allure.
    ElAurens
    ElAurens

    79 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    Un des meilleurs films d’Anthony Mann. La mise en scène est excellente, on ajoute de très bonnes musiques, de beaux décors ainsi que des acteurs comme Gary Cooper, égal à lui-même (c’est-à-dire toujours convaincant) et Lee J. Cobb parfait pour le personnage du vieux « Dock Tobin ». Superbe.
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