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Y Leca
30 abonnés
991 critiques
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1,5
Publiée le 20 juillet 2023
Western surévalué par la critique. Bon, il y a Gary Cooper vieux et fatigué (et surtout trop vieux pour jouer le jeune neveu de Cobb, plus jeune que lui !) et Julie London a un beau décolleté. Mais Lee J. Cobb est grotesque, la fusillade finale ridicule et le scénario tout sauf crédible. Anthony Mann ou pas, grosse déception.
Film à l'ouest ! C'est moyen, la deuxième partie est assez lourde sans réel intérêt, et une musique agaçante, assourdissante même. Gary Cooper s'impose pas merveilleusement bien. Des scènes de confrontations qui amène à unitilité. On passe du bon temps pour simplement 10 minutes.
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4,0
Publiée le 21 octobre 2023
Un ancien hors-la-loi, une chanteuse de saloon, un tricheur professionnel et des bandits de grands chemins se retrouvent embarquer dans ce classique du western des annèes 50! Anthony Mann à la mise en scène, Reginald Rose au scènario (auteur ègalement de "12 Angry Men") et Ernest Haller à la photo, le chef op' de "Gone with the Wind". Autant dire du beau monde! D'un roman de Will C. Brown, Mann rèinvente le genre avec une utilisation du Scope remarquable! C'est dire le niveau de la mise en scène et du rapport à la nature avec cette manière d'intègrer des personnages dans un paysage! spoiler: Epurè, le film, qui s'achève dans une ville dèserte, n'est pas sans rappeler le final èblouissant de "High Noon". il faut d'abord passer par la force physique exubèrante de Lee.J Cobb, le dèshabillage forcè de London ou la bagarre d'anthologie entre Gary Cooper (magnifique et lyrique) et Jack Lord pour se faire une idèe! Brillant de bout en bout...
Pas d’indiens dans ce western mais une sorte de huis-clos dans ce groupe de bandits où seul le héros aura réussi à s’amender. Tout est rugueux ici à commencer par cet écœurement de devenir en quelque sorte un tueur démoniaque pour supprimer ceux qui lui auront rappelé ce passé meurtri. Beaux décors et fin presque romantique.
Un western sombre et crépusculaire mais peu trépidant malgré des décors magnifiques, qui enterre le mythe de l’Ouest, à travers le destin d’un ancien hors-la-loi rattrapé par son passé et devant affronter son mentor pour éviter de redevenir lui-même, interprété par le charismatique Gary Cooper.
La trame principale de "L'homme de l'Ouest" sort pas mal des thématiques traditionnelles du genre avec son histoire de brigand repenti. La forme est aussi assez inhabituelle puisqu'on est quasiment tout du long dans un huis clos où les personnages s'affrontent psychologiquement, ce qui nous éloigne de ce qu'on a l'habitude de voir dans la plupart des autres films du genre. Tout ceci en fait un western solide plutôt singulier et très sympathique à voir si on arrive à outrepasser sa forme forcément désuète - entre autre ses combats mano à mano poussifs -.
Un western datant des années 50 et qui dans le jeu des acteurs, la musique, le montage n'a pas très bien vieilli. L'opposition entre l'ancien bandit et son ex mentor est mal exploité, de même ses états d'âme et hésitations sont mal rendues par un Gary coopter qui semble pas très à l'aise dans ce rôle. il y a également des points pas très clairs, notamment cette histoire de sac dérobé dans le train, retrouvé dans la grange, sans qu'on sache trop ce qu'est devenu le voleur (qui ne semble pas faire partie de la bande) et comment l'argent se retrouve dans la poche du "vieux". Un peu de nostalgie quand même des salles obscures de cette époque et du plaisir d'alors re du cinéma d'outre-Atlantique
La difficile rédemption d'un homme rangé face à la crapule qui l'a éduqué, et qu'il avait fui. Cooper excelle dans ce rôle dans un western au scénario habituel. Aucun indien, les blancs suffisent à se massacrer entre eux! L'action démarre doucement avec une attaque de train foireuse et de réalisme. Peu importe, le meilleur est à venir, la tension libidineuse sur la chanteuse ( pourquoi Hollywood pomponnait comme cela ses héroïnes féminines!!!) est à son comble, et le règlement de comptes final a pu inspirer Leone. DVD vo - aout 23
L'homme devenu honnête qui retombe sur son passé de criminel, c'est peu crédible. Ensuite les bagarres et les combats, mal filmés le sont encore moins.
Du classicisme avec pourtant un avant-goût du futur du western tel qu'en joueront les Sam Peckinpah et bien sûr Sergio Leone. L'éternel Gary Cooper dégage toujours autant de charisme malgré sa retenue, face à Lee J. Cobb presque méconnaissable avec sa barbe et qui livre une opposition de toute beauté. L'histoire n'est pas exempte pour autant de certaines faiblesses et d'un manque d'intérêt pour certains des personnages, mais cet Homme de l'Ouest vaut le détour pour ses scènes magistralement gérées et ses décors grandioses.
Après le gag du démarrage du train, « L’Homme de l’Ouest » plonge inexorablement vers ce qu’il est réellement : un western crépusculaire et pessimiste dans lequel le héros, au visage sombre et fatigué campé par Gary Cooper, est rapidement rattrapé par son passé. Réalisé par Anthony Mann, ce film, par ailleurs bien écrit, doit être vu comme celui de la fin de l’époque héroïque du western à l’aube du changement à venir. Je n’en gardais pas un bon souvenir mais le revoir m’a permis de le réévaluer et d’enfin l’apprécier à sa juste valeur.
Pour l'intrigue, tout est quasiment décrit dans le synopsis. C'est assez lent et l'action est plutôt faible pour un western. Si le début dans le train est prometteur, la suite manque d'ambition. La séquence de combat aux poings est trop simulée et la romance guère crédible. Tout cela donne un film très moyen.
Les westerns d'Anthony Mann des années 50 sont restés dans toutes les mémoires,notamment ceux avec James Stewart.Celui-ci place au centre un Gary Cooper vieillissant,dans la peau d'un cowboy fatigué,rangé des attaques de train,pour devenir un paisible fermier.Mais lorsque lui,une chanteuse de cabaret et un prospecteur couard tombe sur des pilards,de surcroît ex-compères du cow-boy,la pression monte inexorablement,jusqu'au déchaînement final.La première demi-heure de "L'homme de l'Ouest"(1958),picaresque et convenue est passable.Ce western nerveusement éprouvant,plus que physiquement,prend ensuite son ampleur.Gary Cooper,stoïque et mutique doit faire face au dilemme de renouer avec la tuerie et l'illégalité,ou de respecter fidèle à ses principes nouveaux.Inutile de dire quel chemin il choisira...Contrairement à son habitude,Mann se sert surtout de lieux clos pour faire monter la tension psychologique.En 2 occasions,il laisse échapper toute la névrose de son cow-boy.Lors d'une bagarre très violente,et lors du final qui ressemble à une libération des liens familiaux,au bénéfice de son vrai devoir.
Une oeuvre caractéristique de Anthony Mann, son style est reconnaissable. Gary Cooper est idéal et le reste de la distribution correct. Violent dans son propos mais c'est aussi une bonne histoire de rédemption, le scénario est très bon.