Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Freaks101
147 abonnés
619 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 octobre 2011
« Man of the west » Anthony Mann (1958). Un western atypique et très violent pour l’époque. Il peut être vu comme le chainon manquant entre le western américain classique et le western italien qui allait naitre lors de la décennie suivante. Les trognes patibulaires des gangsters et leur extrêmes sadisme annonce en effet ceux de Sergio Leone et de sa descendance. Le personnage de Gary Cooper rappelle lui aussi celui de William Munny dans « Impitoyable », tueur sanguinaire qui tente de se refaire une vie. La scène vénéneuse ou l’un des gangsters force une jeune chanteuse à faire un strip-tease est assez emblématique du ton particulier du film, à cette scène répond une autre dans laquelle Cooper rosse violement le gangster avant de le déshabiller de force pour venger l’humiliation de la jeune femme. Une ambiance étrange et dérangeante, qu’on retrouve plus habituellement dans les productions des 70’s, domine le film. Ceci explique surement son échec public et critique à l’époque, il n’en a gagné que plus de valeur depuis.
Le film est considéré comme un grand western, bien noté et/ou classé dans la majorité des sites ou journaux spécialisés et pourtant... Dès les premières minutes on reste perplexe tant le héros, Link/Cooper ne semble pas bien malin en donnant plusieurs noms aux différentes personnes qui lui demande comment il se nomme au lieu d'en rester plus discrètement à un pseudo. En fait très vite on remarque plusieurs incohérences plus ou moins grossières qui gâche un film qui avait tout pour lui. On tique sur le fait que Link ait été le protégé du chef alors que Gary Cooper accuse alors ses 58 ans alors que Lee J. Cobb en a 48 et ce n'est pas le maquillage de ce dernier qui efface les rides de son partenaire. Comment le chef peut-il être aussi crédule et croire au retour de Link ?! SPOILERS cliquez pour en savoir plus !... Mais les paysages sont magnifiques, le technicolor est magnifique, Gary Cooper a toujours un charisme qui magnétise l'écran, Julie London est sublime... Site : Selenie.fr
Le sujet du long-métrage est très plaisant, après le film en lui-même est assez longuet par moment. Heureusement, dans l'ensemble 'L'Homme de l'Ouest' est un assez bon western avec sont lot de scènes classiques et efficaces. Par contre, la musique est vraiment "lourde", et la deuxième partie du film aurait du être plus courte. 3/5 (une bonne note de ma part, car je suis pas trop fan des films de ce genre)
Un scénario tiré aux cordeaux, une profondeur des divers sentiments humains exploités jusqu'à la corde, un western parfait digne d'une tragédie grecque de Sophocle. Il n'y a rien à jeter, c'est exceptionnel. D'autant plus exceptionnel chez Mann que le coté brillant, séduisant et même enthousiasmant de son héros habituel James Stewart n'apparait pas chez Cooper dont le coté usé ressort pour mieux servir le thème principal: la récurrence du temps passé. Julie London traîne aussi toute sa misère pour ne découvrir au hasard de cette terrible aventure que le plus important est d'aimer même si l'inverse ne se matérialise jamais. Bien sur Lee J Cobb en fait beaucoup selon son habitude mais le rôle de Dock Tobin lui colle à la peau tant ce sinistre sire est cinglé. Les décors naturels sortent de ce l'on a pour habitude de voir et le coté ville abandonné, s'il apparaît logique dans cette histoire ne lasse pas de surprendre à chaque nouvelle vision. C'est le moment de redire qu'il est plus agréable de voir et revoir une centaine de westerns bien identifiés plutôt que de rechercher dans les nouveautés un genre dont le moule est définitivement cassé.
Très beau western d'Anthony Mann dont on reconnaît les plans larges soignés avec ces décors superbes. Gary Cooper excelle dans son jeu sobre et classe. Même si ce n'est pas mon préféré de Mann, peut-être trop psychologique et pas beaucoup d'action, quant on voit les scènes de fin c'est du grand cinéma.
Un film paresseux pour un Gary Cooper en fin de course. Certaines scènes méritent tout de même le coup d'oeil, comme la bagarre de Link avec un brigand rival, ou le final, évidemment, qui est tout juste satisfaisant.
L’homme de l’ouest est un bon western de Anthony Mann. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, on entre immédiatement dans l’ambiance du film et on reste scotché du début à la fin. Les scènes d’actions sont réussies, le film est divertissant, le scénario est travaillé et pour finir, les acteurs comme Gary Cooper, Julie London ou encore Lee J. Cobb sont très convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…
Cet avant-dernier western d’Anthony Mann se différencie de ses grands classiques (des références absolues du western) par son coté plus sombre et plus intime. Avec moins de grands espaces, le cinéaste privilégie les différentes relations humaines et introduit un type de violence morale, de comportements cruels, et des scènes à haute tension qui préfigurent l’évolution du genre. Sur un scénario imparfait (une ou deux situations semblent trop dues au hasard), la mise en scène de Mann, ample mais précise, élégante et sensible fait merveille. C’est grâce à elle qu’émergent toutes les émotions, qu’elle accompagne les personnages principaux ou secondaires, comme ce merveilleux plan du village abandonné et désert qui laisse, hors champ, le vieux mexicain seul avec le cadavre de sa femme.
Après "L'Homme de la plaine", voici "L'Homme de l'Ouest" toujours réalisé par Anthony Mann mais avec pour vedette cette fois-ci Gary Cooper à la place de James Stewart. Jugé sombre et violent pour l'époque, ce western de la fin des années 50 démarre plutôt bien avec un climat de tension et un mystère entourant le personnage joué par Cooper. Malheureusement, ce tempo ne serra pas suivi et l'on abandonnera la virtuosité d'un scénario pour la régularité des films de cowboys habituelle où se mêlent vengeance, justice et amour. On retiendra bien heureusement quelques scènes grandement réussies tel que le strip-tease forcé de Julie London ou la bagarre, quelque peu ridicule, entre Cooper et Jack Lord. En quelques mots, "L'Homme de l'Ouest" n'a rien de particulier et peut se classer dans la longue liste des westerns standards de l'époque qui restent dominés par des chefs-d’œuvre tels que "Le Train sifflera trois fois" ou encore "Rio Bravo".
Western crépusculaire avant l'heure, "L'homme de l'ouest" d'Anthony Mann met en avant non pas James Stewart, mais Gary Cooper, plus stoïque que jamais, qui devra renouer avec son passé afin de se sortir, lui et ses 2 compagnons d'infortune, d'une mauvaise situation. Tourné dans les grandes plaines du Texas et dans des décors tout aussi crépusculaires que l'esprit du film, le rythme est plutôt lent (l'intrigue peinant à avancer) et le jeu des acteurs secondaires est parfois limite, notamment la dernière scène ("l'alcool n'excuse pas tout", pour ceux qui ont la référence...). Un film relativement sombre et violent pour l'époque, pas le meilleur du réalisateur donc, même si le début est plutôt pas mal (jusqu'à l'attaque du train) et qu'à la fin, la morale est sauve...
Voilà un moment que je n'avais pas vu un bon western qui plus est avec le grand Cooper.
Après l'attaque du train dans lequel ils voyageaient, Link Jones, une chanteuse et un commis voyageur tombent aux mains d'une bande de pillards qui les contraignent à participer à l'attaque de la banque d'une ville fantôme.
Le film n'atteint jamais le niveau d'un grand film.
Il raconte l'histoire d'un homme tranquille au passé trouble auquel il doit faire à nouveaux face la question est de savoir s'il va redevenir la personne qu'il était avant ou s'il va au contraire rester comme il est.
Les personnages sont plutôt mal travaillés surtout celui de la femme qui est terriblement caricaturale (Non mais à quoi sert elle?).
Sur le personnage de Cooper il n'y a rien à redire, il s'agit de l'un de ses plus grands rôles.
Cooper est non seulement un grand héros, mais il est aussi le grand fantasme des femmes.
Ca confirme ce que Godard disait: Pour faire un film vous avez besoin d'un flingue et d'une fille.
La mise en scène est classique et belle.
Les scènes d'actions sont tendues et bien filmés.
Mais le scénario est trop banale.
Dans le genre je préfère "A history of violence" de Cronenberg.
Un bon western américain, à la réalisation classique. L'histoire ne casse pas des briques mais tient la route. Gary Cooper tient là un bon rôle, plutôt charismatique. La scène la plus remarquable et la plus intense est la bagarre entre les personnages de Link Jones et Coaley. Pour le reste, on peut s'ennuyer par moments, mais des scènes intéressantes se glissent par ci par là. Le final est pas mal du tout. Le bilan est donc positif.
Voilà un western que j'avais déjà visionné il y a quelques années sans y prêter le regard critique qui est le mien aujourd'hui. Anthony Mann nous gratifie d'un scénario original : un ancien outlaw, Link Jones (Gary Cooper), arrive dans une petite ville à la recherche d'une institutrice pour les enfants de son village. Il repart en train et fait la connaissance d'un joueur professionnel qui lui présente une jeune femme, Billie Ellis (Julie London), une chanteuse qu'il lui présente comme institutrice. Le train s'arrête pour refaire le plein de bois. Quatre hommes armés l'attaquent mais ratent leur coup. Le train repart tout en laissant sur la voie Link Jones, l'institutrice et le joueur. Ils tombent sur une ancienne ferme où s'est réfugiée la bande, commandée par Dock Tobin (Lee J. Cobb). Commence alors une confrontation qui va aller lento crescendo entre les différents protagonistes. Anthony Mann est l'un des grands maîtres du western américain et ne m'a jamais déçu. Il réussit un très bon film, notamment dans l'approche psychologique des personnages. Il réunit une brillante distribution avec un Gary Cooper impérial, un Lee J. Cobb impressionnant et une Julie London séduisante. Les seconds rôles sont à la hauteur du synopsis, prenant et inquiétant. Un grand classique que ce western singulier qui assure un excellent divertissement.
Peut-on rompre avec son passé et refaire sa vie ? C'est le thème qu'aborde ce western considéré par certains comme un modèle du genre, par d'autres comme une oeuvre médiocre. En réalité, le scénario paraît assez faible, les caractères des personnages qui pourraient faire vaciller le héros dans sa volonté de repentance manquent un peu d'épaisseur. Mais il y a Gary Cooper, qui, en apparaissant vieilli et fragile (notamment dans cette mauvaise scène de bagarre qui l'oppose à Jack Lord), fait ressentir la difficulté de faire table rase de sa propre histoire, ... sauf à y être aidé par ceux-là mêmes qui voulaient vous l'interdire (de ce point de vue, la confrontation finale entre Gary Cooper et Lee J Cobb est très réussie).