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    Choke
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mars 2009
    Seconde adaptation d’un ouvrage de Chuck Palahniuk, «Choke» (USA, 2008) de Clark Gregg invite à la comparaison avec «Fight Club», première adaptation signée par un des plus importants cinéastes contemporains David Fincher. «Fight Club» se propulsait dans les méandres de l’esprit et son inconscience violente tandis «Choke» se contente de développer, non sans un esprit petit-malin, le regard acerbe portée par Palahniuk sur l’Amérique. A la différence de Fincher qui faisait sien l’œuvre littéraire, Gregg ne conçoit l’adaptation que comme une transposition en image, sans reformulation ni réajustement du mode de récit. Les flashs intempestifs qui ponctuent la narration linéaire de plans vulgaires et sexuels, déjà effectifs chez Fincher, déboîtent le parfait animal du récit hollywoodien pour lui préférer une figure bancale. Lorsque Fincher accomplit le système de plans subliminaux, il opère un nihilisme du classicisme hollywoodien en lui préférant une allure baroque. Quand Clark Gregg reproduit cet effet subversif, il ne le situe pas dans un processus de rupture mais le fond dans une esthétique consensuelle que se partagent les films produits par l’usine du cinéma indépendant américain dont Sundance est la capitale. «Choke», à travers son allure vulgaire et aguicheuse, travaille une analyse psychologique du malaise américain. Pays amnésique autant que la mère de Victor le protagoniste, les Etats-Unis tel que le décrit Gregg est un pays déjà vieux sans avoir jamais été jeune. Victor, le personnage principal, obsédé de sexe découvre la vérité de son enfance au fur et à mesure du film, jusqu’à croire qu’il est la résurrection du Christ. La volonté de Gregg de dresser un portrait parodique des Etats-Unis souffre d’une mise en scène peu inspirée, correspondant au moule flegmatique des productions indépendantes américaines. «Choke» est un leurre, il se veut critique de l’ensemble du système nord-américain, il n’est qu’une petite fable grivoise.
    landofshit0
    landofshit0

    274 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2009
    Seul Sam Rockwell sort son épingle du jeu dans cette adaptation bien trop plate.On sent le potentiel de l'histoire mais celle ci n'est pas assez poussé.Chaque idée et simplement effleuré du doigt,ce qui fait que l'histoire ce trouve a un carrefour d'idée,mais elle n'en prendra jamais une.Car au lieu de pousser le film dans ses retranchements le réalisateur s'est contenté d'une histoire pépère.La non prise de risque est un choix qui rend le film quelconque.Le réalisateur n'a pas les épaules suffisamment solide pour tenir ce genre d'histoire.Il lui faut apprendre a réalisé des films,car pour l'instant il lisse le travail des autres tel un rouleau compresseur,avec sa mise en scène plate ainsi qu'une image et un cadrage très laid.
    tixou0
    tixou0

    692 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    N'ayant aucun élément pour discuter de l'adaptation plus ou moins bien venue d'une oeuvre littéraire dont j'ignore tout, je me limiterai à une approche naïve de ce film : déconcertant dans le propos, mais moins intéressant dans la forme, il retient l'attention surtout grâce à la performance d'acteur de Sam Rockwell et, dans une moindre mesure, de celle de sa (fausse) mère de cinéma, Anjelica Huston.
    jfharo
    jfharo

    54 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Original et très bien joué à conseiller pour public averti néanmoins.
    selenie
    selenie

    6 188 abonnés 6 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 février 2009
    D'après l'auteur de "Fight Club" comme il disait... Seulement le réalisateur là ne vaut pas David Fincher.
    De la nouvelle le film aurait du retenir la substance vénéneuse et provocatrice, les dialogues percutants et des scènes habitées voir polémique. Le film se dote d'un scénario trop classique et lam ise ens cène académique n'arrange rien. Au final le film tient plus d'une comédie de Judd Apatow ou de Kevin Smith. Le questionnement sur l'origine divine ou non du héro est passé en seconde zone alors qu'il y avait une partie plus psychologique à traiter. Les acteurs font de leur mieux mais les commandes n'étaient pas tenues par des gens de talent.
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 012 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 janvier 2009
    N'ayant pas lu le livre, je ne peux pas dire si l'adaptation est réussie, en plus je n'avais pas aimé Fightclub tiré du même auteur. Ici l'idée est plutôt sympathique, suffisamment politiquement incorrecte pour sortir de l'ordinaire. Mais malgré tout cela a bien du mal à prendre. La mise en scène est assez quelconque et ne transcende pas son sujet. Le scénario aussi irrévérencieux soit-il, ne va pas assez loin, et finalement retombe comme un soufflé. Reste une belle interprétation de Sam Rockwell, très à l'aise. Il est bien entouré d'une toujours excellente Anjelica Huston et d'une non moins convaincante Kelly MacDonald. Mais tout cela est bien léger pour soulever les passions. Un film qui se voulait délirant mais qui au final nous fait à peine sourire. Dommage il y avait vraiment matière à...
    Jérôme H
    Jérôme H

    167 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2009
    Quelques bons dialogues ne suffisent pas à compenser l'absence de talent de l'acteur et d'une histoire tellement débile qu'elle s'oublie rapidement...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 145 abonnés 7 484 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 février 2009
    Clark Gregg adapte le roman de Chuck Palahniuk (auteur de Fight Club), l’histoire d’un escroc, obsédé sexuel qui accumule les thérapies de groupe.
    Le pitch s’avérait prometteur, on s’attendait à quelque chose de fort et de corrosif, mais en réalité, la réalisation est si mollassonne, qu’il ne se passe rien (ou presque). Y a t’il quelque chose à en retirer de tout cela ? Oui, le casting ! Où l’on retrouve les excellents Sam Rockwell & Anjelica Huston, mise à part cela, c’est le vide total !
    belo28
    belo28

    67 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2010
    Trois étoiles pour la présence de Sam Rockwell vraiment incroyable! Sinon le film jamais ne transcende le livre qui est une merveille d'inventivté!
    stebbins
    stebbins

    497 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Pas terrible. Choke fut annoncé comme la seconde adaptation d'un roman de Chuck Palahniuk ( déjà auteur de Fight Club, magistralement réalisé par David Fincher ): nous pouvions donc nous attendre à quelque chose de percutant et de réussi. Malgré la composition assez sidérante de Sam Rockwell, Choke n'est qu'un petit film sans caractère, dénué de style et fort peu intéressant. Et pour preuve : il ne s'agit ni de Larry Clark ni de Gregg Araki derrière la caméra, mais d'un jeune débutant dont le nom fait curieusement penser à un mixte des deux cinéastes cités ci-dessus... Clark Gregg. On nage en pleine perplexité lors du visionnage de Choke, long métrage cheap au scénario fait de bric et de broc et à l'esthétique impersonnelle. Le personnage de Victor ( Sam Rockwell, intense... ) est plutôt sympathique mais jamais le réalisateur ne parvient à installer l'émotion susceptible de le rendre attachant. Bref, le spectateur n'éprouve aucune empathie pour cette obsédé sexuel. Choke s'oublie très vite et laisse pas grand chose de mémorable. Médiocre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 août 2010
    ce film est d'une nullité affligeante. c'est completement barré, mais barré dans le mauvais sens du terme, vide de sens, consternant, plat et completement debile. on essaie de nous appater avec fight club ecrit en gros sur l'affiche, mais c'est bien la seule chose qui devrait pousser les inconscients et naifs (comme moi^^) à voir ce film. la realisation est mediocre mais à un point tel que meme moi je pense pouvoir faire mieux. bref un film sans interet, je veux qu'on me rende les 90 minutes de ma vie que jai perdues avec cette bouze.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    A la base il y a Chuck Palahniuk, auteur acerbe d'une Amérique déjantée. Déjà adapté par David Fincher avec le cultissime "Fight Club" , l'auteur confirme son amitié avec le cinéma dans cette nouvelle adaptation d'une de ses nouvelles, "Choke". Mais toute la verve critique et provocante de ses mots est passée au mixeur des conventions statiques et ennuyeuses d'une Amérique décidemment fière quand elle se moque faussement d'elle-même. "Choke" parle de sexe, d'accros au sexe, ceux qui, au détour d'une rencontre, fantasment à n'en plus pouvoir, ceux qui, chaque jour, se sentent obligés en eux-même de tirer un coup, avec qui leur passe sous la main. Evidemment, si l'on intègre le récit dans les valeurs américaines d'aujourd'hui comme d'hier, le film aurait toutes les raisons de faire fureur (comme le livre). Mais non, sous prétexte d'un respect des traditions culturelles de base, le film enferme son potentiel ravageur dans un théâtre sans émotion, ridiculement dénué de sens comme d'interêt, réduisant le principal contenu (le sexe et la vieillesse) à un sous-texte à peine étudié. Alors les scènes de sexe se doivent d'être limitées au maximum à cinq secondes, sinon le film serait trop 'vulgaire' . La boucherie séduisante des mots de Palahniuk, victime d'un étroit conformisme et d'une illustration pesante, se transforme alors en une syntaxe cinématographique désincarnée, de mots soudainement devenus plats et incrustés dans une image sans volonté, une mise en scène inexistante et un scénario d'une rare médiocrité. En effet la construction, loin d'être inventive, s'entête à raconter la jeunesse de ce bouffon du sexe (passé qu'il faudrait prendre comme la raison de son obsession sexuelle?), voyageant de part et d'autres de l'Amérique avec sa mère. Le film est boursouflé de ces flashs-backs agaçants et crémeux, tout aussi inintéressants dans leur rythme que le reste du film. Et "Choke" aboutit, après quelques baisades pudiques et jamais révélatrices des maux d'une société rang
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    173 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2010
    Au rayon des personnages les plus barrés vus sur grand écran ces dernières années,Victor Mancini est sans conteste en tête de gondole : obsédé sexuel, cet employé d’un parc d’attractions historiques aime aussi faire semblant de s’étouffer au restaurant, de façon à se faire payer l’addition par une âme charitable (et riche de préférence). Sachant cela, le choix de Sam Rockwell pour l’incarner sonne comme une évidence, tant il s’est fréquemment illustré dans des rôles déjantés (“Confessions d’un homme dangereux”, “Les Associés”…). Excellent, une fois encore, le comédien porte sur ses épaules un film que l’on aurait souhaité un poil moins sage : adapté d’un roman de Chuck Palahniuk, le long métrage de Clark Gregg est, certes, drôle ou délirant, mais manque d’un petit grain de folie qui l’aurait amené au niveau de “Fight Club”, précédente adaptation d’un roman de l’écrivain. Et pourtant, ce ne sont pas les situations mises en scène qui manquent dans “Choke”, entre les numéros de suffocation plus vrais que nature de Victor, les scènes à son travail, un rendez-vous qui manque de peu de virer au sordide, ou le moment au cours duquel, tombé sur le journal intime de sa mère, il se rend compte qu’il est peut-être le nouveau Messie. Des passages qui n’en restent pas moins amusants, et vont très bien avec les moments un peu plus tendres, voire romantiques (si si !) d’un film qui passe la sexualité, la religion, l’éducation ou l’identité à la moulinette satirique, sans pour autant se révéler être le choc attendu. À éviter ? Absolument pas, puisque “Choke” n’en demeure pas moins très plaisant, et parvient à se situer au-dessus de la majorité des films sortis début 2009.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Ne tombez pas dans l'erreur vendue par l'affiche: Même s'il s'agit d'une nouvelle de Chuck Palahniuk, Choke n'a pas grand chose d'un nouveau Fight Club et Clark Gregg n'est pas David Fincher. Malgré tout, nous sommes loin d'un mauvais film! Tout d'abord, il y a Sam Rockwell, jamais aussi bon que dans des rôles farfelus (Bienvenue à Collinwood) et il le prouve encore dans son interprétation juste, touchante et parfois tordante de cet accroc au sexe (sujet qui forcément met la puce à l'oreille). Des personnages tous plus attachants les uns que les autres l'entoure et c'est surtout l'imagination de l'écrivain qui ressort ici. Des situations improbables et drôles se retrouvent ici mêlées à des scènes douces amères étroitement liées à la mère du drogué interprétée par une Angelica Huston qu'on a toujours plaisir à retrouvé. Clark Gregg démarre timidement mais semble un réalisateur à suivre. Choke n'est pas Fight Club (je me répète) et ne prétend pas l'être mais Choke est une oeuvre divertissante et originale qui se laisse regarder avec plaisir.
    Stephenballade
    Stephenballade

    393 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Autant le dire tout de suite, je n’ai pas lu le bouquin de Chuck Palahniuk, "Fight club", sur lequel s’appuie "Choke". "Choke" : en voilà un titre bien trouvé ! Car si vous n’êtes pas ami avec l’irrévérencieux, cette réalisation de Clark Gregg ne manquera pas de vous choquer. Vous n’avez pas le temps de vous installer que déjà les premières répliques vulgaires font leur apparition. Le ton est donné, et on se dit alors qu’on se dirige tout droit vers une comédie grasse plus ou moins lourdingue. Eh bien non. Nous voilà confrontés à un film qui atteint les sommets de la débilité. Je ne critique pas l’histoire en soi, car elle a le mérite d’être originale. Mais en regard de ce que dit l’internaute Laurent C., il semble établi que "Choke" soit très éloigné du roman, ainsi que de "Fight club" (de David Fincher) qui n’est autre que la première adaptation (1999) de l’œuvre littéraire. Ici, nous n’avons aucune profondeur dans les personnages. Tout est plat, y compris dans cette romance pas probable pour deux sous (du moins de la manière dont elle a été traitée à l’écran). C’est le doigt posé constamment sur le bouton stop que je suis allé au bout de… on va dire "ça". On a droit quand même à une petite morale, elle vaut ce qu’elle vaut, même si on ne la partage pas forcément. Chacun son point de vue après tout. Ce n’est tout de même pas suffisant pour sauver la pauvre prestation des acteurs quels qu’ils soient (sauf peut-être Anjelica Huston qui montre un petit quelque chose quand son personnage est sur son lit de malade), la B.O. ne se fait pas remarquer, il n’y a rien à tirer de la photographie, et la réalisation est des plus quelconques, et en plus ça ne fait pas rire. I’m chocking !!!
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