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    La Baie Sanglante
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    51 critiques spectateurs

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    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Sorte de nouvelle version de "L'Île de l'Epouvante" (que le même Mario Bava réalisa en 1970) mais en gore, "La Baie Sanglante" raconte donc une histoire similaire, proche des "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie, une bande de gens, invités dans une belle demeure isolée, se font trucider les uns après les autres...mais par qui ?
    Ici, Bava en fait des tonnes dans le gore, ça gicle, on parle de ce film comme d'un précurseur (avec "Black Christmas") du slasher et pourquoi pas ? C'est en tout cas une de ses plus belles réussites, tout en restant une série B horrifique un peu datée. A noter, la présence ici de Laura Betti, et de Claudine Auger, une ex Miss France et ex James Bond Girl ("Opération Tonnerre").
    Roub E.
    Roub E.

    947 abonnés 4 988 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    En la faisant courte je dirais que « la baie sanglante » c’est vendredi 13 soigné et avec des idées. Pour développer un peu c’est un Giallo qui a inspiré de manière évidente le Slasher américain avec son tueur mystérieux qui décime l’ensemble du casting avec tous les outils qui lui passent sous la main. L’histoire est assez improbable et simpliste et les personnages caricaturaux, mais Mario Bava arrive par sa mise en scène à susciter l’intérêt et la curiosité. Il suit un schéma qui peut faire penser à du cinéma porno sanglant : scène de meurtre, intermède, scène de meurtre, intermède … et une musique qui elle aussi fait penser à un film de fesses des 70’s. Dit comme cela ce n’est pas engageant mais il arrive à tirer un maximum du peu de moyen visiblement à disposition en filmant des meurtres très graphiques (les effets pratiques sont très réussis) et de bonnes idées de mise en scènes. Si on est amateur du genre c’est vraiment un film à découvrir tant il parait un précurseur à ce niveau.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    Avec « La baie sanglante » qu’il considérera comme son film fétiche, Mario Bava entame la dernière partie de sa fructueuse carrière et sans doute aussi son dernier travail important, pourtant doté de moyens dérisoires. C’est Dino De Laurentiis qui met Bava en contact avec le jeune scénariste Dardano Sacchetti qui vient de se brouiller avec Dario Argento après « Le chat à neuf queues ». Les deux hommes sont en harmonie d’écriture et concoctent une histoire qui avec le recul sera vue comme à fortes préoccupations écologiques mais aussi et surtout comme précurseur de ce qui deviendra dès le début des années 1980 un phénomène de mode mondial avec le « slasher ». Il se dit même que le réalisateur Sean S. Cunnigham, après avoir vu « La baie sanglante », aura eu l’idée de donner le titre « Vendredi 13 » à son célèbre film de 1980, en hommage aux treize meurtres qui scandent l’action du film de Bava. Chacun de ces treize meurtres qui s’orchestrent autour de la cession de la baie d’une île, détenue par une comtesse (Isa Miranda) dans le but d’en faire un complexe hôtelier, a été avec l’aide du spécialiste des effets spéciaux Carlo Rambaldi, minutieusement travaillé par Bava qui pour l’occasion tient aussi le rôle de chef opérateur (son métier initial). En ce début des années 1970 celui qui était né en 1914 avait sans doute pris conscience des dégâts occasionnés par la main de l’homme sur la nature. Particulièrement en Italie où les règles d’urbanisme, souvent à la main des organisations mafieuses, ne faisaient pas grand cas des petites bêtes que les complexes hôteliers viendraient perturber dans leur environnement, contribuant à leur disparition progressive. D’où le titre original « Ecologia del delitto » qui prend aujourd’hui tout son sens. On comprendra donc aisément que les protagonistes de l’histoire ne trouvent donc guère d’indulgence sous la plume de Bava et de Sacchetti qui laisseront le triste mot de la fin à deux jeunes enfants qui tout en jouant innocemment, mettront un terme sanglant à cette tuerie pour laquelle leurs deux parents les avaient abandonnées de très longues heures dans un mobil home. La photographie est sublime et il a fallu toute l’inventivité de Bava qui tournant dans la propriété du producteur Giuseppe Zaccariello à Sabaudia est parvenu à donner l’illusion d’une forêt luxuriante là où se battaient en duel quelques maigres bosquets. Autre idée originale qui n’aura pas été reprise dans les slashers, les crimes sont perpétrés par différents protagonistes qui ne sont d’ailleurs jamais clairement identifiés, donnant toute sa magie au film. Le serial killer ou « Bogeyman » sera lui la figure de proue de la longue liste des suites données à « Halloween », « Vendredi 13 » et autres « Freddy » ou « Souviens-toi de l’été dernier ». Recette sans doute plus efficace pour créer le frisson immédiat avec les fameux « jump scares » mais aussi plus primaire dans l’approche et surtout moins subtile dans l’architecture des meurtres. Il faut savoir ce que l’on veut ! Mario Bava était un grand réalisateur qui plus le temps passe trouve des adeptes par-delà sa disparition maintenant assez ancienne (1980).
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 542 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Quelles baffes et coups de poing! Le film est un manifeste de mise en scène, un bréviaire pour tout apprenti metteur en scène; que ce soit en intérieur ou en extérieur dans des décors naturels. Mario Bava est responsable de la photographie de son film, des effets visuels. Le découpage est impressionnant et chaque séquence est un modèle.
    Et le film est impressionnant par son climat: beaucoup de décors naturels, avec la baie, les eaux, les végétaux, de jour et de nuit, qui donnent un climat, avec une lumière automnale. Le film est impressionnant par sa ligne dramatique: une succession de meurtres, tous liés, à l'arme blanche, avec ce qu'il faut de gore, de sang et de coupures (tête, visages). Cette succession ne provoque pas forcément la peur, mais la surprise. Ensuite les différents personnages impressionnent, certains possédant un degré sûr d'exubérances. Ajoutons des nudités que nous ne pouvons plus voir (en 1971 c'était possible). Ajoutons une conclusion qui en fait un film encore plus nihiliste.
    Les maquillages sont de Carlo Rambaldi.
    Nous savons où les slashers étatsuniens ont trouvé leur inspiration. Et probablement Tobe Hooper.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2022
    Écologie du crime
    Dans le dernier numéro en date de la 7ème Obsession, il est beaucoup question du slasher. Ça tombe bien, j’avais ce Bava en stock dans mon … service de VOD (hum …). L’occasion faisant le larron (hum encore …), on lance le truc ! Nous sommes dans un petit coin de paradis qui pourrait ressembler à Baden. Là, des jeunes foufous trouvent une boite de nuit abandonnée et visitent en douce une maison d’architecte. Ce lieu paradisiaque est l’enjeu d’une lutte entre propriétaire et apprenti promoteur qui souhaite tout artificialiser. Bref, au final, ça fait pas mal de morts au compteur.
    Si le slasher doit avoir des jalons, ce sera chronologiquement Psychose, Le Voyeur et La Baie Sanglante. Les deux premiers apportent la psychologie du genre et le dernier affine la forme. Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, on ne sera pas surpris par le procédé de mise en scène de La Baie Sanglante puisqu’on l’a déjà vu ailleurs dans des films postérieurs. Pour autant, ça fonctionne toujours. La première demi-heure est assez jouissive par sa tension ascendante et son petit côté frivole qui nous rappelle que nous sommes en terres italiennes. La suite devient une intrigue criminelle un peu plus classique (giallesque disons) mais toujours au cordeau. On appréciera (ou pas) des meurtres à la violence très graphique qui nous ramène au temps où ça racolait à tout va. Au chapitre des regrets, il y aura peut-être une interprétation un peu juste, une gestion de la lumière (ou peut-être du temps) un peu chaotique où on confond parfois le jour et la nuit américaine et un rythme parfois mal assuré. Reste que c’est assurément un bon moment et que ce film dans sa première partie est un cas d’école.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2021
    Le chef d'œuvre d'horreur de Mario Brava. Un grand film d'épouvante terrifiant, sanglant, glaçant italien.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 avril 2021
    Après des années à entendre parler du génie de Bava et de ses contemporains et de l'influence qu'ils ont eue sur les films d'horreur moderne en particulier les slasher j'ai finalement regardé La Baie sanglante le week-end dernier. Tout ce que je peux dire c'est oui je sais que les films giallo sont censés être courts sur l'intrigue et longs sur le style. Mais je n'ai eu aucun sentiment de danger ou de suspense pendant cette histoire seulement l'envie qu'elle se termine au plus vite. Seule la mort par pendaison au début était intéressante principalement parce que tous les autres détails des meurtres du film avaient l'air d'avoir été trempés dans de la peinture rouge. Il n'y avait presque aucun réalisme dans aucun des meurtres. La décapitation était particulièrement ridicule il y avait des trous à l'arrière du cou du corps décapité. Désolé pour les fans de giallo mais je ne comprends pas pourquoi on en fait tout un plat...
    Shawn777
    Shawn777

    581 abonnés 3 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2020
    Ce film, réalisé par Mario Bava et sorti en 1971, n'est pas mal du tout ! Hybride entre le giallo et le slasher, le film nous présente une série de personnages se disputant une baie (en gros) et se faisant tuer les uns après les autres. Bon, c'est très grossièrement résumé mais en gros, le principal de l'histoire est là. Considéré par beaucoup comme étant le film qui posa les bases du slasher, ou en tout cas du slasher en tant que teenage horror movie (car sinon, il y a déjà eu avant "Le Voyeur" de Michael Powell et bien-sûr "Psychose" d’Hitchcock), il garde néanmoins un aspect giallo assez identifiable, même si j'avoue avoir quelques problèmes avec ce terme. Effectivement, l’appellation giallo désigne en réalité beaucoup de choses, que même les spécialistes se disputent encore (par exemple, l'éternel débat autour de "Suspiria", est-ce un giallo ou non, bref) même si ici, nous pouvons l'identifier grâce au côté gore et à l'aspect policier et thriller du film. L'aspect slasher du film ne représente en réalité qu'une petite partie, lorsque les jeunes entrent par effraction dans la maison et se font tuer un à un (dont un des meurtres d'ailleurs, assez original, sera reprit plus tard, ainsi que d'autres éléments, dans le deuxième chapitre de "Vendredi 13"). Ensuite, c'est réellement une sorte d'enquête policière qui se remet en place, avec ce côté thriller un peu à la Agatha Christie, tout en gardant ces meurtres assez gores, et c'est, à mon sens du moins, cette partie-là qui se rapproche le plus du giallo. Bon voilà, en dehors des aspects techniques, le film ne reste dans l'ensemble plutôt pas mal même s'il a de gros problèmes de rythme. Je trouve en effet que certaines scènes sont assez longues et que l'intrigue est un peu trop complexe et tirée par les cheveux (même si la toute fin est drôle et très surprenante). On remarque bien que le film n'avait pas beaucoup de budget mais les meurtres, même s'ils ont évidemment vieillis, restent jouissifs et très bien mis en scène ! Du côté du casting, nous avons la James Bond girl Claudine Auger, Claudio Camaso, Luigi Pistilli etc. qui jouent relativement bien. "La Baie sanglante" n'est donc pas extraordinaire mais reste un classique du cinéma de genre assez intéressant.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2020
    Avec « La baie sanglante » Mario Bava, le père du Gialo, jette les bases du Slasher. Tous les composants de ce style sont déjà présents : lieu isolé, meurtres sanglants, complaisance gore, sadisme, pin up dénudées et sauvagement assassinées. L’influence de Bava sur Craven se retrouve dès les premiers films «The Last House on the Left », « The Hills Have Eyes », à tel point que « La baie sanglante » sera présenté aux USA comme « Last House on the Left II » alors qu’il a été réalisé avant. L’apogée créatrice de Craven sera atteinte avec « A Nightmare on Elm Street », en particulier dans le troisième opus délirant. Au delà de cette genèse, le réalisateur italien met en scène une étude entomologique sur les turpitudes humaines, dans une ambiance d’une moiteur collante, accordant ainsi la forme et le fond (fond qui manque dans les descendants américains). Ses personnages, exceptée Brunehilde, sont égoïstes, cupides et sans scrupules. Ainsi l’absence d’empathie évite de se laisser distraire du réquisitoire implacable d’un misanthrope. Tout est mal qui finit mal avec une conclusion abstraite en forme de clin d’œil, prouvant, s’il en était besoin, à quel point la mise en image (mise en scène et photographie) est maîtrisée par le cinéaste. Mais de regretter les zooms avant et arrière intempestifs, un casting de niveau aléatoire avec une absence de direction d’acteur qui fait apparaître Claudine Augier brillante, par défaut et un script par moment bordélique.
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    La Baie est une superbe propriété convoitée de plusieurs individus prêts à tout pour l'obtenir. Dès lors, elle va être le théâtre d'une belle hécatombe, les mises à mort ne manquant pas. En 1971, quand Mario Bava réalise "La Baie sanglante", il est loin de se douter qu'il va influencer une bonne partie des slashers des années 80 (impossible de ne pas penser à "Vendredi 13"). Une chose est sûre cependant c'est que Bava s'éclate et que les meurtres sont aussi joyeusement gores qu'inventifs. Le cinéaste n'a d'ailleurs pas son pareil pour plonger ses films dans une atmosphère étrange un brin mortifère, ici aidé par un très beau décor naturel. Problème cependant, c'est que l'ami Bava a oublié de soigner le scénario au passage, celui-ci se perdant dans tous ses personnages et ses conflits, rendant l'ensemble un brin confus même si on comprend à peu près où il veut en venir, décrivant des personnages corrompus par l'appât du gain, prêt à tuer sans sourciller pour arriver à leurs fins. On regrettera aussi - et c'est une chose récurrente chez le cinéaste - une mise en scène sacrément bancale, capable de très beaux moments de tension comme d'autres beaucoup plus plats frôlant le ridicule. Difficile d'ailleurs de savoir comment prendre le film. Au premier degré, il peine à fonctionner devant la bêtise de certaines scènes (ce final, mon dieu !) mais réjouira les amateurs du genre au second degré. Dans tous les cas, on ne pourra pas nier la générosité du cinéaste, s'évertuant à nous choquer à travers un film bien gore dans lequel on appréciera la présence de Claudine Auger.
    Ricco92
    Ricco92

    221 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2018
    Malgré sa qualité très moyenne, L’Île de l’épouvante peut être vu comme assez important car il ressemble à une sorte de précurseur du slasher. Son autre intérêt est également le fait qu’il sert de brouillon à une œuvre tournée l’année suivante : La Baie sanglante. En effet, dès les premières minutes, on se rend compte que la mise en scène de Mario Bava est nettement plus maîtrisée que dans son modèle. Cette fois, les personnages sont beaucoup mieux croqués et le scénario est nettement plus intéressant en particulier grâce à l’enchaînement de retournements de situation de la dernière demi-heure et l’accumulation de tueurs : Bava s’amuse à surprendre son spectateur (dès les premières minutes où le meurtrier… se fait tuer) et à le choquer (là où L’Île de l’épouvante ne montrait pas les meurtres, La Baie sanglante n’hésite à le faire et à verser dans le sanguinolent, ce qui en fait encore plus une influence pour le slasher). En outre, Bava bénéficie d’une musique assez subtile et angoissante signée Stelvio Cipriani. La Baie sanglante fait donc partie des belles réussites de Mario Bava et possède une forte importance sur l’avenir du cinéma d’exploitation par son influence sur le slasher quelques années plus tard.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2018
    sanguinolent avec du suspense, très années 70 power flower. Film d'horreur à voir avec des plans gores très rapides mais de belles trouvailles sur certains plans.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 avril 2017
    Ce film est considéré par certains comme étant à l'origine du genre slasher au même titre que Psychose ou Halloween. Alors que ce genre se résume schématiquement à une personne ou entité unique tuant une succession de victimes (même groupe social, même famille, lieu unique, passé commun trouble) pour des raisons plus ou moins obscures, peu de réflexion sur la violence apparaissent dans ces films. Comparez la Baie sanglante à un simple slasher m'apparaît réducteur, malgré le côté artisanal du film et les séances de meurtres nombreuses et brutales. Le réalisateur a une vision désenchantée, la violence étant selon lui intrinsèque à l'espèce humaine et se déclenchant en réaction à divers éléments ou situations (le titre italien est donc plus approprié). La scène finale en est le parfait exemple. Un film qui va au delà du divertissement pour pop corn et frissons mais il n'est pas interdit d'y prendre plaisir sans déchiffrer le message.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    Le scénario est légèrement brouillon, il y a quelques longueurs et la fin frôle le ridicule. On est loin des envoûtantes réussites précédemment réalisés par Mario Bava comme le Masque du Démon ou le Corps et le fouet, mais la Baie Sanglante demeure un bon cru dans la carrière du cinéaste. Un bon slasher, au ton profondément pessimiste, et qui a très certainement inspiré le culte Vendredi 13.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    749 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Pas l'oeuvre la plus aboutie et la plus marquante dans la filmographie de Mario Bava, mais "la baie sanglante" mérite tout de même le coup-d'oeil car il s'agit à priori du tout premier slasher de l'histoire du cinéma. La mise en scène est plutôt réussi en ce qui concerne les scènes de meurtres. Il y en a d'ailleurs treize au total, dont une scène de pendaison, une à la hache ou encore une à la lance. Par contre, ce giallo manque à mon sens de suspense, il n'y a pas suffisamment de gore et les comédiens font une prestation assez moyenne. Je retiendrais quand même la bonne performance de Claudine Auger qui est l'une des seules à tirer son épingle du jeu. On notera aussi une fin bien surprenante et une photographie assez soignée concocté par Mario Bava lui-même. On est donc en présence d'un thriller horrifique à découvrir et qui à du fortement influencer Sean S. Cunningham pour son "Vendredi 13".
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