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Sid Nitrik
58 abonnés
416 critiques
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2,0
Publiée le 4 février 2015
A mi-chemin entre giallo pur et ce que l'on pourrait appeler un ancêtre du slasher moderne, « La baie sanglante » n'est pas la plus grande réussite de Mario Bava. Du bizarre, du crado, des plans à la première personne, des acteurs aux fraises, le film en regorge. Un véritable scénario solide et cohérent, on drague encore la baie pour en trouver un. On a l'impression que Bava ne s'embarrasse même pas de justifier les boucheries qu'il met en scène et se contente de faire évoluer ses personnages au gré de ses envies, de ses tâtonnements scénaristiques. Il en ressort un film gore et désarticulé, une sorte de pseudo Cluedo malsain mais bordélique, où le réalisateur cherche à tout prix à atteindre un quota de massacres sans vraiment travailler son ambiance. La réalisation est assez plate, l'atmosphère faiblement intrigante, les mises à mort peu marquantes (à part celle du couple), et ce malgré un début intéressant et quelques scènes qui réaniment l'attention. Et puis, je ne sais pas si c'est moi ou Claudine Auger y est aussi expressive qu'une seiche ?
La Baie sanglante est un très bon Slasher (le premier du genre) italien réalisé par Mario Bava ou on trouve des acteurs comme Claudine Auger (Opération Tonnerre), Luigi Pistilli (Et pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leone ou il joue le frere de Tuco (Eli Wallach), Le Grand Silence de Sergio Corbucci et La Queue du scorpion de Sergio Martino), Leopoldo Trieste (Divorce à l'italienne de Pietro Germi, Séduite et abandonnée de Pietro Germi, Le Clan des Siciliens d'Henri Verneuil, Le Parrain 2 (Mario Puzo's The Godfather : Part II) de Francis Ford Coppola et le Caligula de Tinto Brass), Laura Betti (Far West Story de Sergio Corbucci et 1900 de Bernardo Bertolucci), Isa Miranda (Malombra de Mario Soldati et La Ronde de Max Ophüls), deux jeunes couples et 13 morts assassinée sauvagement... Le film qui a lancé le Slasher est Italien et non Américain comme tout le monde le croit (La baie sanglante date de 1971, Black Christmas film canadien réalisé par Bob Clark, de 1974 et Halloween de John Carpenter de 1978), réalisé par Mario Bava qui est décidément un visionnaire car aprés avoir créé le Giallo, il créé le Slasher et quel Slasher souvent copié (Vendredi 13 (1980) qui s'en inspire fortement), jamais égalé...
Etrange ce film , à la fois kitsch et chiant , prévisible et trop bref et en même temps esthétique et sexy , attirant et surprenant . J'avous ne pas trop savoir quoi en penser , c'est un giallo particulier , j'avais l'habitude de voir des films "urbains" dans ce style , les baies ou les endroits de ce genre font d'avantage penser à des cadres de slashers je trouve , il y a une atmosphère qui me plait beaucoup néanmoins mais je trouve qu'il est globalement trop faible au niveau scénario , toute la fin va beaucoup trop vite ; Certes le scénario n'est pas le point le plus important d'un giallo mais la c'est vraiment "torché" ; Les personnages sont tous extrêmement curieux , fallait oser pour la toute fin...
Que l'on aime ou pas les thrillers italiens des années 1970, et à fortiori le genre si particulier du giallo, il faut reconnaître que ces films là ont du style et une âme. Cadavres empilés, morts plus ou moins sanglantes, intrigue tordue et couleurs criardes sont au menu de ce classique de Mario Bava. Et le réalisateur italien n'est pas là pour perdre du temps, ce qui se ressent dans la mise en scène comme dans la durée du film.
Epoque b�nie du cin�ma de genre italien!Une pure oeuvre de mise en sc� Bava n'a cetainement pas la place qu'il m�rite dans l'histoire du cin�ma!"La baie sanglante" est une fable morale sur le pire de la nature humaine-sombre, noire et sans sc�ne finale est n'est � jeter sur les 1h20 minutes du film........ Ps:"vendredi 13" doit beaucoup de ses sc�nes marquantes � ce film.......
On peut le voir comme un précurseur du slascher en se foutant pas mal du scénario, et là on est assez bien servi (Vendredi 13 ne fera que copier). On peut le voir comme un polar sanglant et essayer de raccommoder le scénario et là, je vous conseille l'aspirine… On peut aussi le voir comme un film bancal où le meilleur côtoie le pire, le meilleur étant la magnifique scène d'introduction, l'étonnante scène finale et dans un genre différent les péripéties aquatiques et naturistes de la très pulpeuse Brigitte Skay, le pire étant sans doute la prestation calamiteuse de Claudine Auger.
"La baie sanglante" est un film culte du genre "giallo". Il comporte tous les bons ingrédients du genre: Une ambiance unique et dérangeante, des meurtres assez crus et gores, une chouette mise en scène, de beaux décors, une BO sympa, une actrice principale Claudine Auger aussi belle que dérangée. Mythique.
Ah ba en voilà un film impossible à noter tant on ne sait par où commencer et passons notre temps à nous demander si c'est génial ou nullissime. Bon, pour être totalement honnête, j'opterais plutôt pour la deuxième possibilité, mais les choses sont plus compliquées que ça. Imaginez : si la première scène est un modèle d'efficacité et de maîtrise, voilà que l'on passe en quinze secondes à des dialogues à peine dignes d'un porno et à un immense n'importe quoi niveau montage, au point d'avoir l'impression qu'on a collé les images d'un autre titre à la suite ! D'ailleurs, il faut attendre un bon bout de temps pour qu'on ait également des informations sur le pourquoi du comment, tant l'ensemble s'apparente à un grand bordel à base de zooms et de comédiens pitoyables (on se demande s'ils le font exprès, c'est dire!), pas aidés par l'un des pires doublages que j'ai eu l'occasion d'entendre. Oui mais voilà : cela a beau être ridicule, avouons que ces meurtres en série plus « badass » les uns que les autres sont plutôt rigolos, d'autant qu'il y a de quoi être surpris à plusieurs moments. En effet, il est absolument impossible de savoir exactement ce qui va se passer la scène suivante tant « l'intrigue » multiplie les personnages et n'en suit jamais un en particulier, donnant à cette bizarrerie un aspect totalement déséquilibré et incohérent, mais donc au moins inattendu dans le déroulement. Et puis le massacre de gros rapaces par d'autres gros rapaces a quelque chose d'assez cynique permettant de se réjouir un minimum, à l'image d'un dénouement particulièrement savoureux. Bref, un étrange mélange de série B et Z « anar » ne ressemblant la plupart du temps à rien, mais vaguement inventif, capable de quelques fulgurances et même doté d'une certaine « poésie » morbide permettant de ne pas trop s'ennuyer : très loin toutefois des grands classiques de Maria Bava que sont « Le Masque du démon » et « La Fille qui en savait trop ».
Quand les dix petits nègres se mêlent de Giallo (et vice versa)... Ici il est évidemment question de crime rituel, de fétichisme, d'héritage convoité, mais aussi de mélancolie... Si, si, le souvenir amer de ce lieu jusqu'ici préservé et qui bientôt ne sera plus qu'un vaste projet d'hôtellerie sur les bords d'un lac oublié. Jouissif et morbide (et vice versa).
Nous sommes là en présence d’un slasher italien de très bonne facture. Les victimes sont plus adultes que leurs homologues US. Les filles sont pulpeuses et terriblement sexy même dans la mort. Comme dans beaucoup de films d’horreur transalpins, la réalisation est sophistiquée, la musique raffinée et le scénario complexe. Sans être un giallo, le suspense est bien plus présent que dans un « Vendredi 13 ». Même si ici, finalement, spoiler: tout le monde s’entretue . Les personnages divers et variés (dont spoiler: un collectionneur d’insectes farfelu ) sont tous bizarres. L’atmosphère particulière de la baie, sa nature et ses bruits ajoutent du piment au film. Les meurtres sont diversifiés et pour certains très gore. Il faut dire que la caméra de Mario Bava est assez complaisante : spoiler: décapitation à la hache avec plan fixe sur le tronc bouillonnant de sang, hachoir planté dans un visage avec gros plan de plusieurs secondes sur la victime, deux corps transpercés avec une lance pendant un coït (scène reprise dans la série des « Vendredi 13 »), spoiler: cadavres dans un piteux état qui remontent à la surface de la baie , etc. Seul regret, l’usure du temps affecte un peu ce film des années 70 (photographie, dialogues, jeu des acteurs). La séquence finale avec spoiler: les deux enfants est d’un cynisme réjouissant.
Un petit domaine au cadre bucolique et à l'atmosphère calme, peut être même trop calme est le fruit des convoitises en vue d'une grande affaire immobilière. La comtesse paralytique propriétaire du domaine coupe court au projet. Erreur fatale: un plan diabolique, criminel est mis en place... Avec "La Baie sanglante", Mario Bava signait un film qui allait servir d'inspiration à des films disons... particuliers qui vont connaître leur âge d'or dans les années 80: il s'agit bien entendu des slashers. Le film de Bava en est un, ça ne fait aucun doute, mais à part les meurtres réalistes et violents, il n'y a pas grand chose à retenir. Parfois ennuyeux, parfois un peu angoissant ce film est tout de même à voir car il reste le précurseur d'un genre cinématographique...
Si vous avez déjà vu e premier "Vendredi 13", cela ne vous servira absolument à rien de regarder ce film. Malgré l'ambiance, très giallo, et le style visuel de Mario Bava, j'ai été tout le temps ennuyé par le fait que toutes les scènes que je voyais me faisait penser à "Vendredi 13", certains meurtres on même été piqué à ce film. Non franchement, il est pas mal, mais comme je l'ai dit, si on a déjà vu V13 avant celui ci, ça ne sert plus à rien.
Je suis assez déçu! Vu la réputation du film et aimant beaucoup le genre giallo, je m'attendais à découvrir un chef d'oeuvre, et au final, c'est un film assez basique et qui a franchement assez mal vieilli. Rien de bien exceptionnel si ce n'est de bons meurtres, mais ça n'a rien de bien fascinant. La première partie est franchement pas mal. Bons meurtres et mise en scène assez particulière. On a même droit aux codes de bases du genre slasher (tueur, jeunes inconscients, courses dans la forêt, arme blanche, ambiance, etc), d'ailleurs, il y a même un meurtre qui fait fort penser à Vendredi 13. Quant à la deuxième partie, j'ai détesté. Très ennuyante, inintéressante et très lente. Bref, c'est le premier film de Mario Bava que je visionne et j'en ressors assez déçu. Pas mauvais, mais pas aussi excellent que sa réputation le laisse envisager.