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    Hadewijch
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    2,8
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    55 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 350 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Trop mystique, trop exclusive dans son amour de Dieu, soeur Hadewijch est refoulée du couvent et ne prononcera pas ses voeux. Redevenue Céline, la jeune fille des beaux quatiers de Paris -en un ou deux plans, Bruno Dumont suggère la vacuité d'un foyer grand bourgeois- se lie d'amitié avec une jeune musulman de banlieue.
    Le cinéma épuré et elliptique de Dumont a toujours quelque chose de fascinant parce que ses silences notamment sont une invitation à la méditation et à la réflexion. En philisophe, Dumont place l'être humain le plus humble au centre du film et de ses préoccupations, et semble faire peser sur lui un indicible désarroi. Le cinéaste nous perd parfois lorsque le minimalisme attaché à la réalisation comme au personnage de Céline confine à la monotonie ou que sa mise en scène est par trop absconse. Dans son cheminement erratique, l'héroine évoque sa foi explicitement en quelques occasions; d'autre fois, son engagement et sa dévotion laissent perplexe parce qu'on en cherche, à tort sans doute, la cause ou la raison. Quoiqu'il en soit, la dernière séquence, symbolique et subtile -le terme de l'errance de Céline- sera, une fois n'est pas coutume chez Dumont, spoiler: comme un happy end!
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2022
    Si on peut mettre en avant une sorte de fil rouge dans la filmographie de Bruno Dumont sur ses cinq premiers long-métrages, c'est le caractère drastiquement solitaire de ses personnages principaux. Le nordiste s'expatrie à Paris pour un drôle de récit sur la foi. Céline, aka Hadewijch, à un parcours assez déroutant. Issue d'une haute bourgeoisie apparente, son rapport avec le divin est à la limite du malsain. Il n'est toujours pas question pour le cinéaste français d'être complaisant. Le seul problème ici, à l'image de Twentynine Palms, c'est que cette trajectoire en mode road trip délirant est assez incompréhensible. Les motivations de la jeune fille sont que très peu lisibles, les prémices d'une histoire d'amour avec Nassir ne sont que très peu crédibles et de fait le tout ne rencontre que très peu d'intérêts.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 954 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 février 2022
    Le parcours mystique d’une jeune fille à la recherche de Dieu, son grand amour. Un film au récit elliptique, aussi déroutant que consternant, bien que traversé par quelques moments de grâce.
    1,75
    fan de foot
    fan de foot

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Le film est vraiment moyen et les acteurs sont horribles manqués de charisme SURTOUT Sarafidis vraiment ne le regarder pas
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2019
    Le pire film vu depuis longtemps. La comédienne principale joue horriblement mal et devrait renoncer pour toujours au cinéma. Son rôle est tellement niais qu'on se tord de rire juste en la voyant. Les effets spéciaux sont si laids et si mal faits qu'on se demande si on ne rêve pas. Le film se veut spirituel, il n'est qu'ennuyeux et pompeux. Une gigantesque perte de temps
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 mars 2019
    Hadewijch, c'est l'histoire d'une caricature de grenouille de bénitier nommée Céline qui se fait virer d'une caricature de couvent parce qu'elle prend un peu trop au premier degré sa caricature de foi. spoiler: Désœuvrée, elle fait la connaissance d'une caricature de jeune de cité ("zyva mamzelle t'es tro charmante, sai kois ton 06 ?") puis de la caricature de djihadiste qui sert de frère au premier. Après qu'elle lui ait régurgité une caricature de discours mystique exalté (tellement vide de sens qu'on dirait un discours de campagne LREM), ce même djihadiste comprend qu'il y a un coup à jouer en embrigadant Céline dans une caricature d'attentat.
    Résultat : une heure et quarante-cinq minutes de caricature de cinéma français dépressif et pseudo-intello-branlette. La frange snob du public y verra peut-être un messie filmique inaccessible du grand public, mais les plus objectifs s'empresseront d'enterrer le DVD au fond du jardin pour que personne d'autre n'en subisse le cocktail mortel d'ennui et de vacuité.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Le cinquième long métrage de Bruno Dumont est à ce jour le plus délicat de sa filmographie. J'ai beau avoir été effrayé par ces premières minutes des plus austères, la suite m'a réellement enthousiasmé. J'étais suspendue au moindre geste, à la moindre parole de Céline. Julie Sokolowski délivre une prestation à la fois mystique mais aussi inspirante tout en maintenant cette violence si chère à Bruno Dumont, le tout dans des murmures d'une douceur enivrante. J'ai beau mettre " réconcilié " avec ce metteur en scène depuis son dernier film ( Flandres ), l'appréhension et la tension s'empare toujours de moi à chaque fois que je me décide de voir un de ces long métrages. Il a pour habitude de laisser sa marque, ces créations me hantent encore longtemps après visionnage, je reste donc sur mes gardes ... Hadewijch est à la fois original et profond, une oeuvre à part entière, je suis vraiment bouleversé sans non plus être totalement épris. Un jolie film !
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2016
    Un film intense, sensationnel, puissant, très original et singulier sur l'amour et la spiritualité. Une réussite majeure.
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Un des plus beaux films de Dumont, un très beau portrait de femme, mystique et radicale. La fin, hélas, me semble bâclée, cédant au poids d'actualités envahissantes. Pour ma part, je n'ai pas cru à ce revirement, à ce passage chez l'ennemi, en quelque sorte.
    Julie Sokolowski, qui joue le rôle principal, est remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Je le dis tout de suite : je n'ai pas aimé Hadewijch. Du tout. Mais ne l'ayant pas aimé, je suis tout de même capable de reconnaître qu'il s'agit d'un très bon film, dérangeant - et je pense que c'était là aussi l'objectif du réalisateur - et ayant une vraie consistence dans son sujet.
    Alors pourquoi n'ai-je pas aimé Hadewijch ? Parce que je n'aime pas être dérangée. Pas autant du moins. Les dialogues sont vides - à dessein certainement, ça ne les empêche pas de l'être, il n'y a qu'un quart d'heure du film que j'ai profondément apprécié - le crossover entre les religions musulmane et catholique, et l'engagement de Céline, et la fin est bordélique. On ne peut pas dire que ce film est vide, même en étant de mauvaise foi. Ce film est remplis de trucs, mais qui, dans mon sens, ne passent pas.
    Ma pensée aussi est bordélique, je vous prie à l'avance de m'en excuser ^^
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2014
    "Hadewijch" met en place une dialectique passionnante d'affrontements (le bien contre le mal, l'ouverture contre le rejet de l'autre, création contre destruction) qui aurait pu s'avérer piégeuse. Mais Bruno Dumont parvient à transcender tous les clichés pour capter l'essence de l'être paradoxal, véritable sujet de son film.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Film qui s'avère être anti-religieux (même si c'est pas le propos). Le personnage central Hadewijch est tellement mystique qu'elle peut être considéré comme "folle" voir dangereuse. Tout ce qui pourraient être caricatural est finalement crédibles. La mise en scène est très lente mais est également éclatant.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    18 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2012
    Super idée, tres bien joué par la jeune Julie Sokolowski, un bon fond phylosophique mais on s'ennuie......
    Clingo
    Clingo

    58 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2012
    Quel beau personnage que Céline...naïve, touchante, à fond dans son trip, et toujours le visage illuminé par une certaine grâce. Il y a quelque chose de formidable qui se produit dans Hadewijch : le film adopte une mise en scène aussi pure que l'est son personnage principal. Il y a quelque chose qui coule d'une scène à l'autre, un mouvement d'une parfaite fluidité qui traverse tout le film. On dirait du Bresson sans l'austérité, dans la manière qu'a Dumont de capter précisément une émotion ou un geste et d'en extraire toute l'essence. Cela n'est pas qu'une affaire de forme, mais aussi de dialogues et d'acteurs, d'une fantastique justesse. C'est très surprenant de constater comment un certain réalisme produit autant de matière spirituelle, comment l'authenticité des situations - le visible - déclenche la pureté la plus totale - l'invisible donc.

    Céline donc, ou Hadewijch. La dernière fois que j'ai vu un personnage féminin aussi pur c'était Grace de Dogville ( qui porte bien son prénom, qui aurait très bien pu être celui de Céline ). Ca n'est sûrement pas un hasard, Céline apparaissant comme un personnage typique de l'univers de Lars Von Trier. Il y a une innocence en elle, qui pour moi naît de son amour éperdu pour la religion, de cette chose qu'elle ne peut contrôler, et qui échappe à la raison. Dumont est loin d'insister sur un tel point, mais on peut penser que le jeune âge du personnage est aussi ce qui provoque sa perte. Le film n'évoque jamais ce point précis, mais on peut penser que si elle manque de repères et si elle est aussi naïve ( pour ne pas dire un peu c*nne ), c'est également par manque d'expérience. " Par jeunesse ". Il n'en reste pas moins vrai qu'une grâce émane donc du personnage, peu importe de quoi elle provient finalement. Et comment le spectateur ne peut-il pas - malgré le jusqu'au-boutisme dérangé du personnage - être en empathie avec elle ? Comment ne pas avoir envie de la protéger, de lui parler, de détourner ses yeux du Ciel pour la ramener sur terre ? Il faut une sacrée actrice ( sans jeu de mots ) pour parvenir à une telle symbiose entre l'innocence et une certaine forme de perversité, pour atteindre une telle harmonie d'une interprétation tout en fragilité et en puissance physique et mentale.

    Et cette grâce cache un revers moins agréable puisque la radicalité nous dit Dumont, est irrationnelle. L'extrémisme religieux - chrétien, musulman, autre - a ceci d'effrayant que ceux qui le pratiquent sont persuadés de la bonne foi de leur mission. L'amour rend aveugle...par ailleurs, et c'est le seul reproche que je fais à Hadewijch, l'écriture elliptique pose problème : les espaces laissés par le récit sont-ils une manière de commenter la psychologie des personnages ( on n'explique pas puisqu'il n'y a rien à expliquer ), ou bien le signe d'une maladresse, une incapacité qu'a l'auteur à respecter ses personnages et leur cheminement ? ( on ne comprend pas toujours les motivations, ça crée un manque ). On peut penser que les deux réponses sont acceptables, voire qu'elles s'entremêlent, mais je privilégie la dernière.

    L'amour rend aveugle donc, mais le spectateur lui peut voir, heureusement, comment Dumont fait apparaître la grâce à l'écran et d'une manière générale la matière invisible que le cinéma sait si bien rendre.

    Grand film, porté par une Julie Sokolowski d'une effarante beauté et d'une grâce perpétuelle.
    Vincent P
    Vincent P

    23 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2012
    Un film sidérant de beauté sur la quête de l'amour, le besoin de sacré et le tiraillement intérieur que peut provoquer une foi extatique...
    Hadewijch brûle littéralement sous nos yeux et se consume à petit feu du fait que son amour du christ ne puisse pas s'incarner physiquement. Nassir la fait donc souffrir sans le savoir.
    Julie Sokolowski y est ainsi tantôt terrifiante, tantôt drôle et légère, tantôt illuminé et délirante.
    La fin est tout simplement bouleversante. Elle traverse sa mélancolie et sa solitude en courant à travers un jardin d'eden pluvieux pour finalement se réincarner et tomber, pour la première fois, dans les bras d'un homme. Magnifique.
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