Dancing girls est né de la volonté du producteur Anthony Mosawi de faire faire un film "qui ait du sens, une belle histoire, une aventure humaine, un spectacle agréable à regarder." Après avoir lu plus de 600 scénarios, tous ou presque d'horreur, le producteur a souhaité trouver une histoire nouvelle, plus rare sur les écrans. Un film sur la danse s'est alors imposé à lui comme une évidence.
Réalisateur de plus d'une centaine de clips et de publicité, Darren Grant, avec Dancing girls réalise son deuxième long métrage. En 2004, il passait pour la toute première fois derrière la caméra pour mettre en scène Diary of a mad black woman, adaptation de la pièce du même nom. Son approche personnelle de l'image et sa volonté de toujours illuminer les femmes à l'écran ont séduit Anthony Mosawi, satisfait d'avoir trouvé son réalisateur.
Avant d'engager Ray Kluga comme chef décorateur, Darren Grant a dû rencontrer une dizaine de concurrents à Los Angeles. Si tous avaient du talent, aucun n'a réussi à séduire le réalisateur, selon qui, leur vision du film était insuffisante. C'est finalement au cours d'un entretien téléphonique avec Ray Kluga, basé à New York, que Grant a trouvé son chef déco. A l'issue de leur conversation, Kluga lui a fait parvenir un mail de 8 pages, dans lequel il développait sa vision du film. Il a immédiatement intégré l'équipe du film.
Afin d'amener quelque chose de différent au concept du film, Anthony Mosawi tenait à proposer un style de danse bien particulier. Le burlesque américain, entre théâtre et strip tease, a donc inspiré les mouvements des chorégraphes, qui en ont conservé la sensualité et l'aspect spectaculaire.
Tracy Phillips, la chorégraphe du film, a monté son propre club (l'Aqua) et créé son spectacle. Danseuse et metteur en scène, c'est ainsi qu'elle s'est faite remarquer à Los Angles par le producteur et le réalisateur du film, qui ont immédiatement été bluffé par sa présence et son talent. Ce dernier précise: "C'était entre le strip-tease, le théâtre et le spectacle de cabaret, les filles dansaient sur des chaises, disparaissaient quand les lumières s'éteignaient et revenaient dans de nouveaux costumes, c'était super, j'avais l'impression de regarder Flash dance en live. Leurs numéros avaient un côté rétro-rock que je trouvais fascinant."
Danseuse depuis sa plus tendre enfance, Mary Elizabeth Winstead y a toujours consacré du temps. Travailler sur ce film a été l'occasion pour elle de combiner ses deux passions, le jeu et la danse. Mais l'expérience n'aura pas été de tout repos. A raison de dix heures de répétition par jour, l'actrice, de formation classique, est devenue une vraie danseuse de hip-hop !
Avant d'être réalisateur, Darren Grant était assistant et électricien sur les plateaux. C'est à cette époque qu'il fait la rencontre de David Claessen, déjà directeur de la photographie. Grant, admiratif du travail de son collaborateur, raconte: "J'ai toujours aimé son travail avec la lumière (...) Il peint ses images au moyen de la lumière. J'adore sa façon de travailler. Ensemble, nous avons fait des clips formidables, tous ses plans sont comme un portrait ou un tableau."
Duane Adler, scénariste de Dancing girls, semble être une spécialiste de ce genre d'histoire puisque c'est elle qui a signé les scénarios de Save the Last Dance et Sexy Dance.
Dans Dancing girls, le rôle de Brooke est tenu par Ashley Roberts, l'une des membres du groupe Pussycat Dolls. Si la jeune femme est novice dans son rôle d'actrice, il n'en reste pas moins que c'est une danseuse professionnelle, habituée du show et de la scène. Une première expérience qui s'est donc révélée très concluante pour la chanteuse.
Si l'action du film est censée se dérouler à Chicago, le tournage a en fait eu lieu au Canada et plus exactement à Winnipeg, dans la province du Manitoba. Désireux de trouver un lieu qui puisse s'apparenter à Chicago, le réalisateur et son chef décorateur ont trouvé beaucoup de ressemblance entre la ville américaine et cette petite ville canadienne: "On y retrouve les mêmes arches et les mêmes immeubles en pierre de la fin du XIXe siècle. Avec Darren, nous ne voulions pas reproduire Chicago à l'identique, mais créer un univers plus ouvert et universel tout en exploitant l'ambiance et la texture de cette ville afin de créer le monde bohème du film."