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    Les Seigneurs de la mer
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2020
    Il y a trois plongées dans Les Seigneurs de la mer. La première plongée est contemplative, elle immerge le spectateur dans des paysages marins et océaniques magnifiques où les requins cohabitent avec les autres espèces et se nourrissent, conformément à leur place haute dans la chaîne alimentaire qui fait d’eux les dieux de ce monde aquatique. La deuxième plongée est militante, elle confronte le spectateur à une réalité assez peu médiatisée, à grand renfort de témoignages et de séquences prises sur le vif ; une plongée en horreur, dans la barbarie humaine, loin des clichés attenants à la représentation traditionnelle des requins comme monstres sanguinaires. La troisième plongée est autocentrée, elle relate l’amour qu’éprouve, depuis tout petit, le réalisateur Rob Stewart pour les requins ; une plongée qui s’apparente à un culte de la personnalité avec moult ralentis, plans excessivement esthétisées et mises en scène ridicules. On ne saurait reprocher à un documentaire engagé d’être démonstratif ; toutefois, lorsque la démonstration prend l’allure d’un règlement de comptes à coups de corail, problème. Le réalisateur confond prise de conscience et prise d’otage, nous spectateurs sommes ses captifs, et les nombres panneaux de textes sur écran noir agressent l’œil, témoignant d’un manque de confiance dans les images et les séquences rapportées. Le paradoxe qui sous-tend l’entièreté du long métrage réside dans sa volonté de faire choir de son statut de surhomme tout en brossant le portrait d’un dieu-protecteur, le réalisateur lui-même. Les Seigneurs de la mer reste néanmoins un réquisitoire sans concession sur la folie humaine, cette folie qui pousse l’homme à se mesurer aux dieux à ailerons sans comprendre que sa lutte ridicule a des conséquences sur la survie de la biodiversité ainsi que sur la survie de notre espèce. « On se prend pour des dieux, alors qu’on n’est qu’une bande de primates déchaînés ». Un documentaire imparfait mais important.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Un documentaire passionnant et édifiant sur la condition des requins à travers le monde. Bravo Rob Stewart.

    https://www.cineserie.com/dossiers/gros-plan/gros-plan-en-eaux-troubles-la-face-cachee-des-oceans-1987299/
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Quand "Les seigneurs de la mer" s'attarde sur des images marines avec une contemplation amoureuse et nous informe il séduit. Quand il nous prend en otage émotionnellement avec ses dénonciations dont la mise en scène fleure le misérabilisme, il déçoit. Le documentaire de Rob Stewart souffre de cette inégalité. Aussi amoureux des requins (et du monde marin) qu'il soit, le jeune biologiste relègue presque au second plan cette passion qu'on aurait aimé voir davantage partagée. Le côté sensibilisation à la bêtise humaine et à l'importance de la présence des requins dans l'écosystème marin en devient presque indigeste par moment à cause d'images bien trop "tape à l'oeil". De plus, certaines scènes qui auraient gagnées à n'être que des anecdotes prennent bien trop d'importance. Très maladroit dans sa narration et dans ses choix, "Les seigneurs de la mer" est un documentaire décevant qui ne fascinera que dans les moments de grâce où Rob Stewart se mêle aux requins, ou l'océan nous offre de belles images, bref, lorsque la passion est transmise.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    155 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2013
    Je n'ai pas aimé ce documentaire, non pas qu'il soit inutile mais ses défauts sont insupportables. D'abord la personnalité narcissique de Robb Stewart. Il pue la suffisance et son ton est d'une prétention incroyable. Et va-y que j'te sauve une daurade, que j'explique comme à un débile des éléments évidents, que je m'attarde sur les risques énormes que je prend pour retourner au Costa Rica où de toute façon je ne sert à rien et surtout que je réalise toutes mes interviews les tétons à l'air (probablement une victime du virus Lautner). Et je ne vous parle même pas d'une scène misérabiliste au possible qui n'a absolument aucun intérêt pour le documentaire. Dans son contenu aussi c'est léger : en réalité Sharwater ne s'élève au dessus du pensionnaire d'Arte du dimanche après midi qu'au moment ou il se transforme en magasine d'investigation politique au Costa-Rica. Si l'on apprend des éléments interessants (les éléphants tuent 20 fois plus que les requins, ils étaient déjà présents avant les dinosaures, le requin marteau n'a jamais tué d'être humain...) les enseignements du reportage (pourtant verbeux) restent pauvres et on privilégie l'émotion à base de massacres et de dépecages insoutenables. Cette réalisation très anglo-saxone (canadienne en l'occurrence) est rapidement stérile. Je la trouve justifiée quand elle vient souligner et renforcer des faits précis mais ici ce n'est que peu le cas surtout que les données chiffrées sont parfois très peu claires. On nous balance ainsi un message sur fond noir "the world's shark population is estimated to have declined by 90%." sur quelle période, quels espèces ? Les raisons de sauver les dauphins sont également très pragmatiques mais aussi très simplistes. Heureusement le thème du reportage est plus que justifié et la photographie dont le sublime est encore renforcé par la BO aérienne (on reconnaitra Portishead notamment) vaut à elle seule le détour. On parie que les seules palmes que remportera jamais Robb Stewart sont déjà à ses pieds.
    estcetony1
    estcetony1

    17 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2013
    un reportage de haute volée qui nous réconcilie avec les requins mais aussi qui nous fait prendre conscience de l'importance de ce magnifique animal.
    Penser qu'autant de requins sont tués par jour juste pour leur ailerons et que les états ne font rien pour endiguer cette chasse absurde fait froid dans le dos.
    Bravo au courage des réalisateurs pour dénoncer cela ( spoiler: il leur en a fallu puisque ils ont failli se retrouver en prison et qu'ils ont du fuir le costa rica
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    Une belle leçon de vie, nous soignant déjà de notre phobie absurde des requins, et qui nous donne envi que d'une chose : AGIR. Magnifique.
    lev7
    lev7

    5 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2014
    Un documentaire splendide, sur un animal incompris et donc l'existence est nécessaire, qui a pour seul défaut un biologiste qui se
    met trop en avant et aime se mettre en position de martyre par vanité ou but cinématographique ?! A vous d'en juger.
    Biloba63
    Biloba63

    53 abonnés 847 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2012
    Le militantisme de Rob Stewart (III) pour les requins motive ce film docu bien réalisé. L'enquête est soignée et interpelle le spectateur sur cette cause totalement méconnue et sur les idées reçues. Un bon moyen de se cultiver et d'en apprendre plus sur ce prédateur, sur l'horrible massacre qu'il subit, et sur les conséquences de son éventuelle disparition.
    On arrive à s'émouvoir et à éprouver de l'empathie pour ce grand prédateur dont nous avons toujours eu l'image noire du mangeur d'homme sanguinaire.
    Certaines images sont très dures, très cruelles mais hélas tellement réalistes. Il est appréciable que l'opinion public ait pu prendre connaissance de ce massacre qui file au génocide. Une réalité que trop peu ne connaisse et dont personne ne s'inquiète. Et pourtant....
    On reprochera parfois que ce reportage pousse le bouchon trop loin et semble en faire un petit peu trop. Mais quand il s'agit de causes telles que celle-ci, difficile de contenir son expression.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2012
    L'histoire d'un homme qui aimaient les requins. Peut-être le seul homme sensé de la planète. Mais vraiment seul.
    Ceux qui lisent mon site "Radikal Kritik" le savent, pour moi, le problème de l'écologie est simple, moins il y aura d'enfants, moins la pression sur la nature (qui ne nous a rien demandé et tout donné) sera forte et plus la vie sera agréable et pérenne. Comme personne ne m'a prouvé le contraire jusqu'ici, je campe sur mes positions. Et je suis heureux que les documentaires actuels soient de plus en plus incisifs sur la responsabilité de la pression démographique, l'absence d'éducation qui en résulte faute de moyens (la richesse vient de la rareté, ce ne sont pas plus de gens sur la planète qui seront riches, ce sont les commerçants qui en profitent et les appauvrissent encore plus), et l'autodestruction qui en résulte (le capitalisme ultime résidant dans le fait que s'il faut vendre sa mère pour gagner quelque chose, on le fera).
    Je vais expliquer par l'exemple.
    Les Chinois se reproduisent plus vite que certaines espèces d'insectes grâce à la médecine occidentale d'importation (moins de mortes en couche, moins d'enfants malades, moins de vieux morts de maladie). Ils n'ont qu'une éducation productiviste mélangée à des obstructions traditionnalistes comme la croyance totalement mythologique (à l'opposée de la médecine qui leur apporte cette croissance démographique incontrôlée) que l'aileron de requin est bon pour la santé. Que ce plat est de plus le symbole bôf de bonne santé financière (plus vous avez de pauvres en nombre, plus vous avez de riches, même s'ils sont un pourcentage réduit), et vous arrivez au résultat simple et inéluctable qu'il faut pêcher beaucoup de poissons pour faire fonctionner la machine à fric qui permet l'accession à une norme sociale aussi idiote que la lapidation des femmes adultères dans d'autres cultures. Moins grave ?
    Hélas non.
    Car les Chinois, en plus de nous tuer nos emplois, les autochtones de certaines provinces qu'ils annexent, vont bientôt nous tuer tout court en nous empêchant de respirer de l'oxygène. Vous verrez comment en voyant l'intégralité de ce documentaire choc qui va au bout du raisonnement sans passer par la case politiquement correcte de l'écologie de salon ou de la diplomatie officielle.
    Vues les images immondes de ce documentaire, le choix du fil directeur « je suis le réalisateur et je m'implique physiquement parce que j'y crois » n'est pas idiot. Il permet en tout cas de tenir en haleine pendant cette avalanche d'informations et de chiffres d'un pamphlet totalement à charge et particulièrement bien construit au niveau pédagogique sinon démagogique.
    Il se trouve que je n'ai jamais compris l'humanité qui est prête à dépenser des fortunes pour sauver des bébés phoques parce qu'ils sont sympathiques alors que l'on pouvait massacrer les requins qui n'ont pour seul défaut que d'empêcher de se baigner tranquillement. Au dernières nouvelles, l'océan, c'est chez lui, vous avez des piscines, vous les bipèdes. C'est toujours le même problème, moins il y de gens éduqués et intellectuels, plus c'est le niveau hormonal de base qui prévaut : « ce qui ressemble à un petit mammifère auquel je peux identifier mon dernier bébé est sympathique ».
    Cette hauteur d'intelligence provoque un manque d'ouverture sur le monde tel qu'il est et sur la différence obligatoire par principe.
    Ce documentaire a le mérite de montrer un homme qui aime passionnément les squales, sans mettre sa vie en danger, flirter avec le requin blanc ne fait pas partie du programme. Il cherche à comprendre le vrai comportement du requin par sa seule approche (il n'est pas scientifique non plus), l'anthropomorphisme. Et c'est beau à l'écran, ce qui n'est pas idiot non plus, pour provoquer un choc affectif chez les débiles mentaux. Non seulement les sales bêtes cruelles ont le droit de vivre, mais en plus ce sont elles qui permettent le fragile équilibre des éco-systèmes.
    En tout cas j'ai appris un truc encore plus ignoble que ce que j'imaginais d'après les dernières infos que j'avais, les Chinois pêchent désormais aussi le requin baleine ! Ce géant des mers, rare, plus beau et parfait que les baleines elles mêmes, tout ça pour simplement vendre un aileron plus grand que les autres. Ce qui est horrible dans ce genre de documentaire, ce n'est pas de pleurer sur son sort ou sur son avenir, ce qui est horrible, c'est de voir en action la connerie humaine sans limite et insondable. Si elle n'a rien appris en 2007, il n'y a désormais aucun espoir que les cons soient éduqués un jour, ils sont désormais trop nombreux. Et les requins ont disparus à 90% en 10 ans. Félicitations.
    Ce documentaire pose aussi une autre évidence, plus on fera d'effort pour créer des consommateurs et non des intellectuels qui réfléchissent, plus la vitesse d'arrivée dans le mur sera rapide, et c'est tant mieux, quelques espèces animales arriveront à survivre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 août 2011
    Une belle arnaque! J'ai mis quand même deux étoiles car le requin me fascine et quelque part le documentaire véhicule et informe le spectateur. Maintenant pourquoi c'est une arnaque? Le film s'apelle 'Les seigneurs de la mer'. Mais ils parlent de qui? Des requins ou des chasseurs de requins? Les seigneurs de la mer évoque la puissance et la souveraineté des requins. Je m'attendais à voir un super documentaire sur les requins. La façon dont ils chassent, dont ils se reposent, comment ils vivent ensemble... Là, le documentaire dure 1h40 et pendant plus d'une heure on voit des requins tués cruellement, des ailerons arrachés... Le film nous martelle de chiffre: Nombre de requins tués en tant de temps, la cuisine avec les ailerons de requins, leur business et chiffre d'affaire. C'est bon quoi moi je m'attendais à voir un truc fascinant sur l'un des animaux les plus fascinants de la planète et à la place on le voit se faire charcuter dans tous les sens. Changez de noms de documentaire ou si vous aimez tant les requins, faites un documentaire digne du requin!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 août 2011
    « Les seigneurs de la mer », un documentaire traitant le thème des requins. C’est une très bonne idée car de mon point de vue, le cinéma et la télévision sont de très bons moyens de sensibilisation pour la sauvegarde de notre planète, d’espèce ou d’autres choses en danger. De plus ce film documentaire permet donc au public de savoir que les requins ne sont pas si méchants que l’on veut nous faire croire et qu’ils sont réellement en danger. Dans ce documentaire on retrouve de très belles images de fond marins mais aussi des images très durs qui doivent nous faire comprendre à quel point ces animaux sont menacés. Pour conclure, j’ai aimé ce film et je ne suis pas ennuyé en regardant ce documentaire qui m’a appris beaucoup de chose et qui m’a intéressé. Et enfin sachez que pendant que vous êtes en train de lire ma critique, des requins meurent mais aussi beaucoup d’autre animaux mais aussi des hommes. 16/20  4/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2011
    Un grand coup de pied en pleine gueule ! Magique ! Une prise de conscience importante. Personne ne peut rester de marbre face a ce documentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 juillet 2011
    Les requins sont des poissons magnifiques qui sont anéantis à cause de la pêche aux ailerons et à cause d'une mauvaise image donnée par certains films, sur ce point le documentaire offre une très bonne approche en montrant des images qui illustrent la beauté et la souffrance que certaines personnes font aux requins. Mais le problème est là, il n'y a pas assez d'images sur les seigneurs de la mer, trop d'images sur d'autres poissons ou mammifères alors que je voulais regarder un documentaire sur les requins... De plus l'égocentrisme du réalisateur est parfois agaçant. Néanmoins, ce film est très intéressant, il avive l'opinion sur les requins, dénonce les barbaries des humains et montre à quel point ce sont des êtres fabuleux !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mai 2011
    Plus vite les requins mourront, plus vite l'Homme disparaitra!!!!! TUEZ LES REQUINS!!!!!!!
    vanou97
    vanou97

    44 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    Rob Stewart nous dévoile un magnifique monde sous-marin filmé comme jamais... Un univers surprenant, merveilleux, intrigant et malheureusement en péril à cause des humains! Et c'est cette prise en considération, si forte dans ce film lui donne énormément d'importance. Plongez avec ces magnifiques seigneurs de la mer et faîtes à votre manière ce que vous pouvez pour empêcher ce fléau en vogue qui détruit ce que nous avons de plus beau... Rendons nous compte aussi que tuer pour une économie parallèle lorsqu'on est plus faible est d'une lâcheté incompréhensible ! Les Seigneurs de la mer nous offre des images grandioses pour un constat implacable sur la cruauté humaine !
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