Le metteur en scène Mike Newell revient sur ce qui lui a donné envie de réaliser ce film, et plus particulièrement sur l'aspect mythique de cette histoire qui l'a beaucoup intéressé : "Ce qui m'a donné envie de faire ce film, c'est l'histoire. C'est une fable absolue, l'histoire universelle d'un homme qui voit son monde remis en cause par des évènements extraordinaires et qui va se dépasser pour tenter de sauver la situation. J'aime aussi l'idée d'entraîner les spectateurs dans un monde où ils ne sont jamais allés auparavant (...) Cette histoire a quelque chose des grands mythes classiques, elle en a la force symbolique (...)", nous explique-t-il.
L'incontournable assistant réalisateur Michael Stevenson, grand spécialiste des épopées cinématographiques (Lawrence d'Arabie, Le Docteur Jivago, Barry Lyndon, etc.), a travaillé pendant quelques jours sur Prince of Persia : les sables du temps, au moment du tournage des scènes dans les Studios Pinewood en Angleterre.
Pour les besoins du film, plus de 3 500 armes furent fabriquées, comprenant des lances, des épées, des arcs, des boucliers, etc. La personne en charge de la supervision de tout ce qui est lié à la conception des armes n'est autre que l'armurier Richard Hooper, un grand habitué des grosses productions qui avait travaillé sur Mensonges d'Etat en 2008, Casino Royale en 2006, Batman Begins en 2005, Alexandre en 2004 ou encore Le Retour de la Momie en 2001.
Plus de 7000 costumes furent fabriqués pour le film, dont les tissus ont été cherchés aux quatre coins du monde (France, Italie, Chine, Inde, Maroc, etc.). Contre toute attente, le personnage portant le nombre le plus important de costumes n'est pas la Princesse Tamina (Gemma Arterton), mais Nizam (Ben Kingsley). Par ailleurs, la chef costumière Penny Rose avait déjà assuré la supervision du travail sur les costumes des trois Pirates des Caraïbes, une saga résultant également de la lucrative collaboration entre Jerry Bruckheimer et Walt Disney Pictures.
Toujours côté conditions de tournage dans le désert marocain, un spécialiste des vipères et des scorpions a été engagé pour faire en sorte que l'équipe ne soit pas victime de ces vilaines "bébêtes". Sur son t-shirt était marqué "Snake Dude"...
L'un des plus gros défis du tournage au Maroc provenait de la température, pouvant monter jusqu'à 50° ! Afin de s'hydrater en permanence, l'équipe du film aurait consommé quelques 1 114 894 bouteilles d'eau. Mais étant donné qu'à peu près 1850 personnes furent engagées (dont 800 marocains recrutés localement) pour travailler sur le film, ce chiffre apparaît tout de suite beaucoup moins improbable... A cette chaleur s'ajoutait d'autres difficultés météorologiques, comme par exemple les régulières tempêtes de sable.
Le premier décor utilisé pour le film était un petit village perché dans les montagnes d'Oukaimeden (la principale station de ski du Maroc, se situant à 74 kilomètres de Marrakech), à environ 2500 mètres d'altitude.
Pendant le tournage, Mike Newell a engagé quelqu'un qui était constamment chargé de jouer à Prince of Persia sur console...
Jerry Bruckheimer aurait souhaité donner forme à cette adaptation en 3D, mais au moment du tournage, les moyens techniques n'étaient pas encore assez performants pour y parvenir.
Si Prince of Persia : les sables du temps est un succès, le producteur Jerry Bruckheimer songe déjà à l'adaptation d'un deuxième épisode...
Dastan, le nom du prince interprété par Jake Gyllenhaal, signifie "conte de fée" en langue Perse. Un "Dastan" est une histoire centrée sur un personnage courageux qui cherche à protéger les siens d’un éventuel ennemi, véhiculant ainsi un modèle de bravoure.
L’actrice iranienne Golshifteh Farahani, qui devait auditionner pour le rôle de Tamina à Londres avec Gemma Arterton, fut arrêtée à l’aéroport par les autorités iraniennes, et contrainte de rester en Iran pendant six mois, les autorités du pays n’ayant pas apprécié le fait qu’elle ait joué dans Mensonges d'Etat de Ridley Scott (2008).
Pour cause d’accident de moto, l’acteur Rey-Phillip Santos a été remplacé par Toby Kebbell (RockNRolla en 2008, Chéri en 2009...).
Après Quantum Of Solace (2008) et Le Choc des Titans (2010), voilà à nouveau l'actrice Gemma Arterton à l'affiche d'une très grosse production hollywoodienne.
Walt Disney Pictures prévoit de sortir le film d'abord en Europe, et ensuite aux Etats-Unis en espérant tirer profit du Memorial Day.
Pour le rôle du Prince Dastan, tenu par Jake Gyllenhaal, Orlando Bloom (Kingdom of Heaven, Troie) et Zac Efron (les 3 High School Musical) ont été pressentis.
L'équipe technique de Prince of Persia : les sables du temps est composée de personnes possédant pour chacune d'entre elles une carrière cinématographique riche en films à gros budget. C'est le cas du compositeur Harry Gregson-Williams (Shrek 2 en 2004, Kingdom of Heaven en 2005, etc.), du directeur de la photographie John Seale (Le Patient anglais en 1996, Poséidon en 2006, etc.) ou du chef décorateur Elli Griff (La Chute du faucon noir en 2001, etc.). Sans compter le producteur Jerry Bruckheimer, dont la filmographie comporte des dizaines de films qui ont cartonné au box-office, comme Top Gun en 1986, Bad Boys II en 2003 ou encore Benjamin Gates et le Trésor des Templiers en 2004, pour ne citer qu'eux.
A noter que Jake Gyllenhaal avait participé au casting de deux films de super-héros incontournables des années 2000 : Spider-Man en 2002, dont le rôle fut finalement attribué à Tobey Maguire, et Batman Begins en 2005, qui fit de Christian Bale l'un des acteurs les plus "bankables" du moment.
Prince of Persia : les sables du temps est le quatrième film produit par Walt Disney Picturesà avoir été classé "PG-13" (accompagnement parental recommandé, film déconseillé aux moins de 13 ans) aux Etats-Unis, après les trois Pirates des Caraïbes.
Entamé en juin 2008, le tournage de Prince of Persia : Les Sables du temps s'est déroulé au Maroc et près de Londres, dans les studios Pinewood (qui ont aussi été utilisés pour Le Cinquième élément en 1997 et Quantum Of Solace en 2008).
Pour incarner le personnage du Prince Dastan, Jake Gyllenhaal s'est entraîné dans le but d'affiner sa musculature et d'améliorer sa condition physique (son personnage court beaucoup !) : "Il me fallait une condition physique parfaite pour courir avec mon armure ou assumer tout ce que le scénario exigeait, mais pour un film d'une telle dimension, tout doit être plus grand, plus puissant. J'ai ainsi dû travailler ma voix et ma diction pour la rendre plus théâtrale et parler comme un prince perse de l'époque", confie l'acteur. Déjà dans Jarhead - la fin de l'innocence, sorti en 2005, le comédien avait suivi un entraînement intensif supervisé par des membres de l'armée américaine, pour apparaître de manière crédible dans la peau de son personnage militaire.
Le budget du film est estimé à 150 millions de dollars, ce qui représente donc 10 millions de plus que Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl (le premier) et deux fois moins que Pirates des Caraïbes : Jusqu'au Bout du Monde (le troisième). C'est également le film le plus cher dans lequel Jake Gyllenhaal a joué, devant Le Jour d'après en 2003 qui avait coûté 125 millions de dollars.
Mike Newell, réalisateur britannique qui avait fait des merveilles dans comédie (Quatre mariages et un enterrement) ou le film de mafia (Donnie Brasco), avait également réalisé Harry Potter et la Coupe de Feu sorti en 2005, considéré par beaucoup comme étant l'un des Harry Potter les plus sombres. Au moment de s'atteler à la réalisation de Prince of Persia : les sables du temps, le metteur en scène avait confié vouloir donner forme à un film dans le style de Pirates des Caraïbes.
Prince of Persia : les sables du temps est l'adaptation cinématographique du célèbre jeu vidéo du même nom (d'action/plates-formes), dont le premier épisode, Prince of Persia, a été créé en 1989 sur Apple II. Fort de ce succès, d'autres épisodes ont vu le jour sur différentes consoles, de la Amstrad CPC à la Wii, en passant par la MegaDrive et PlayStation 2. C'est la première fois que cette histoire fait l'objet d'un film. Jordan Mechner, le créateur de Prince of Persia sur console, a participé à l'écriture du scénario du film de Mike Newell et soutient avoir voulu apporter de nombreuses nouveautés par rapport aux intrigues des jeux vidéo.