Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Caine78
6 797 abonnés
7 398 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 23 février 2012
Paul Haggis n'est jamais passé pour un réalisateur léger, et son désastreux « Les Trois prochains jours » viendrait plutôt me conforter dans cette idée. Je serai en revanche beaucoup moins catégorique sur « Dans la vallée d'Elah », qui a été pour moi été un excellent moment de cinéma. Certes Haggis ne fait pas dans la nuance, mais la politique de George Bush, la guerre en Irak, ses conséquences désastreuses le sont-elles? Permettez moi d'en douter. D'autant que le réalisateur a su rendre très fort son récit, où les personnages principaux ne sont pas des « héros », simplement des gens cherchant la vérité. Ils n'en sont pas moins très méritants : mensonges, manipulations, lâcheté... Tous les moyens sont bons pour oublier les dramatiques événements subis au pays du gentil Saddam voire parfois sur le territoire américain, ce que Paul Haggis met très bien en évidence. Ce dernier n'oublie pas pour autant son enquête, sombre, grave, mais passionnante et portée par deux acteurs remarquables : Tommy Lee Jones bien sûr, mais on oublie trop souvent d'évoquer Charlize Theron, pourtant dans l'un de ses plus beaux rôles. Même la métaphore biblique, qui avait tout pour être casse-gueule, s'intègre en définitive parfaitement dans le très noble propos du film. Une belle réussite.
Le scénariste de Clint Eastwood et réalisateur du multi-Oscarisés Collision (2005) nous revient en grande forme avec ce que l’on aurait pu simplement décrire comme un brûlot, mais Dans la vallée d'Elah est bien plus que cela, un pamphlet dénonciateur ? Exactement, car on retrouve une Amérique en proie aux terrorismes, qui transforme (ou lobotomise) ses enfants en chair à canon en les envoyant en Irak. Tout commence lorsqu’un ex-militaire apprend que son fils a quitté la guerre et qu’il est sur le sol Américain. N’ayant eu aucune nouvelle de lui et après avoir passé 18 mois là-bas, il ne comprend pas pourquoi il n’est pas tout de suite rentré à la maison, ne serais-ce que pour voir ses parents ! Il décide alors de partir à sa recherche, jusqu’au jour où on lui annonce qu’un corps sauvagement mutilé a été retrouvé et qu’il s’agit bien de son film. Ce père de famille déterminé à connaître la vérité va tout chambouler sur son passage avec l’aide d’une flic énigmatique. Paul Haggis nous livre ici, comme à son habitude, un très beau film, à la fois poignant et émouvant. Il est important de préciser qu’il s’agit là d’une adaptation d’un fait réel. Un film dur et engagé, loin du patriotisme « lèche cul » que l’on nous sert depuis des années dans le cinéma US. Avec son casting choisi à la perfection, on retrouve dans le rôle titre, un Tommy Lee Jones plus vrai que nature, une Susan Sarandon touchante, ainsi que la sublime Charlize Theron. Dans la vallée d'Elah est un film révélateur, celui d’une Amérique profondément meurtrie et déshumanisée. La connerie et la violence de la guerre qui ont transformés avec le temps ces soldats en parfait abrutis meurtriers, reflète la triste vérité.
Tommy Lee Jones à la recherche de la disparition de son fils soldat. Enquête, caserne, mensonges, ce film tient son rythme grâce au casting puis un message d'un pays en détresse voir même malade, mais le rapport final est très anodin. Bref, le package est rempli qu'à moitié.
MEMOIRES DE NOS FILS. L'homme en colère, tout en sobriété est joué admirablement bien par Tommy Lee Jones. A part ça, je me suis ennuyé. Pas d'émotion et un raz le bol des Etats Unis et la guerre.
Un film très réaliste qui avance crescendo, Tomme Lee Jones impeccable dans le rôle du père à la recherche de la vérité...la fin est un peu décevante !!!
Après le grandiose Crash, Paul Haggis était attendu au tournant pour sa deuxième réalisation. Un scénario en béton, une mise en scène au couteau, à fleur de peau, où l'émotion jaillit à chaque scène, voilà ce qu'il nous offre aujourd'hui. Ajouté à cela une parfaite maîtrise de la technique qui fait que la forme est aussi réussie que le fond. Mais cette réussite ne serait pas totale sans ce casting de choc où chacun est absolument parfait. Tommy Lee Jones impérial comme à son habitude, Charlize Theron sobre, efficace et très convaincante, tout comme la grande Susan Sarandon malheureusement trop peu présente à l'image. Seconds rôles de choix aussi avec rien moins que James Franco, Josh Brolin ou Jason Patric. Assurément l'un des films les plus beaux, plus forts et plus poignants de l'année. Paul Haggis a réussi son examen de passage et confirme largement tous les espoirs mis en lui. A voir sans hésiter.
Il y a du bon et du moins bon dans In The Valley Of Elah. Le bon d'abord, c'est la partie qui traite, de façon subtile, de la guerre elle-même, et comment elle peut changer un individu, Hank en faisant l'amère expérience en découvrant petit à petit la/les vérité(s) sur son fils. Le moins bon ensuite, c'est l'enquête sur la disparition de Mike qui plombe un peu le film. Elle démarrait pourtant plutôt bien, mais s'essouffle au fur et à mesure pour finir en eau de boudin sur un dénouement des plus banals, sans compter les différents rebondissements la jalonnant qui sont parfois tirés par les cheveux. Frustrant et un peu dommage. Côté réalisation, on retrouve la patte Haggis avec une mise en scène puissante et totalement maitrisée qui colle parfaitement au récit. Pour ce qui est des acteurs, TLJ s'en sort bien ce qui n'est pas le cas du reste du casting, en retrait, Charlize Theron compris.
Ce film policier est moins un thriller haletant qu’un pamphlet intéressant sur le sacrifice des jeunes américains en Irak. Dans la vallée d'Elah se retrouve ainsi un des tous premiers films à traiter en 2007 mais connaissant la capacité que peut avoir Hollywood à rebondir sur l’actualité, on peut espérer à l’avenir poindre une charge antimilitariste contemporaine d’une ampleur comparable à celle qu’a pu avoir Voyage au bout de l’enfer en son temps. Car ce que nous offre là Haggis fait uniquement passer sa démonstration accusatrice par un banal mélodrame démagogique. Il reproduit une mise en scène aussi académique que Clint Eastwood dont il semble avoir tout appris à part transcender par l’image la part obscure de ses personnages. Même si ce scénario politiquement très engagé est relativement lent et que ses rebondissements se font difficilement attendre, le jeu très sobre de Tommy Lee Jones parvient à lui garantir une certaine intensité dramatique sur laquelle aura justement trop tendance à reposer la cohésion du film.
Mike Figgis nous raconte bien plus que les tribulations d’un père enquêtant sur la disparition sordide de son fils. Le cinéaste part de faits réels pour montrer l’étendue de l’échec et l’horreur qu’est la guerre en Irak. Les effets de cette guerre sont une catastrophe tant pour l’image des Etats Unis aux yeux du monde, que pour la paix dans la région, mais aussi pour l’effet déstructurant sur l’esprit des jeunes GIs envoyés au front et de leur proches. Déstructuration résumée dans le symbole d’un drapeau renversé et en lambeaux.
Un des premiers films montrant les séquelles psychologiques concernant la guerre en Irak, "Dans la vallée d'Elah" vaut surtout pour les excellentes prestations de Tommy Lee Jones et de Charlize Theron. Le sujet du film est fort et la mise en scène de Paul Haggis de qualité, mais il y a malheureusement quelques longueurs néfastes, ce qui m'aura empêcher de véritablement l'apprécier.
pamphlet polémique maquillée en thriller policier Haggis montre encore une fois son talent à évoquer des sujets forts en les mannipulant d'une façon à ce que le spectateurs les comprennent bien. 15/20
Paul Haggis enchaîne une autre bonne réalisation sur un sujet hélas déjà bien usé. Tommy Lee Jones est encore et toujours impeccable. Le moment cinématographique reste donc bien fort et prenant.
un excellent thrillers drame , les prestations des acteurs sont excellente , le scénario ne dévoilent pas grand chose jusqu'à la fin qui il faut le dires est énorme
Une excellente enquête policière mêlée au traumatisme des soldats de retour de la guerre, les acteurs jouent juste et Tommy Lee Jones une fois de plus magistrale.