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Dynastar21
35 abonnés
438 critiques
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4,5
Publiée le 14 novembre 2010
Ce film est vraiment bon. Très fort emotionelement, il traite le sujet de la guerre en irak avec beaucoup de soin et de retenue pour ne pas tomber dans la dénonciation directe a la "michael moore" ... Tommy Lee Jones nous offre encore une prestation impressionante tant son jeu d'acteur est très bien interpreté, le père réussissant a canaliser à sa colère en découvrant une part de son fils. Il y a des sous entendu dans ce film sur les USA qui découvrent que leurs actions en Irak n'est pas si louable, les soldats sont traumatisés par les horreurs vue et commises à cause de la guerre et de l'administration bush qui a lancée cette guerre en 2004 ... La prestation de Charlize Theron est tout aussi louable et le réalisateur a réussi un coup de maitre en réalisant un film émouvant sans tomber dans la carricature avec en plus un scénario qui correspond. Bref un très bon film. 4 étoiles
Un beau film, de facture très classique. Paul Haggis est encore un peu trop sage pour révolutionner quoi que ce soit, mais son film reste intelligent et aborde avec pertinence l'horreur et les dégats que peuvent causer une guerre sur les gens qui y sont mélés. Aucun manichésime dans un film parfois trop lent mais qui trouve son public grâce à des interprètes convaincants. Même s'il manque de véritables émotions, 'Dans la vallée d'Elah' est à voir, surtout parce qu'il est l'un des premiers films à aborder la question de la guerre en Irak de manière aussi puissante.
Ni patriotisme ni lourdeur démonstrative dans cette oeuvre toute en demi-teinte qui poursuit une tradition hollywoodienne allant des "Sentiers de la gloire" à "Un coeur invaincu", en passant par "Missing". Le scénario de Paul Haggis est solide et crédible et sa mise en scène, certes moins inventive que dans "Collision", se veut limpide et sans fioritures, au service de son sujet. A voir.
J'en espérais peut être trop, après "Collision" il y a 2 ans... j'avoue avoir été un peu déçu par "Dans la vallée d'Elah". Malgré tout, il s'agit tout de même d'un bon film, pas le brulôt politique que j'imaginais mais plus un polar mêlé à un drame familial poignant. L'interprétation est parfaite, des premiers aux seconds rôles. Tommy Lee Jones est magistral en père détruit et éffaré par ce qu'il va découvrir, Charlize Theron est impeccable en flic qui doit se démener pour se faire entendre dans un univers macho. Reste donc une enquète captivante, une histoire émouvante... pour un résultat convenu, un brin moralisateur mais somme toute très efficace.
Un film de guerre de plus mais qui ne sort guère de l'ordinaire et avec des comédiens qui n'ont rien de bien convaincants. Pas plus que le scénario de Paul Haggis qui réalise cette histoire qui se veut un peu mythique : il a appartenu 35 ans à la sois-disante église de scientologie avant de la quitter en 2009. Le deuxième des quatre films qu'il a commis à ce jour (2014) n'a guère déplacé les foules françaises : même pas 400000 spectateurs en salles... Il est vrai que cette histoire n'a guère été conçue pour nous... willycopresto
Un film assez intelligent avec la partie enquête plutôt pas mal, un peu lente tout de même et le coté dénonciation de la guerre, avec la scène très réussie de l'interrogatoire du soldat, reste que comme d'habitude les américains se regardent surtout le nombril. Coté acteur j'ai bien aimé Charlize Theron très sobre, quant à Tommy Lee il semble avoir trouvé le filon.
Je n’ai pas vu beaucoup de films sur l’Irak, car le sujet, même s’il est intéressant, peut devenir vite redondant, mais « dans la vallée d’Elah » m’a beaucoup plu. L’histoire est bien structurée et touchante. J’avais peur que le film soit un peu trop patriotique (il suffit de voir l’affiche pour se faire cette idée), mais ça reste correct. Les acteurs sont fabuleux, Tommy Lee Jones m’a beaucoup touchée (car moins dans le dramatique comme le personnage de Susan Sarandon).
Quand on va voir un film avec Tommy Lee Jones en version française, on a toujours une petite crainte. Celle que ce ne soit pas son doubleur historique, Claude Giraud, magnifique voix de notre enfance dans "Ulysse 31", qui fasse le boulot. Ouf, il est bien au rendez-vous "Dans la vallée d'Elah", ce qui nous permet encore plus d'apprécier cette enquête policière menée tambour battant dans le contexte des conséquences de la guerre d'Irak menée en 2003 par les américains. C'est assez palpitant, la confontation entre Tommy Lee Jones et Charlize Theron fait de belles étincelles et le réalisateur a eu l'habileté, sur ce sujet terrible, de ne pas en faire des tonnes. En regardant ce film, j'ai beaucoup pensé à "A l'épreuve du feu" dont le thème et la construction se rapprochent de celui-ci. Décidément, les guerres inspireront toujours hollywood.
Le film nous raconte l'enquête que va mener un père au sujet de la disparition de son fils à son retour de la guerre en Irak. Le scénario est vraiment très intéressant mais on peut regretter certaines incohérences scénaristiques notamment sur le fait que la police soit si incompétente dans enquête, faisant la part belle au personnage interprété par tommy Lee Jones. D'ailleurs le jeu des acteurs est très correct à l'image d'une réalisation maitrisée de bout en bout. La chute est bien sentie et ne fait pas dans la dentelle. Vraiment un bon film !
Si la majeur partie du film s'articule autour de la passionnante enquete mené par Hank et Emily ,la guerre (ici l'Irak) et les sequelles de ses jeunes recrues demeure la veritable toile de fond de cette oeuvre au pouvoir emotionnel intense.Les talents de scenariste comme de realisateur d'Haggis ne sont plus a prouver mais quand meme : montage ,rythme ,cadrages ... difficile de ne pas etre happer dans cet engrenage militaro-policier qui reserve son lot de rebondissements avant un remarquable final exprimant les desillusions d'un pere (ancien soldat lui meme) dans le systeme militaire.Au dela l'evidente reussite "technique" et scenaristique c'est l'extreme qualité du casting qu'il faut saluer : TLJ est d'une sobrieté et d'une dignité sans nom ,la tres grande classe !! son duo avec la sublimissime Theron s'avere equilibré et plutot realiste ,dommage que Sarandon n'est pas un role + fort a la hauteur de son immense talent ,BO classique mais terriblement efficace.
C'est un film bien construit, mis en scène et interprété avec talent. L'ensemble est très sombre, désabusé, déprimant. Tommy Lee Jones est évidemment parfait pour restituer ce genre d'atmosphère. Le propos est transparent : le guerre est une horreur et massacre l'âme de nos enfants, quand elle ne les tue pas complètement. Je n'ai pas eu l'impression de visionner un chef d'oeuvre, d'autres sur le même thème, dans le même cadre, m'ont plus touchés, mais c'est un bon film malgré tout.
Comment ne pas penser à Clint Eastwood ? Facture classique, scénario en béton (armé) qui tourne autour d’un vieux père orphelin de ses fils et d’une jeune femme élevant seule le sien. Pas l’ombre (ou alors très furtive) d’une histoire d’amour, juste un regard désespéré sur l’Amérique, les américains, les dégâts causés par la guerre en Irak sur ces jeunes hommes jetés dans la barbarie, et qui ne peuvent pas en revenir indemnes. Le scénario a l’immense intelligence de ne pas figer les personnages. Le père est admirable, bien sûr. Enquêteur militaire à la retraite, il est forcément très fort pour comprendre ce qui s’est passé, pour éclaircir les circonstances de la disparition de son fils. Mais en sa qualité de père, il est aussi obligatoirement de bon conseil pour une mère célibataire… Sauf que rien n’est exactement comme on l’attend. Les certitudes sont balayées, et cet homme droit, croyant aux valeurs anciennes de son pays, est fondamentalement renversé par ce qu’il voit, par ce qu’il comprend. La mise en scène, sobre, sans effets, mais réglée au quart de poil, fait immédiatement entrer le spectateur dans le récit, adoptant le rythme du père, force tranquille dont le désespoir n’éclate (presque) jamais. Pourtant les accélérations soudaines comme les instants suspendus de contemplation apportent le contraste nécessaire à ce film, lourd et digne, qui prouve une nouvelle fois que l’industrie cinématographique américaine est capable de produire des critiques profondes sur les errances du pouvoir en place.