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eleonora
21 abonnés
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1,0
Publiée le 18 novembre 2007
Il s'agit du premier film sorti sur nos écrans sur les répercussions sur les soldats américains de la guerre en Irak.Avec un tel sujet coup de poing ,on pouvait s'attendre à davantage d'audace et d'émotion.Or l'enquête s'étire en longueur à cause de scènes sans intêret( notamment dans les locaux de la police) et l'impact des vidéos prises en Irak est amoindri par le tressautement des images.Susan Sarandon est sous exploitée et Tommy Lee Jones est toujours aussi peu expressif.Certes le film regorge de symboles forts sur la paternité et le patriotisme mais tout est traité superficiellement d'où un résultat bien fade.
Je connaissais Paul Haggis pour son scénario de Million Dollar Baby ( que j'avais adoré ) et pour son premier film ( Collision ), que je n'avais guère aimé. Dans la Vallée D'Elah est un film (sur)prenant et poignant, et même - n'ayons pas peur des mots ! - un véritable chef d'oeuvre du film de guerre. L'une des plus belles démonstrations des dégats que peut engendrer la guerre sur de jeunes soldats ( et pas seulement la guerre d'Irak, étant donné l'universalité du propos ). Un seul repère pour eux : tuer l'ennemi quoi qu'il arrive... Tommy Lee Jones habite littéralement le film de Paul Haggis, il campe à merveille le personnage d'Hank, homme opiniâtre enquêtant sur la disparition de son fils, jeune soldat américain. Ce petit bijou du cinéma aborde plusieurs thèmes tout en évitant le piège du fourre-tout : le racisme, la drogue, le puritanisme ( le titre est d'ailleurs significatif )...Le tout est magnifiquement agencé, et ce malgré le caractère quelque peu traditionnel de la mise en scène. Paul Haggis mériterait bien un oscar pour son scénario. L'un des grands films de 2007. Un chef d'oeuvre !
Paul Haggis signe un film poignant, assez dur mais extrêment réaliste. Tommy Lee Jones est au sommet de son art. Le film en lui même se revèle être très émouvant. On en sort assez perturbé, surtout que c'est évidemment basé sur des faits réels.
DANS LA VALLE D’ELAH est un film d’autant plus percutant qu’il est sensible, douloureux, bouleversant,... Tant de sentiments qui vous prennent au tripes retenus à l’intérieur, constamment sur le fil du rasoir, à chaque seconde prêts à tout faire exploser... D’une plume d’exception, Paul Haggis a signé un scénario d’une grande intelligence, dans lequel il conjugue drame et thriller avec une extrême ingéniosité, et auquel il fait honneur au moyen d’une réalisation sobre mais intense, dure mais émouvante. Servi brillamment par un Tommy Lee Jones tout simplement surprenant, une Charlize Theron très convaincante et une Susan Sarandon impressionnante, dont les talents imprègnent une atmosphère déjà très riche. Après le coup de maître avec « Collision », Paul Haggis récidive et nous offre un nouveau chef d’œuvre, très en marge du cinéma contemporain.
Quand je lis les critiques négatives qui dénoncent le patriotisme américain, je me dis que nous n'avons pas du voir le même film. Dans la lignée de Lions et Agneaux de Robert Redford, Dans la Vallée d'Elah est un grand film qui raconte la détresse du peuple américain qui voit ses idéaux piétinés au nom d'une guerre que personne, pas même ses soldats, ne comprend. Tommy Lee Jones est magistral de sobriété, en homme brisé mais charismatique, son personnage étant un des dernier représentants d'une époque où l'on faisait son travail avec professionnalisme (la police et l'armée en prend plein les dents au sujet des affaires baclées). Autre baffe, Charlize Theron est extraordinaire en mère célibataire, comme une orchidée à l'abandon. Même sans maquillage, les cheveux gras tirés sévèrement en arrière et le nez tout bleu et tout cassé, elle arrive à avoir encore du charme dans son regard. Pas de spoiler en dehors qu'il s'agit d'un film violent, que l'histoire est extraordinaire et que le titre qui fait référence à David et Goliath n'en est pas moins une métaphore de cette guerre qui oppose la machine de guerre américaine à l'Irak aussi sec et pauvre que le désert.
Un film émouvant, remarquablement interprété. Le conflit irakien, est montré comme un traumatisme transformant les soldats américains à jamais. L'intrigue n'est finalement qu'un pretexte, Haggis voulant souligner l'inhumanité de la guerre. Poignant !
Tommy Lee Jones (No country for old men, JFK, Natural Born Killers) se spécialise depuis peu dans les films intimistes, et pour notre plus grand plaisir. L'ancien Clay Show d'Oliver Stone excelle dans les rôles mélancoliques, que les années semblent avoir fait fructifier. Nous avons droit à une grande prestation de cet acteur hors norme, à moins que ce ne soit simplement une allure naturelle à la puissance dépassée. Un beau rôle.
Partant une nouvelle fois d'un scénario très solide, Haggis fait dans tout ce qui est de plus simple...et ça marche. Pas de larmes, pas de course poursuite, de retournement de situation. Ce film, très humain, regarde l'image d'un père patriote qui découvre l'ineptie de la guerre d'Irak à travers la mort horrible de son fils. Du beau travail.
Pas seulement une critique de la guerre, une véritable vision pessimiste de l'armée USA, de la société USA et du monde dans son ensemble. Un homme, après avoir appris la mort de son fils soldat en Irak, va mener une enquête, aidé par une officier de la police. Paul Haggis s'y connait en histoire dramatique (MILLION DOLLAR BABY, COLLISION) et encore une fois, il réalise un coup de maître. D'une grande sobriété Tommy Lee Jones est ultra-convaincant. Et que dire de Susan Sarandon qui n'est en tout et pour tout que 10 minutes dans le film, mais sa présence y est indispensable et remarquable. Le réalisateur a su retranscrire le mal-être des gens, de ces jeunes hommes qui partent en guerre et qui en reviennent totalement déboussolés, ne sachant plus comment réagir, faire ni vivre. Mais ce mal-être n'est pas seulement cantonné à ces soldats. La famille en est touchée directement, aussi bien que les proches, les amis et la liste est de plus en plus grande. Et que faire? le film montre l'incapacité (voulue et non-voulue) de ces êtres humains en plein désarroi. Miroir d'une société en chute, DANS LA VALLE D'ELAH finit par une image grandiose. Certes, le film reste classique dans son ensemble, mais on y attend beaucoup et on est amplement satisfait et récompensé.
Film sobre et sans artifice. Paul Haggis délivre un message qui fait peur : les personnes que l'on connait le mieux (un fils) peuvent-ils changer et devenir des tortionnaires ? En ancien flic militaire, Tommy Lee Jones crève l'écran dans une enquête rigoureuse.
Un excellent drame. Un soldat revient d'Irak mais il n'est plus lui-même. Il est malade psychologiquement à cause de la guerre. Tommy Lee Jones incarne son père désespéré . Susan Sarandon interprète sa mère au bord de la crise de nerfs. Charlize Theron tient le rôle de la policière chargée de l'affaire. Josh Brolin joue son chef.
Un film qui se laisse voir, même si la mise en scène est parfois lente. Il essaie de se donner un fonds psychologique. Les acteurs sont très bons, et le suspens assez plausible. Le trauma , décrit maintenant assez souvent chez les militaires US.
Une trés bonne intrigue policiére sobre et émouvante sur fond de guerre en Irak mis en scéne sur un rythme assez lent. On ne s'ennuie pas car les acteurs sont excellents et le scénario bien mené. Le film peut pourtant souffrir de quelques longueurs mais c'est plutot bien reussi dans l'ensemble
C'est dans cette vallée mythique que le petit David a trépassé le géant Goliath! C'est le titre de ce policier superbement dirigé par Haggis et dont le sujet est l'enquête menée conjointement par un père et la police pour comprendre la disparition d'un soldat américain revenu d'Irak. Véritable pamphlet contre tous les va-t-en-guerre de tous les pays, le récit n'épargne pas non plus la politique interventionniste américaine en Irak. Il dépeint aussi habilement l'état de délabrement psychologique dans lequel les engagés reviennent. Un film utile.