Derniers Avis : Deux vies plus une - Page 4

J'ai trouvé ce film très interessant car nous plongeant dans les affres de la vie d'une institutrice et de plus servi par une brochettes d'interprètes irréprochables.

Un film d une rare finesse, tant tant les non dits que les sentiments, tant dans les personnages, tous emouvants, emanuelle devos, bien sur mais aussi gerard darmon touchant et viril, sans oublier la fabuleuse mere ashkenase envahissante, qui confond les mots et perd un peu la memoire, et tous les seconds roles dans la grande tradition du cinema francais. si vous aimez rire, reflechir et pleurer au cinema, courrez y.

Finalement agréablement surpris, ce qui lui vaudrait un trois étoiles + ! Il y a en fait plein de bonnes idées dans ce film mais comme la même remarque que l'éditeur dans le film fait à Emmanuel Devos, on a l'impression que le réalisateur s'est bridé, n'a pas voulu en faire trop et c'est dommage, parce qu'il commence plein de bons trucs qu'il abandonne. Darmon est pas mal du tout, sauf en supporter de foot, il sonne tellement faux qu'on sait qu'il ne peut pas l'être dans la vraie vie. Enfin, je regrette la fin qui se veut énigmatique mais en fait si énigmatique que ça ressemble plus à une fuite qu'à autre chose!

On peut difficilement faire plus rabattu en terme de scénario: un couple français, la quarantaine, une femme en crise. Et pourtant le film est moins convenu que la bande annonce ne laisse espérer. Certes la première partie qui voit Emmanuelle Devos en proie à l'agressions de son quotidien (quotidien=mère+mari+fille) sont assez classiques, mais plus le film avance, plus on tombe sous le charme de cette femme et de sa folie douce. L'originalité dans ce film est de ne jamais verser dans l'hystérie ni le ridicule. Pas de larmes, pas de discours moralisateurs. Il y a bien des scènes un peu curieuses, comme celles entre Eliane et son défunt père, mais (avec bonne volonté) on s'adapte. Dans ce film, qui devrait rendre justice à tous les quarantenaires caricaturés par le cinéma français, la famille est traitée simplement, de façon réaliste, mais jamais sans humour. "Pourquoi la vie est si belle?", chante Arthur h au générique de fin. Emmanuelle Devos y est pour beaucoup: la voir rayonner quand elle dépasse deux enfants sur son vélo (thématique d'actualité!) fait partie des petites pépites du film.

Malgré quelques bons moments dans les dialogues, j'attendais mieux. Les comédiens sont attachants, mais l'histoire est assez banale.

je voulais sortir de la salle au bout de 30 minutes, mais j'ai resté, il mérite une étoile, il n'y a rien dans ce film.

J'ai trouvé ce film très bien réalisé. La réalisatrice avait quelque chose a dire, elle l'a très bien transcrit à l'écran. Elle a réussi à me toucher sur un point fort. Bravo.

Un premier film sympathique qui ne manque pas de charme malgré ses défauts. La crise de ma quarantaine a maintes fois été traitée au cinéma et ce film n'apporte rien de nouveau sur le sujet. Après un générique sympa, l'histoire commence doucement, progressivment le charme arrive pour s'installer.
Mais le récit est assez inégal, tantôt les scènes sont soit très drôles, soit émouvantes, soit un peu ennuyeuse. Le rythme a du mal a tenir sur la longueur. Mais on suit quand même avec intérêt le cheminement d'Eliane vers son idéal, certes parcemé d'embûches, mais qu'elle cherche à atteindre avec confiance et obstination.
Emmanuelle Devos est parfaite dans ce rôle d'apprentie auteur. De film en film elle s'impose sa marque et son style dans des comédies douces-amères où tout son talent éclate. Après le très grave Ceux qui restent, elle est une fois de plus lumineuse et elle tient tout le film sur ces épaules. En cela elle est très secondée par Gérard Darmon assez touchant en mari un peu délaissé et très lucide sur sa vie, un rôle simple et discret mais dequel il excèle. Idem pour Jocelyn Quivrin, qui après 99F, commence à s'imposer doucement comme une valeur sûre du cinéma français, carrière à suivre.
Une comédie un peu nostalgique, un brin désabusée et mélancolique sur la quète de soir et sur la famille, réalisé classiquement et parfaitement interprétée. Les fans d'Emmanuelle Devos seront ravis et les autres devraient apprécier le charme et l'humour qui se dégage de l'ensemble. A conseiller.

On s'ennuie beaucoup pendant ce film...

Ce film m'a beaucoup plus. Les personnages trés attachants. Je le conseillerai comme un film tranquille, on passe un bon moment

pas grand chose à dire d'un non évènement:
petit scénario, petit film, acteurs an mission alimentaire; on mange autour d'une table, un éditeur se passionne pour une auteure inconnue- Devos- qui ne rentre pas chez elle un soir parce qu'elle s'est endormie en tout bien, tout honneur et Darmon est en souffrance parce qu'il croit que sa femme le trompe: voilà le film; on ne nous fera pas croire aprés cela qu'il est difficile de financer un film et que la création française est à l'agonie.

Il y a quelques années, Jonasz chantait "Changez tout". Ici, Eliane (Emmanuelle Devos, formidable, comme d'habitude) voudrait changer elle aussi, mais elle ne sait pas vraiment quoi. Son mari est prévenant, leur couple reste très soudé malgré les années, son métier (institutrice en école maternelle) ne lui déplaît pas, sa famille lui est fondamentalement nécessaire quoiqu’un peu envahissante (beau portrait de mère juive). Alors quoi, qu’est-ce qui ne va pas ? Un petit manque de reconnaissance, un besoin de poésie, une envie d’un supplément d’âme dans sa vie, même si cela doit lui apporter quelques emmerdes… Thème répandu et accrocheur chez tous ceux qui se baladent dans leur vie comme défaits par les événements, ayant abandonné leurs rêves illusoires au profit d’un semblant de confort matériel, moral et sentimental. Les réponses d’Idit Cebula sont un peu trop balisées, un peu trop simples, mais les questions posées sont émouvantes, dans la façon de les esquisser, puis de les lancer franchement, afin de voir les dégâts qu’elles occasionnent. En cela, le personnage de Sylvain (Gérard Darmon, naturel, inventif, drôle) est aussi intéressant que celui de sa femme, car on peut imaginer qu’un jour, comme elle, il n’en pourra plus de sa vie banale, à moins qu’il n’ait déjà traversé cette crise dont on dit qu’elle frappe à la quarantaine.
Le film laisse tout de même pas mal de liberté d’interprétation au spectateur, avec un aspect un peu foutraque à l’image des carnets qu’Eliane-Emmanuelle Devos écrit et dessine. On sent une grande sincérité dans la démarche de la réalisatrice, comme si elle faisait elle-même son carnet secret, comme si elle découvrait elle aussi le plaisir de sortir des chemins tout tracés. Un joli film en forme d’espérance, un petit remède contre la morosité, mais qui décevra les amateurs de rigueur et de réalité : les deux milieux professionnels décrits (l’école maternelle et l’édition) paraissant complètement à côté du réel.

C'est absolument pathétique. Je me souviens pas avoir ressenti un tel ennui au cinéma depuis fort longtemps. Tout sonne faux dans ce film construit en carton patte, on y croit pas dès la scene d'ouverture. Les acteurs font ce qu'ils peuvent pour sauver le nauffrage mais on est au delà du formatage dans ce film. Pendant 1 heure 30, on se pose une simple question: pourquoi? Pourquoi ce film? Pourquoi cette succession de séquences inutiles et plates qui ne racontent absolument rien. Je ne parlerai pas de la mise en scène car il n'y en a pas. L'image est d'une laideur rare. Je suis un peu sans pitié mais avoir dépensé mon fric pour aller voir ça m'a vraiment mis sur les nerfs

Comme son héroine Idit Cebula a voulu aller jusqu'au bout de ce qu'elle voulait faire et même s'il y a quelques ratés dans l'ensemble, c'est un bon film et je pense que c'est une réalisatrice à suivre. Les acteurs sont bons surtout Emmanuelle Devos qui est de mieux en mieux dans ce genre de film plutôt que chez Desplechin. On aurait bien voulu savoir ce qu'Eliane écrit!!!!

Long et quelque peu désordonné. Pas d'originalité particulière dans ce scénario dont le sujet a déjà été traité à maintes reprises. On s'ennuie un peu. Les acteurs sont justes même si leur talent n'ajoute rien à ce film.