Considéré par beaucoup comme la suite du Da Vinci Code, Anges et démons est en réalité une sorte de prequel, contant une enquête antérieure de Robert Langdon, survenue avant les événements relatés dans Da Vinci Code. Les romans à l'origine des films sont tous deux signés Dan Brown.
Ron Howard et Tom Hanks se connaissent bien, puisqu'Anges et Démons marque leur quatrième collaboration, mais un troisième personnage ne peut manquer d'être cité si l'on évoque ce duo : le producteur Brian Grazer, associé de Ron Howard au sein d'Imagine Entertainment, une société de production qui nous a donné, entre autres, American Gangster, Menteur, menteur ou L'Echange. Les deux hommes se sont rencontrés au début des années 80, à l'époque où Grazer était producteur exécutif de pilotes TV. Et l'une de leurs premières collaborations, avant de fonder Imagine Entertainment en 1986, n'était autre que Splash... avec Tom Hanks.
Le Vatican n'ayant pas permis à l'équipe de Ron Howard de filmer sur son territoire, la production a donc dû reproduire à l'identique une réplique de la Place Saint-Pierre de Rome en Californie !
Anges et démons a été l'une des plus importantes "victimes" de la grève des scénaristes, survenue en 2007 à Hollywood. En effet, gréviste aux côtés de ses collègues de la Writers Guild of America, le scénariste Akiva Goldsman n'avait pu retravailler le scénario dans les temps, repoussant la mise en chantier du film.
Pendant le tournage à Rome, impossible pour l'équipe d'ignorer les vastes foules de touristes qui se pressaient autour d'elle. Une simple prise avec Tom Hanks et Ayelet Zurer devant le Panthéon attirait des centaines de badauds. Un jour, le cortège d'un mariage qui devait avoir lieu à quelques mètres du tournage se présenta sur la piazza della Rotonda, devant ce même Panthéon, alors que l'équipe se préparait pour une nouvelle scène. Tom Hanks, chevaleresque, s'offrit alors pour aider la mariée et son père à se frayer un chemin jusqu'au Panthéon, en traversant le plateau, au milieu des câbles et des éclairages.
De Vittoria Vetra, son personnage dans le film, Ayelet Zurer dit qu'elle " l'intéressait parce qu'elle représente cette génération de femmes très instruites qui exercent leur profession dans un univers encore dominé par des hommes. Elle a une vie et n'a pas abandonné sa sensibilité en embrassant sa carrière ". Toutefois, sensibilité ne rime pas avec ultra-émotivité : " Ron Howard ne voulait absolument pas en faire une hystérique ". On le comprend.
Pour préparer son rôle, Ayelet Zurer s'est renseignée sur les expériences scientifiques liées aux accélérateurs de particules, notamment en regardant des vidéos sur le LHC (le collisionneur de hadrons géant -27 km de circonférence...- du CERN de Genève, où se déroule une partie de l'intrigue). A ces " devoirs ", Tom Hanks en a ajouté un autre, en lui suggérant la lecture du livre de Bill Bryson, A Short History of Nearly Everything (un essai de vulgarisation scientifique), que plusieurs autres membres de l'équipe ont également lu, échangeant ensuite leurs impressions sur Einstein ou l'atome...